Pardon. Pardon, cher Lecteur/trice, de t'infliger un nouveau délire de mon cortex surmené. Mais vois-tu, je reste souvent perplexe devant les dictons que nous offre notre belle langue française, mélange de drôles de mots et de sagesse populaire. Or la sagesse populaire, tu le sais, est un terrain de jeu sans fin. Je me suis donc dit que si toi aussi, tu avais parfois quelques interrogations face à certains proverbes étranges, je pouvais toujours te proposer mes lumières fluo. Non?

Noël au balcon, Pâques aux tisons
C’est Noël, c’est la fête, tu sais que si ta première coupette de champagne va te chauffer le neurone, la cinquième risque d’enclencher un chauffage interne digne de Vulcain en pleine pluie de météorites. Tu te dis donc, prévoyante, que tu as tout intérêt à anticiper. Le Wonderbra a ça de bon qu’il te creuse un ravin de la gorge au nombril, à toi la robe de fête avec couloir de climatisation intégré. Le hic ? Papa Noël n’a plus la vue aussi pointue qu’au temps de ses années de lutin. Et quand il croise un décolleté à la Pamela, il éprouve le besoin pressant de faire un petit tour de contrôle dans son traîneau. Voire deux ou trois, des fois que l’un de tes attributs royaux décide de prendre l’air au moment où tu te jettes sur le dernier petit four, rapport à la cinquième coupe que tu as bien conscience de devoir éponger un minimum. Or le traîneau du père Noël monopolise huit rennes. Tu connais les dégâts des pets de vache sur la couche d’ozone ? Imagine huit rennes qui font du surplace au-dessus de chaque Wonderbra. Dérèglement climatique, canicule en janvier et tempête de neige en avril, tu ne diras pas que le dicton ne t’a pas prévenue, quand tu feras brûler tes œufs de Pâques dans la cheminée.
C’est Noël, c’est la fête, tu sais que si ta première coupette de champagne va te chauffer le neurone, la cinquième risque d’enclencher un chauffage interne digne de Vulcain en pleine pluie de météorites. Tu te dis donc, prévoyante, que tu as tout intérêt à anticiper. Le Wonderbra a ça de bon qu’il te creuse un ravin de la gorge au nombril, à toi la robe de fête avec couloir de climatisation intégré. Le hic ? Papa Noël n’a plus la vue aussi pointue qu’au temps de ses années de lutin. Et quand il croise un décolleté à la Pamela, il éprouve le besoin pressant de faire un petit tour de contrôle dans son traîneau. Voire deux ou trois, des fois que l’un de tes attributs royaux décide de prendre l’air au moment où tu te jettes sur le dernier petit four, rapport à la cinquième coupe que tu as bien conscience de devoir éponger un minimum. Or le traîneau du père Noël monopolise huit rennes. Tu connais les dégâts des pets de vache sur la couche d’ozone ? Imagine huit rennes qui font du surplace au-dessus de chaque Wonderbra. Dérèglement climatique, canicule en janvier et tempête de neige en avril, tu ne diras pas que le dicton ne t’a pas prévenue, quand tu feras brûler tes œufs de Pâques dans la cheminée.

Brouillard en novembre, l'hiver sera tendre
Peut-être, Lecteur/trice, es-tu comment nombre de tes concitoyen(ne)s, atteint de cet étrange phénomène qu’est la déprime hivernale, alors même que se profilent cadeaux, crottes en chocolat et soirées cocooning. Tu t’en tapes, tu as de la gadoue plein les semelles et ça, ça te colle le bourdon. C’est bien pourquoi la sagesse populaire te prend par la main et te dit attention, petit Calimero du thermomètre. Ne cède pas à la tentation de fumer ton papier peint pour échapper aux idées noires en mitaine, sous peine de quoi ton hiver risque de se transformer en love machine prolifique. Dans ton brouillard de fumée qui fait rire, te voilà, le printemps venu, hébergeant la secte des Télétubbies au grand complet, et je te jure que dans le genre pique-assiettes, ils se posent là, les Bisounours ratés, à squatter ta couette avec leurs antennes fluo. Fais confiance à mémé, Lecteur/trice, et contente-toi de fumer ton thé.
Peut-être, Lecteur/trice, es-tu comment nombre de tes concitoyen(ne)s, atteint de cet étrange phénomène qu’est la déprime hivernale, alors même que se profilent cadeaux, crottes en chocolat et soirées cocooning. Tu t’en tapes, tu as de la gadoue plein les semelles et ça, ça te colle le bourdon. C’est bien pourquoi la sagesse populaire te prend par la main et te dit attention, petit Calimero du thermomètre. Ne cède pas à la tentation de fumer ton papier peint pour échapper aux idées noires en mitaine, sous peine de quoi ton hiver risque de se transformer en love machine prolifique. Dans ton brouillard de fumée qui fait rire, te voilà, le printemps venu, hébergeant la secte des Télétubbies au grand complet, et je te jure que dans le genre pique-assiettes, ils se posent là, les Bisounours ratés, à squatter ta couette avec leurs antennes fluo. Fais confiance à mémé, Lecteur/trice, et contente-toi de fumer ton thé.

