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Melissa Colby fait défiler ses mails, le menton sur les doigts, ignorant les sons familiers mais envahissants du commissariat. Matt passe la tête par la porte et lui tend un café d’un air interrogateur. Elle sourit, reconnaissante.
Tiens. Encore lui. Elle clique sur le mail de Raph et le parcourt rapidement, presque agacée. Raph est adorable, certes, Chris et lui se connaissent depuis quinze ans, il vient les voir deux fois par an et amène toujours des macarons. Oui, d’accord. Mais tout de même.
S’il lui a déjà réclamé plusieurs fois de la documentation pour son fameux roman dont personne n’a jamais lu la moindre page, cette fois, il l’a obligée à dégoter une affaire classée vieille de huit ans, à en faire numériser tout le contenu avant de lui envoyer, ce qui n’entre pas tout à fait dans le cadre de la légalité. Tout ça parce que Raph ne supplie pas souvent, et qu’elle n’a pas eu le courage de dire non.
Il lui a expliqué ce qu’il espérait trouver, sa copine etc... Elle admire le dévouement. Et l’optimisme. Elle est également curieuse de suivre le dénouement de cette histoire, bien qu’elle ne croie pas une seconde au retour du tueur, puisque celui-ci est mort. Et elle va le lui prouver, à Raph, décide-t-elle en soulevant les piles de dossiers sur son bureau jusqu’à trouver le bon. Dût-elle y passer du temps.
D’ailleurs, ce sera le dernier service de ce genre, se promet-elle. Fini. Et il a intérêt à la créditer dans son bouquin, l’artiste maudit. Elle parcourt la liste des pièces du dossier, un léger sourire aux lèvres. Puis fronce les sourcils et soulève le téléphone.
Tiens. Encore lui. Elle clique sur le mail de Raph et le parcourt rapidement, presque agacée. Raph est adorable, certes, Chris et lui se connaissent depuis quinze ans, il vient les voir deux fois par an et amène toujours des macarons. Oui, d’accord. Mais tout de même.
S’il lui a déjà réclamé plusieurs fois de la documentation pour son fameux roman dont personne n’a jamais lu la moindre page, cette fois, il l’a obligée à dégoter une affaire classée vieille de huit ans, à en faire numériser tout le contenu avant de lui envoyer, ce qui n’entre pas tout à fait dans le cadre de la légalité. Tout ça parce que Raph ne supplie pas souvent, et qu’elle n’a pas eu le courage de dire non.
Il lui a expliqué ce qu’il espérait trouver, sa copine etc... Elle admire le dévouement. Et l’optimisme. Elle est également curieuse de suivre le dénouement de cette histoire, bien qu’elle ne croie pas une seconde au retour du tueur, puisque celui-ci est mort. Et elle va le lui prouver, à Raph, décide-t-elle en soulevant les piles de dossiers sur son bureau jusqu’à trouver le bon. Dût-elle y passer du temps.
D’ailleurs, ce sera le dernier service de ce genre, se promet-elle. Fini. Et il a intérêt à la créditer dans son bouquin, l’artiste maudit. Elle parcourt la liste des pièces du dossier, un léger sourire aux lèvres. Puis fronce les sourcils et soulève le téléphone.