Quand l'art se barre

        Cher Lecteur/trice, c'est un de ces jours. Ceux où tu as envie d'un truc, tu sais au moins ça, tu as envie d'un truc précis mais le hic, c'est que tu ne sais pas quoi. Si je t’expose ce drame métaphysique, ce n’est que pour t’expliquer comment, dans le planning millimétré avec tableau excel et planification à l’avance de ce blog (oui, tu as le droit de rire, je pouffe actuellement dans ma manche), j’en arrive à te parler d’artistes alors que c’était déjà, un peu, le thème de lundi. En résumé ? Je fais doublon parce que 1) j’avais envie de te parler d’un truc mais qu’il m’a fallu 5h pour arriver à la conclusion que ce truc, c’était ça, 2) c’est moi le boss (oui, tu as le droit de rire aussi, Lecteur/trice de mon cœur pitié ne pars pas) et 3) il est 14h35. Autant te dire que le Raconte-moi la mode, c’est encore râpé pour aujourd’hui.
        Causons donc art, mais causons outsiders. Toute une tripotée de gens au talent gros comme la fesse droite du père Noël, mais qui ont décidé que le bon vieux coup du pinceau sur la toile, c’était so 2000. Résultat ? Ca peint avec les doigts, ça sculpte le verre et ça crayonne sur les bouteilles, ça dessine en pancake ou ça grave en papier. Enjoy.

Ben young
http://brokenliquid.com/

Franchement la pierre et le burin, c'est comme téléphoner avec un fil. Manquerait plus qu'il nous sculpte des éphèbes naturistes à feuille de vigne, aussi. Non, le Ben Young est young, il est hype, il est néo-zélandais et il te crée de ses petites mimines de l'eau sculptée aux courbes hallucinantes. Le genre de sculptures que si je n'avais pas deux mains gauches et que j'étais millionnaire, je m'en achèterais une direct, sauf que là je l'aurais mauvaise de répandre l'art sur la carpette à la première chute. Ce qui tombe bien, puisque je ne suis pas millionnaire, comme quoi la vie c'est bien pensé.

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Diana Beltran Herrera
http://www.dianabeltranherrera.com/

Diana est jeune, Diana et belle et Diana découpe. Sauf que quand toi, tu t'ouvres les veines avec tes ciseaux ronds en voulant découper un bon de réduction, elle, elle sculpte des oiseaux en papier avec les plumes, et les serres, et le bec, et les ailes et les yeux. Alors oui, elle te donne envie d'avaler ton tube de UHU, parce que même en rêve, tes colibris ressemblent toujours à des avions. Mais je te jure que ça vaut le coup d’œil.

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Maude White
http://bravebirdpaperart.com/

Juste pour que les choses soient bien claires. Maude découpe à l'exacto. Oui, tu m'as bien lue, chaque écaille du dragon que tu vois, elle l'a patiemment découpée de sa petite main avec son petit cutter, inutile de te dire qu'à sa place, j'aurais joué aux fléchettes avec l'Exacto longtemps avant d'entamer la queue. Et ceci n'est qu'un extrait, va donc voir et n'essaye pas de faire la même chose.

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Zaria Forman
http://www.zariaforman.com/
https://artsy.net/artist/zaria-forman

Zaria peint avec les doigts. Oui, l'image ci-contre est une peinture, et oui, faite avec les doigts. C'est ça, comme quand tu collais la paume de ta main engluée de gouache sur des assiettes en carton pour réaliser des œuvres d'art, petit(e). Sauf que les siennes valent un poil plus cher et prennent un peu plus de temps mais sinon, tout pareil. 

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Aptitude
http://www.aptitude.co.uk/blog/album-covers/

Quand la com' s'enflamme, ça vaut son pesant de cacahuètes. En l'occurrence, un groupe de lascars a soulevé la question du « et si ». Oh, que j’aime cette question. Et si une pochette d’album n’était que la partie émergée de l’iceberg ? Et si le profil poético-maudit à mèche de Bieber n’était que la frustration de voir sa cavale au blanc d’œuf s’achever avec des menottes ? Et si le bébé de Nevermind était en pleine évasion aquatique ? Va et clique sur le lien, Lecteur/trice, puis sur le zoom au milieu de la pochette. Personnellement, mon horizon s’est agrandi d’un fou rire.

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Et là, clique, je t'en supplie. Tu vas découvrir un truc inoubliable, je ne t'en dis pas plus.