Octobre en bruine, hiver en ruine
Là, je te vois venir, tu te demandes comment je vais bien réussir à caser le Mojito dans le dicton. Mais non, Lecteur/trice, contrairement à ce que j’essaye de te faire croire, la sagesse populaire ne parle pas que de détente glandouillarde après une journée à la mine. Pas que. Sauf que là, si. Puisque vois-tu, le mois d’octobre, c’est théoriquement la bruine de l’automne, cette petite pluie légère qui te transforme en serpillère insidieusement, toi qui te disais bah, de la gnognotte ce crachin, même pas mal, plutôt crever que de sortir mon parapluie. Tu ne la vois pas venir, tu la sens à peine, et c’est d’un coup d’un seul que tu découvres dans le miroir ta mine de Cosette post invasion de zombies, avec une coupe de cheveux en mode Mac Gyver les doigts dans la prise. Pire, affront ultime, toi qui bravais les éléments avec le courage d’une héroïne romantique, tu te rends compte que ton Mojito a pris l’eau. Que te dire ? La frange fondue et le Mojito détrempé, tu risques gros, entre autre ton mec, parti à la recherche d’une californienne à la coquille sèche, ton job, suite à la pneumonie qui te guette la bronche, et ta vie puisqu’après tout ça, tu m’expliqueras comment échapper à la dépression hivernale. Méfie-toi donc de la bruine, Lecteur/trice, et suis les conseils avisés de Mémé Dictons : fais péter le parapluie sans rougir, protège ta frange avec la même ferveur que ton Mojito et réjouis-toi, les boules de Noël approchent. Ryan, si tu m’entends, tes rennes sont au garage.
Là, je te vois venir, tu te demandes comment je vais bien réussir à caser le Mojito dans le dicton. Mais non, Lecteur/trice, contrairement à ce que j’essaye de te faire croire, la sagesse populaire ne parle pas que de détente glandouillarde après une journée à la mine. Pas que. Sauf que là, si. Puisque vois-tu, le mois d’octobre, c’est théoriquement la bruine de l’automne, cette petite pluie légère qui te transforme en serpillère insidieusement, toi qui te disais bah, de la gnognotte ce crachin, même pas mal, plutôt crever que de sortir mon parapluie. Tu ne la vois pas venir, tu la sens à peine, et c’est d’un coup d’un seul que tu découvres dans le miroir ta mine de Cosette post invasion de zombies, avec une coupe de cheveux en mode Mac Gyver les doigts dans la prise. Pire, affront ultime, toi qui bravais les éléments avec le courage d’une héroïne romantique, tu te rends compte que ton Mojito a pris l’eau. Que te dire ? La frange fondue et le Mojito détrempé, tu risques gros, entre autre ton mec, parti à la recherche d’une californienne à la coquille sèche, ton job, suite à la pneumonie qui te guette la bronche, et ta vie puisqu’après tout ça, tu m’expliqueras comment échapper à la dépression hivernale. Méfie-toi donc de la bruine, Lecteur/trice, et suis les conseils avisés de Mémé Dictons : fais péter le parapluie sans rougir, protège ta frange avec la même ferveur que ton Mojito et réjouis-toi, les boules de Noël approchent. Ryan, si tu m’entends, tes rennes sont au garage.

