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Il voulait savoir, il sait. Et avant Mag. Bon. Mais franchement, il aurait préféré… que Cassie n’ait jamais eu à supporter toute cette merde. Ouais. Un beau merdier.
Du haut de l’escabeau, Sylvain en est à sa huitième roulée en moins de trente minutes. Fabrice astique sa calvitie, affalé contre le radiateur. Même le teint doré de Jorge a perdu sa superbe, ratatiné sur un bidon de peinture avec son café.
Personne n’a l’intention de décamper la queue entre les jambes pour autant. Surtout, ont-ils conclu, qu’ils n’ont pas le profil. Trop de poils. Ils se contenteront de garder gonzes et marmots à l’œil, voilà ce qu’ils ont décidé, avec option garde rapprochée pour les patronnes.
Sylvain soupire bruyamment et noie sa dernière clope dans son café froid. Sacrée pilule à avaler, quand même.
— Eh, les mecs. Vous me devez du fric.
Sa voix résonne étrangement dans la pièce vide, mais il est temps de se sortir les doigts du cul, décide-t-il en se redressant. Continuer à vivre, comme a dit la boss.
— Et d’où on te doit du fric ? Proteste Fabrice. Le pari est vieux de trois ans et tu t’es planté toi aussi.
— J’ai parié sur la femme battue, c’est moi le plus proche. Toi avec tes histoires de protection de témoin, t’es dans les choux. Jojo carrément dans le caniveau, avec sa toxico.
— Alcoolique, s’insurge Jorge, quittant son bidon. Et je maintiens, elle tient trop bien l’alcool pour être honnête.
— Elle est anglaise, ricane Fabrice. C’est dans les gènes.
— Par ici la monnaie, bande de loosers.
Sylvain descend de l’escabeau la main tendue, satisfait. Sa terre ne cessera pas de tourner tant qu’il sera de garde, parole de scout imaginaire.
Du haut de l’escabeau, Sylvain en est à sa huitième roulée en moins de trente minutes. Fabrice astique sa calvitie, affalé contre le radiateur. Même le teint doré de Jorge a perdu sa superbe, ratatiné sur un bidon de peinture avec son café.
Personne n’a l’intention de décamper la queue entre les jambes pour autant. Surtout, ont-ils conclu, qu’ils n’ont pas le profil. Trop de poils. Ils se contenteront de garder gonzes et marmots à l’œil, voilà ce qu’ils ont décidé, avec option garde rapprochée pour les patronnes.
Sylvain soupire bruyamment et noie sa dernière clope dans son café froid. Sacrée pilule à avaler, quand même.
— Eh, les mecs. Vous me devez du fric.
Sa voix résonne étrangement dans la pièce vide, mais il est temps de se sortir les doigts du cul, décide-t-il en se redressant. Continuer à vivre, comme a dit la boss.
— Et d’où on te doit du fric ? Proteste Fabrice. Le pari est vieux de trois ans et tu t’es planté toi aussi.
— J’ai parié sur la femme battue, c’est moi le plus proche. Toi avec tes histoires de protection de témoin, t’es dans les choux. Jojo carrément dans le caniveau, avec sa toxico.
— Alcoolique, s’insurge Jorge, quittant son bidon. Et je maintiens, elle tient trop bien l’alcool pour être honnête.
— Elle est anglaise, ricane Fabrice. C’est dans les gènes.
— Par ici la monnaie, bande de loosers.
Sylvain descend de l’escabeau la main tendue, satisfait. Sa terre ne cessera pas de tourner tant qu’il sera de garde, parole de scout imaginaire.