Source image : CC BY 2.0 JeepersMedia on Flickr
Ses emails. Si si, sérieusement, on l’attaque sur ses emails, maintenant. On lui reproche d’avoir
utilisé sa messagerie personnelle plutôt que celle de l’état. Mais bon,
Hillary, comment vous dire qu’elle en a plein le brushing, des chipoteries de
basse-cour. Comment vous dire qu’elle a survécu à un procès et à une robe
tâchée, tenu en laisse – lâche, certes, mais laisse tout de même – un mari plus
passionné par les mollets de ses stagiaires que par les adresses mails de ses secrétaires d’état, tutoyé tout ce que le monde compte de costumes à jet privé,
et gouverné le département d’état avec une main de fer sans gant de velours.
Une femme avec des ovaires de la taille du New Jersey, voilà ce qu’elle est,
Hillary.
Alors leurs histoires d’adresse email, franchement… et bien franchement, si elle pouvait leur expliquer sans perdre au passage une armoire de crédibilité, c’est avec plaisir qu’elle se délesterait de son secret. Malheureusement, la chose est aussi crédible qu’un Bill abstinent. Et Hillary tient à sa crédibilité, du fait d’un infime détail apparemment inconséquent mais finalement très conséquent, à savoir sa future candidature à la présidence des Etats-Unis supposément secrète mais très peu cachée.
Vous saisissez ? Si elle décidait d’accorder un minimum d’intérêt à ce qu’on appelle désormais pompeusement « l’emailgate », puisqu’il semblerait qu’aujourd’hui, aucun scandale ne puisse réellement vendre sa paperasse sans titre de super-héros, Hillary devrait étaler son intimité. Or Hillary a peut-être des ovaires de la taille du New Jersey, mais son goût de l’intimité, lui, approche le Canada. En gros, pour Hillary, chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. Ou en l’occurrence, Bill.
Il semblerait bien, finalement, que Bill soit un aimant à mouise. Si si. Quand même, la robe tâchée, vous ne lui ferez pas croire, à Hillary, que ce n’était pas de la shkoumoune de compétition, ça. Un chouïa méritée, certes, et sans les caméras braquées sur ses mains, elle aurait très probablement tranché le matériel du coupable avec une joie non dissimulée. Mais voilà, c’est du passé, tout ça, de l’eau a coulé sous les ponts, Bill ne peut plus faire flotter le drapeau sans pilule bleue, les risques ont drastiquement décru, et puis elle l’aime bien, quand même, le bougre. Les yeux de husky, sans doute. Toujours est-il que malgré tout, tout ça, c’est encore et toujours de sa faute, au husky. Et qui paye encore et toujours les pots cassés ? C’est Riri. Ben oui.
Voyez-vous, quand on a un mari assis dans le bureau ovale, on apporte un minimum d’attention à ce qu’il raconte. Il a beau chasser la croupe, il a du neurone au-dessus du pantalon, quand il n’est pas occupé ailleurs. Et puis il a côtoyé du beau linge, causé problèmes de société et guerre en Europe de l’Est, ça vous développe le sens de la réflexion, tout ça. Il a fait deux mandats, le bougre, il doit bien y avoir du fond sous son regard de chien polaire, non ?
C’est en tous cas ce qu’Hillary a supposé, naïvement, quand le bougre en question lui a demandé, un matin assis dans le lit conjugal, ce que bloody hell elle allait bien se prendre le chignon à utiliser une adresse mail de trois lignes avec 38 consonnes, 8 chiffres, 3 voyelles et douze symboles, plutôt que de conserver son riri.cli@yahoo.com. Simple, efficace, facile à retenir et à épeler. Enfin, darling, tu crois vraiment, que Poutine va faire l’effort de taper une adresse email de trois lignes ? A mon époque, on avait créé un serveur sur-mesure rien que pour pouvoir refiler une adresse facile à taper. potus@usa.com, ouais. Même Gorbatchev était capable de s’en souvenir après son quatorzième toast. Alors, il a raison ou pas ton Bibi ? Qui c’est qui va se simplifier la vie et faire économiser des frais de service à son copain le contribuable ? Et qui c’est qui va remercier la sagesse de son gentil mari en venant lui inspecter le cigare ?