Beau septembre emplira les chambres
Facile, hein. Toi aussi tu l’as pigé dès le premier mot, le dicton est limpide et oui, je vais te reparler de météo, parce que subitement tout s’éclaire. Dame Nature nous a carrément châtiés au mois d’août, certes. Mais parce que la damoiselle n’est pas garce, rassure-toi, Lecteur/trice, septembre sera radieux (je n'ai pas dit chaud). Et puisque c’est la rentrée, que tu vas quand même freiner un peu sur les Mojitos, rapport au besoin de maintenir un certain niveau de productivité en attendant la prime de fin d’année, la question s’impose : comment t’occuper ? La réponse est vieille comme le monde. Tu chevauches Robert. Premier rayon de soleil, ta libido remonte en flèche, tu passes droit du bureau à la chambre, ça te donne l’impression d’être encore en vacances. Quant au pluriel « les chambres », il est simplement fait mention de l’éventualité d’un parachute qui craque et d’une seconde chambre à peindre couleur layette. Ecoute donc la sagesse populaire, Lecteur/trice, et si tu ne te sens pas de pouponner, double le parachute ou retourne au Mojito.
Facile, hein. Toi aussi tu l’as pigé dès le premier mot, le dicton est limpide et oui, je vais te reparler de météo, parce que subitement tout s’éclaire. Dame Nature nous a carrément châtiés au mois d’août, certes. Mais parce que la damoiselle n’est pas garce, rassure-toi, Lecteur/trice, septembre sera radieux (je n'ai pas dit chaud). Et puisque c’est la rentrée, que tu vas quand même freiner un peu sur les Mojitos, rapport au besoin de maintenir un certain niveau de productivité en attendant la prime de fin d’année, la question s’impose : comment t’occuper ? La réponse est vieille comme le monde. Tu chevauches Robert. Premier rayon de soleil, ta libido remonte en flèche, tu passes droit du bureau à la chambre, ça te donne l’impression d’être encore en vacances. Quant au pluriel « les chambres », il est simplement fait mention de l’éventualité d’un parachute qui craque et d’une seconde chambre à peindre couleur layette. Ecoute donc la sagesse populaire, Lecteur/trice, et si tu ne te sens pas de pouponner, double le parachute ou retourne au Mojito.

Août pluvieux, celliers vineux.
Et je constate en me lançant dans cette nouvelle analyse circonstanciée de notre beau patois, Lecteur/trice, la présence récurrente du raisin dans les mots. Du raisin, genre sacrément macéré. Loin de moi l’idée de ramener encore une fois les choses à l’apéro, tu me connais, c’est pas ma faute c’est le dicton qui le dit. Que dit-il, d’ailleurs ? Qu’au mois d’août, quand tu payes chaque jour de beau temps par quatre de douche écossaise (avec bonus typhon) (familier ? Non ? Tu vis dans le sud, donc), tu réagis avec toute la grandeur de ton âme très humaine : tu compenses, tu picoles. Mais puisque la météo a décidé de jouer les bitch, tu te dis que quand même, tu ne vas pas prendre ce fameux Mojito de soir d’été alors qu’il pleut comme vache qui pisse (avec bonus cystite). Tu te rabats donc sur une petite bouteille de liqueur nationale. Sauf que. Sauf qu’à ton huitième verre de raisin, d’un coup, le soleil est dans ton corps. De la pluie ? Pas vu pas pris, d’ailleurs il fait nuit, c’est comme si. Là, tu passes au Mojito, et tu te retrouves en plein proverbe de juillet, à deux Curly de la famine (avec bonus feuille de menthe).
Et je constate en me lançant dans cette nouvelle analyse circonstanciée de notre beau patois, Lecteur/trice, la présence récurrente du raisin dans les mots. Du raisin, genre sacrément macéré. Loin de moi l’idée de ramener encore une fois les choses à l’apéro, tu me connais, c’est pas ma faute c’est le dicton qui le dit. Que dit-il, d’ailleurs ? Qu’au mois d’août, quand tu payes chaque jour de beau temps par quatre de douche écossaise (avec bonus typhon) (familier ? Non ? Tu vis dans le sud, donc), tu réagis avec toute la grandeur de ton âme très humaine : tu compenses, tu picoles. Mais puisque la météo a décidé de jouer les bitch, tu te dis que quand même, tu ne vas pas prendre ce fameux Mojito de soir d’été alors qu’il pleut comme vache qui pisse (avec bonus cystite). Tu te rabats donc sur une petite bouteille de liqueur nationale. Sauf que. Sauf qu’à ton huitième verre de raisin, d’un coup, le soleil est dans ton corps. De la pluie ? Pas vu pas pris, d’ailleurs il fait nuit, c’est comme si. Là, tu passes au Mojito, et tu te retrouves en plein proverbe de juillet, à deux Curly de la famine (avec bonus feuille de menthe).

