Omage: http://believeitloveit.tumblr.com/post/46724452893/heart-of-a-rebellion-via-tumblr-on-we-heart-it
Nanette
est une chic fille. Vous savez, la fille sympa, toujours prête à rendre
service, la bonne copine qui ne dit jamais non parce qu’elle n’ose pas. Celle
qui dit mais oui bien sûr pas de problème alors qu’elle pense va te faire
épiler en enfer sale garce. Celle qui se laisse appeler Nanette (fille de
Fernande et Raymond, haut potentiel rétro) au lieu de Nine (fille d’Inès de la
Fressange, haut potentiel fashion), et qui se retrouve à jouer la troisième
roue du VTT avec le Prince Lu pour encourager les plans de conquête de la Moule
Bivalve.
Attendez, laissez-la s’expliquer. Le Prince Lu, on l’appelle comme ça parce qu’il lui ressemble, pas parce qu’il se prend pour un superman moyenâgeux. La Moule Bivalve, c’est rapport au QI visqueux et aux deux valves surgonflées. Et oui, la Moule sait que Nanette en pince pour le Prince. Résumé : la Moule est une garce, Nanette une faible et le Prince un idiot. Ou pas ? Nanette hésite entre idiot et aveugle. Elle ne le connait que de vue, après tout, elle n’a jamais dépassé la couronne.
Votre question étant donc « mais pourquoi tu as dit oui pauvre quiche ?? », Nanette vous répondra que c’est un réflexe. La Moule lui a fait miroiter une promenade en barque, et tu comprends j’ai le biceps fragile, j’ai besoin de toi, je veux profiter de lui, hein dis que tu comprends et tu ferais ça pour moi ? Ladite Moule ayant omis de mentionner l’identité du « lui », Nanette a pensé va te faire cuire les tétons et a dit oui bien sûr pas de problème. D’où la barcasse sur les flots, la Moule Bivalve en pleine parade nuptiale, le Prince Lu assis au fond et la Nanette piteuse à l’avant, qui rame la tête dans les ballons destinés au son et lumière prévu par la Moule, rapport à l’emballage du Prince.
Attendez, laissez-la s’expliquer. Le Prince Lu, on l’appelle comme ça parce qu’il lui ressemble, pas parce qu’il se prend pour un superman moyenâgeux. La Moule Bivalve, c’est rapport au QI visqueux et aux deux valves surgonflées. Et oui, la Moule sait que Nanette en pince pour le Prince. Résumé : la Moule est une garce, Nanette une faible et le Prince un idiot. Ou pas ? Nanette hésite entre idiot et aveugle. Elle ne le connait que de vue, après tout, elle n’a jamais dépassé la couronne.
Votre question étant donc « mais pourquoi tu as dit oui pauvre quiche ?? », Nanette vous répondra que c’est un réflexe. La Moule lui a fait miroiter une promenade en barque, et tu comprends j’ai le biceps fragile, j’ai besoin de toi, je veux profiter de lui, hein dis que tu comprends et tu ferais ça pour moi ? Ladite Moule ayant omis de mentionner l’identité du « lui », Nanette a pensé va te faire cuire les tétons et a dit oui bien sûr pas de problème. D’où la barcasse sur les flots, la Moule Bivalve en pleine parade nuptiale, le Prince Lu assis au fond et la Nanette piteuse à l’avant, qui rame la tête dans les ballons destinés au son et lumière prévu par la Moule, rapport à l’emballage du Prince.
STOP !! Lecteur/trice, le moment est venu de choisir ta
suite.
Si tu aimes les paillettes
et que happily ever after, ta suite est là Sauf que là, la rame à bout de bras, Nanette sentait bien qu’elle
touchait le fond. Littéralement. Si elle n’y prenait garde, elle risquait de
coller un sévère à-coup à leur palace flottant. Elle a donc pivoté, planté sa
rame, poussé, tourné… et c’est là. Dans les romans, les révélations fusent dans
un éclair de lumière, le regard posé sur un soleil de feu baignant une nature
sauvage. Chez Nanette, la révélation fusa dans une gerbe d’eau croupie, le
regard posé sur le string de la Moule Bivalve.