Oui, Bill est quelqu’un de très cru, des fois que le grand déballage de la robe tâchée ne vous ait pas renseigné sur la chose. Et si Hillary n’a pas touché au cigare, elle a réfléchi. Hillary aime bien réfléchir. Et c’est là que le CV de son cher et tendre a bêtement pesé dans la balance, qu’elle s’est dit ma foi, c’est vrai riri.cli@yahoo.com, ça en jette dans la boîte mail. Si elle pouvait réchauffer les relations russo-américaines avec une adresse mail, elle aurait tort de s’en priver. Qu’est-ce-que ça pouvait bien changer, d’ailleurs ? Bill avait raison, simple question de bon sens.
Voilà. Elle a simplement oublié de prendre en compte le fait que son doux mari se moque des règles comme de la couleur de sa cravate, et que pire, il prend un malin plaisir à les faire plier. Hillary, elle, aime bien les règles. Si elle avait pris le temps de se pencher sur les obligations légales relatives à l’adresse mail d’une secrétaire d’état, jamais, au grand jamais, elle ne les aurait enjambées aussi cavalièrement. Sauf que là encore, son porte-poisse attitré a décidé d’intervenir.
Frustré de l’absence d’intérêt de sa moitié pour son cigare et la voyant perdue dans ses pensées, Bill a décidé de se rabattre sur les plaisirs solitaires. Au moment même où Hillary ouvrait son ordinateur pour se renseigner, Bill a allumé un cigare. Au lit. Avec une allumette, et sans ses lunettes restées sur la commode. Faut-il vous rappeler les ravages de la presbytie sur un homme de son âge ? Bill a frotté l’allumette avec succès, admiré la flammèche et approché son engin. Sauf qu’absence de lunettes oblige, il a mal estimé la distance. Le pauvre chéri s’est allumé la lèvre inférieure et a lâché l’allumette coupable dans un glapissement très peu présidentiel, envoyant valser le bâtonnet sur les draps de satin.
Inutile de vous dire qu’à l’irruption des services secrets face à un Bill nu comme un ver devant sa couche flambante, Hillary a vite refermé son ordinateur pour se concentrer sur l’extincteur et la Biafine. Et qu’après, elle a oublié. Aussi bête que ça. Et que le lendemain, il fallait décider, qu’elle a fait confiance à son cher époux, et que si c’était à refaire, Hillary laisserait très probablement rôtir l’époux en question avec son cigare dans les draps de satin.
Alors leurs histoires d’adresse email, franchement… et bien franchement, si elle pouvait leur expliquer sans perdre au passage une armoire de crédibilité, c’est avec plaisir qu’elle se délesterait de son secret. Malheureusement, la chose est aussi crédible qu’un Bill abstinent. Et Hillary tient à sa crédibilité, du fait d’un infime détail apparemment inconséquent mais finalement très conséquent, à savoir sa future candidature à la présidence des Etats-Unis supposément secrète mais très peu cachée.
Vous saisissez ? Si elle décidait d’accorder un minimum d’intérêt à ce qu’on appelle désormais pompeusement « l’emailgate », puisqu’il semblerait qu’aujourd’hui, aucun scandale ne puisse réellement vendre sa paperasse sans titre de super-héros, Hillary devrait étaler son intimité. Or Hillary a peut-être des ovaires de la taille du New Jersey, mais son goût de l’intimité, lui, approche le Canada. En gros, pour Hillary, chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. Ou en l’occurrence, Bill.
Il semblerait bien, finalement, que Bill soit un aimant à mouise. Si si. Quand même, la robe tâchée, vous ne lui ferez pas croire, à Hillary, que ce n’était pas de la shkoumoune de compétition, ça. Un chouïa méritée, certes, et sans les caméras braquées sur ses mains, elle aurait très probablement tranché le matériel du coupable avec une joie non dissimulée. Mais voilà, c’est du passé, tout ça, de l’eau a coulé sous les ponts, Bill ne peut plus faire flotter le drapeau sans pilule bleue, les risques ont drastiquement décru, et puis elle l’aime bien, quand même, le bougre. Les yeux de husky, sans doute. Toujours est-il que malgré tout, tout ça, c’est encore et toujours de sa faute, au husky. Et qui paye encore et toujours les pots cassés ? C’est Riri. Ben oui.