Juillet sans orage, famine au village.
Laisse-moi donc éclairer ta lanterne Ikéa, Lecteur/trice. En juillet, il fait beau (à ceux qui, comme moi, se sont pris sur la tronche l’équivalent de la vessie de Godzilla en un weekend, on appelle ça une théorie foireuse). Donc il fait beau, le soleil brille, le thermomètre a fumé son mercure et les oiseaux frôlent la laryngite, et toi forcément, tu t’adaptes. Tu prends l’apéro. Tous les soirs. Résultat ? Quand arrive l’heure de dîner, ou plutôt l’heure d’éponger tes Mojitos, tu essayes bien de dégouliner de ton fauteuil mais là d’un coup, tu réalises : la terre est basse. Genre basse comme dans tu es sur l’Everest, et la cuisine en plein cœur du noyau terrestre. Tu te tâtes une seconde ou deux, et puis tu te dis que dans le Mojito, il y a bien assez de calories pour tenir jusqu’au lendemain, d’ailleurs ça tombe bien, tous les ingrédients sont sur la table. D’où la sagesse populaire qui dans sa clémence, tente de t’avertir : mange même quand il fait beau, ou commence à surveiller les ventes de foie sur Ebay.
Laisse-moi donc éclairer ta lanterne Ikéa, Lecteur/trice. En juillet, il fait beau (à ceux qui, comme moi, se sont pris sur la tronche l’équivalent de la vessie de Godzilla en un weekend, on appelle ça une théorie foireuse). Donc il fait beau, le soleil brille, le thermomètre a fumé son mercure et les oiseaux frôlent la laryngite, et toi forcément, tu t’adaptes. Tu prends l’apéro. Tous les soirs. Résultat ? Quand arrive l’heure de dîner, ou plutôt l’heure d’éponger tes Mojitos, tu essayes bien de dégouliner de ton fauteuil mais là d’un coup, tu réalises : la terre est basse. Genre basse comme dans tu es sur l’Everest, et la cuisine en plein cœur du noyau terrestre. Tu te tâtes une seconde ou deux, et puis tu te dis que dans le Mojito, il y a bien assez de calories pour tenir jusqu’au lendemain, d’ailleurs ça tombe bien, tous les ingrédients sont sur la table. D’où la sagesse populaire qui dans sa clémence, tente de t’avertir : mange même quand il fait beau, ou commence à surveiller les ventes de foie sur Ebay.

Qui pêche en juin, pêche fretin.
Ça, c’est quand à la fin de l’année scolaire, tu exposes tes projets de réussite professionnelle avec 13ème mois et loft industriel à mémé. Mémé qui fait tss tss, eh oh minute papillon, le mois de juin c’est un attrape-couillon, ton diplôme c’est comme la kermesse de l’école quand tu pêches à la ligne les jolis canards en plastique, tu vises la Rolls et tu chopes la peluche. Là, tu visualises ta dernière partie de pêche à la ligne par jour de foire, persuadée de décrocher au minimum Bob l’Eponge et gratifié(e) d’un porte-clés Renault. Mémé te dit c’est pas grave y a toujours ta chambre au grenier, arrête de péter dans la soie et va mettre la table. En gros, ce dicton est un tueur de vocations. Ouaip. Alors moi je dis pêche donc, Lecteur/trice, parce que fretin c’est mieux que rien.
Ça, c’est quand à la fin de l’année scolaire, tu exposes tes projets de réussite professionnelle avec 13ème mois et loft industriel à mémé. Mémé qui fait tss tss, eh oh minute papillon, le mois de juin c’est un attrape-couillon, ton diplôme c’est comme la kermesse de l’école quand tu pêches à la ligne les jolis canards en plastique, tu vises la Rolls et tu chopes la peluche. Là, tu visualises ta dernière partie de pêche à la ligne par jour de foire, persuadée de décrocher au minimum Bob l’Eponge et gratifié(e) d’un porte-clés Renault. Mémé te dit c’est pas grave y a toujours ta chambre au grenier, arrête de péter dans la soie et va mettre la table. En gros, ce dicton est un tueur de vocations. Ouaip. Alors moi je dis pêche donc, Lecteur/trice, parce que fretin c’est mieux que rien.