Un string à paillettes ? Non mais franchement, un string à paillettes ? Elle nous faisait quoi la moule trop cuite, à se liquéfier sur le Prince Lu avec un string à paillettes ? Vous avez déjà vu un Prince Lu arôme orné d’une moule à paillettes, vous ? Parce que laissez-la vous dire, Nanette, que ça jure comme du cambouis sur un Vuitton. Et que le string fut la paillette de trop dans un vase déjà très, très plein. Le ras-le-bol lui est monté au nez en deux centièmes de secondes, et ce n’est qu’après, sous le regard ahuri du Prince Lu, qu’elle a réalisé. Ah ben oui, alors. Ce son creux, c’était bien celui de la rame sur l’inutile boîte crânienne de la Moule. Ça alors, elle venait d'abattre un mollusque. Elle a tapoté du bout du pied, pour voir, puis a fait claquer le string un bon coup. Ça bougeait. Bon. Bonne nouvelle, la Moule n’avait pas tourné, Nanette éviterait probablement la prison. Restait à convaincre le témoin princier qu’il s’agissait d’un accident et que… Et que nom d’une valve, qu’est-ce-qu’elle s’en cognait les principes, de ce qu’il croyait ! S’il était prêt à se compromettre les bijoux de la couronne pour un string à paillettes, il ne méritait pas les honneurs de Nanette. Sauf qu’il a fini par éclater de rire en gloussant merci, juste au moment où la barcasse sans gouvernail atteignait les fonds plats et que l’à-coup propulsait Nanette droit sur les attributs royaux. Bah. Le destin, hein. |
Si tu aimes les parachutes
et que life is a bitch, c’est ici Sauf que là,
la rame à bout de bras, Nanette désespérait de la nature humaine. Vingt minutes
qu’elle rêvait égorgements, pendaisons, crémations ou empalements. Vingt
minutes que la Moule lui ordonnait de se calmer la rame, mais que voulez-vous,
la vapeur doit bien sortir d’une façon ou d’une autre, et Nanette moulinait
comme un fouet hystérique dans le blanc d’œuf. Conséquence directe : la
barcasse fendait les flots, Nanette
était en nage et le bouquet de ballons lui collait à la tronche.
C’est comme ça qu’elle a compris le pourquoi du comment des ballons. La Moule Bivalve, du fond de son vide cérébral, avait eu une brillante idée, vu que la longueur de sa jupe laissait peu d’endroits pour planquer les parachutes nécessaires à tout acte de reproduction sans volonté de production : elle avait glissé les capotes dans les ballons. 10 ballons, dix capotes, soit elle prenait le Prince Lu pour le roi du Viagra, soit elle les utilisait par trois pour plus de précautions. Nanette leur a jeté un coup d’œil abattu, notant au passage que le brushing du Prince Lu avait perdu beaucoup de sa superbe sous les assauts de la Moule. Que faire ? Percer tous les ballons pour les empêcher de copuler? Ils étaient bien capable de s’y coller sans parachute, et s’il était pire idée que de les imaginer ensemble, c’était de leur imaginer une descendance. Pourquoi ? Parce qu’après une heure à ramer devant lui, Nanette avait dépassé la couronne. Conclusion, malheureuse mais bien réelle : le Prince avait le neurone aussi rare qu’une courgette dans les Lu. Quand l’avait-elle compris ? Peut-être dès le début, quand il avait confondu la lune avec un lampadaire. Ou sinon, quand elle avait réalisé que oui, il était prêt à se laisser gober par une moule, dans une barque et devant Nanette. Qui, plongeant derechef dans l’eau vaseuse pour éviter les ébats d’une moule avec le fantôme de son fantasme, se disait que son aveuglement avait été à hauteur de la punition. |