Voyez-vous, quand on a un mari assis dans le bureau ovale, on apporte un minimum d’attention à ce qu’il raconte. Il a beau chasser la croupe, il a du neurone au-dessus du pantalon, quand il n’est pas occupé ailleurs. Et puis il a côtoyé du beau linge, causé problèmes de société et guerre en Europe de l’Est, ça vous développe le sens de la réflexion, tout ça. Il a fait deux mandats, le bougre, il doit bien y avoir du fond sous son regard de chien polaire, non ?
C’est en tous cas ce qu’Hillary a supposé, naïvement, quand le bougre en question lui a demandé, un matin assis dans le lit conjugal, ce que bloody hell elle allait bien se prendre le chignon à utiliser une adresse mail de trois lignes avec 38 consonnes, 8 chiffres, 3 voyelles et douze symboles, plutôt que de conserver son riri.cli@yahoo.com. Simple, efficace, facile à retenir et à épeler. Enfin, darling, tu crois vraiment, que Poutine va faire l’effort de taper une adresse email de trois lignes ? A mon époque, on avait créé un serveur sur-mesure rien que pour pouvoir refiler une adresse facile à taper. potus@usa.com, ouais. Même Gorbatchev était capable de s’en souvenir après son quatorzième toast. Alors, il a raison ou pas ton Bibi ? Qui c’est qui va se simplifier la vie et faire économiser des frais de service à son copain le contribuable ? Et qui c’est qui va remercier la sagesse de son gentil mari en venant lui inspecter le cigare ?
Oui, Bill est quelqu’un de très cru, des fois que le grand déballage de la robe tâchée ne vous ait pas renseigné sur la chose. Et si Hillary n’a pas touché au cigare, elle a réfléchi. Hillary aime bien réfléchir. Et c’est là que le CV de son cher et tendre a bêtement pesé dans la balance, qu’elle s’est dit ma foi, c’est vrai riri.cli@yahoo.com, ça en jette dans la boîte mail. Si elle pouvait réchauffer les relations russo-américaines avec une adresse mail, elle aurait tort de s’en priver. Qu’est-ce-que ça pouvait bien changer, d’ailleurs ? Bill avait raison, simple question de bon sens.
Voilà. Elle a simplement oublié de prendre en compte le fait que son doux mari se moque des règles comme de la couleur de sa cravate, et que pire, il prend un malin plaisir à les faire plier. Hillary, elle, aime bien les règles. Si elle avait pris le temps de se pencher sur les obligations légales relatives à l’adresse mail d’une secrétaire d’état, jamais, au grand jamais, elle ne les aurait enjambées aussi cavalièrement. Sauf que là encore, son porte-poisse attitré a décidé d’intervenir.
Frustré de l’absence d’intérêt de sa moitié pour son cigare et la voyant perdue dans ses pensées, Bill a décidé de se rabattre sur les plaisirs solitaires. Au moment même où Hillary ouvrait son ordinateur pour se renseigner, Bill a allumé un cigare. Au lit. Avec une allumette, et sans ses lunettes restées sur la commode. Faut-il vous rappeler les ravages de la presbytie sur un homme de son âge ? Bill a frotté l’allumette avec succès, admiré la flammèche et approché son engin. Sauf qu’absence de lunettes oblige, il a mal estimé la distance. Le pauvre chéri s’est allumé la lèvre inférieure et a lâché l’allumette coupable dans un glapissement très peu présidentiel, envoyant valser le bâtonnet sur les draps de satin.
Inutile de vous dire qu’à l’irruption des services secrets face à un Bill nu comme un ver devant sa couche flambante, Hillary a vite refermé son ordinateur pour se concentrer sur l’extincteur et la Biafine. Et qu’après, elle a oublié. Aussi bête que ça. Et que le lendemain, il fallait décider, qu’elle a fait confiance à son cher époux, et que si c’était à refaire, Hillary laisserait très probablement rôtir l’époux en question avec son cigare dans les draps de satin.