En gros là, on te dit que depuis 68, le mois de mai ne s’en est jamais remis. Pas de règles, pas d’interdits, tu fais ce que tu veux. Mais pense bien surtout, quand tu te feras arrêter par de gentils messieurs en bleu pour avoir 1) au mieux, chevauché Jean-Paul sur les pelouses du Trocadéro en tenue d’Eve, 2) au pire, retapissé le lifting de Josiane, ton ennemie jurée, au chalumeau ; pense bien à l’expliquer clairement. Monsieur l’agent, on est en mai. Je fais ce qui me plait, et Jean-Paul me plait. C’est… c’est qui, d’ailleurs, qui l’a dit ? Jésus, le président de la République ou la sagesse populaire ? Non ? Sans doute encore un soûlard, alors. Parce que dans la réalité faudrait pas l’oublier, en mai, c’est la déclaration d’impôts. Mange ça dans ta face, dicton de mes deux.

En avril, ne te découvre pas d’un fil
On dirait, comme ça, que la pensée populaire de nos aïeux t’adresse un avertissement. Non petit poussin, ne te découvre point, la pneumonie n’est pas loin. On dirait, mais que nenni ! La réalité, c’est la pudibonderie populaire, qui lassée de voir sa jeunesse s’exhiber le cuissot au premier rayon de soleil, a rapidement accouché d’un adage préventif. C’est que le temps se radoucissait, les jupes raccourcissaient, et y avait pas la pilule, à l’époque… je te laisse imaginer les conséquences sur la démographie en France. Devant l’échec cuisant des pères La Pudeur qui vantaient la ceinture de chasteté, et rebuté par le coût de construction de cages dans les maisons particulières, nos têtes pensantes ont tout misé sur la haine du microbe. Heureusement un siècle plus tard, on est capable 1) de soigner la crève, 2) de se protéger contre les reproducteurs zélés, 3) de planquer la minijupe sous un long manteau. On n’arrête pas le progrès.
On dirait, comme ça, que la pensée populaire de nos aïeux t’adresse un avertissement. Non petit poussin, ne te découvre point, la pneumonie n’est pas loin. On dirait, mais que nenni ! La réalité, c’est la pudibonderie populaire, qui lassée de voir sa jeunesse s’exhiber le cuissot au premier rayon de soleil, a rapidement accouché d’un adage préventif. C’est que le temps se radoucissait, les jupes raccourcissaient, et y avait pas la pilule, à l’époque… je te laisse imaginer les conséquences sur la démographie en France. Devant l’échec cuisant des pères La Pudeur qui vantaient la ceinture de chasteté, et rebuté par le coût de construction de cages dans les maisons particulières, nos têtes pensantes ont tout misé sur la haine du microbe. Heureusement un siècle plus tard, on est capable 1) de soigner la crève, 2) de se protéger contre les reproducteurs zélés, 3) de planquer la minijupe sous un long manteau. On n’arrête pas le progrès.

Mars
poudreux, avril pluvieux
Fastoche. En mars, évite de sniffer. Thé, farine ou Fervex, laisse tomber, ça craint parce qu’en mars il pleut et que sniffer un Fervex quand il pleut, c’est l’enfer, ça transforme la poudre en pâte qui te tapisse les sinus pour des semaines. Tu te vois, toi, les sinus doublés au Fervex ? Tu risques fort de te retrouver en avril tout démuni, quand les premiers rayons de soleil te feront réaliser que tu as le regard d’un Cullen énervé dans Twilight et que la moindre lueur fait chauffer le Fervex plaqué contre tes cloisons nasales. Ce qui t’irrite très fort, te fait éternuer des nuages de poudre, morver du blanc et tousser du vent. Et pleurer, aussi, parce que tu te dis fuck, si seulement j’avais suivi le dicton, je n’aurais point connu le plâtre aux cloisons.
Fastoche. En mars, évite de sniffer. Thé, farine ou Fervex, laisse tomber, ça craint parce qu’en mars il pleut et que sniffer un Fervex quand il pleut, c’est l’enfer, ça transforme la poudre en pâte qui te tapisse les sinus pour des semaines. Tu te vois, toi, les sinus doublés au Fervex ? Tu risques fort de te retrouver en avril tout démuni, quand les premiers rayons de soleil te feront réaliser que tu as le regard d’un Cullen énervé dans Twilight et que la moindre lueur fait chauffer le Fervex plaqué contre tes cloisons nasales. Ce qui t’irrite très fort, te fait éternuer des nuages de poudre, morver du blanc et tousser du vent. Et pleurer, aussi, parce que tu te dis fuck, si seulement j’avais suivi le dicton, je n’aurais point connu le plâtre aux cloisons.

Février
trop doux, printemps en courroux
En même temps, c’est logique. Je t’explique. Les mois, c’est comme les super héros : chacun a ses propres armes, et faut vraiment qu’ils soient super copains pour se les prêter. Genre décembre et janvier en général, ils s’entendent bien, ils se retrouvent souvent pour une soirée glaçons. Alors que février vois-tu, c’est un caractériel. Pire, il est kleptomane. Il a tendance à piquer les pouvoirs des collègues sans scrupules, ce qui sache-le, ne se fait ABSOLUMENT pas entre mois civilisés. Et voilà que février vide les flocons de décembre, qu’il assèche les nuages de mars ou vide le soleil d’avril. Et il fait quoi après, avril ? Il se retrouve à mendier les vieux stocks des potes pour compenser son soleil asséché, il balance un mètre de flotte et ça met tout le monde en pétard. Logique, je t’ai dit.
En même temps, c’est logique. Je t’explique. Les mois, c’est comme les super héros : chacun a ses propres armes, et faut vraiment qu’ils soient super copains pour se les prêter. Genre décembre et janvier en général, ils s’entendent bien, ils se retrouvent souvent pour une soirée glaçons. Alors que février vois-tu, c’est un caractériel. Pire, il est kleptomane. Il a tendance à piquer les pouvoirs des collègues sans scrupules, ce qui sache-le, ne se fait ABSOLUMENT pas entre mois civilisés. Et voilà que février vide les flocons de décembre, qu’il assèche les nuages de mars ou vide le soleil d’avril. Et il fait quoi après, avril ? Il se retrouve à mendier les vieux stocks des potes pour compenser son soleil asséché, il balance un mètre de flotte et ça met tout le monde en pétard. Logique, je t’ai dit.

Neige en janvier, blé au grenier
C’est mathématique, rapport au réchauffement climatique. Puisqu’un jour la neige, ça vaudra bonbon, vu que ça ne tombera plus que quelques moins par an dans quelques pays du globe. Alors d’une forcément, plus c’est rare, plus ça vaut cher. De deux, quand il n’y aura plus de vraie neige dans les stations huppées, il faudra bien trouver de nouveaux spots. En résumé, Paris Hilton pourrait bien être intéressée par ton stock de neige pour poudrer son sapin rose, voire par ton jardin pour y monter sa piste de luge personnelle. Si tu supportes le rose et les paillettes, investi dès maintenant dans un très gros congélo et ouvre un compte épargne.
C’est mathématique, rapport au réchauffement climatique. Puisqu’un jour la neige, ça vaudra bonbon, vu que ça ne tombera plus que quelques moins par an dans quelques pays du globe. Alors d’une forcément, plus c’est rare, plus ça vaut cher. De deux, quand il n’y aura plus de vraie neige dans les stations huppées, il faudra bien trouver de nouveaux spots. En résumé, Paris Hilton pourrait bien être intéressée par ton stock de neige pour poudrer son sapin rose, voire par ton jardin pour y monter sa piste de luge personnelle. Si tu supportes le rose et les paillettes, investi dès maintenant dans un très gros congélo et ouvre un compte épargne.