Dis, Lecteur/trice, c’est moi ou plus tu prends ton temps, plus le concept de la faille temporelle a tendance à s’étendre façon Bourgogne sur la nappe blanche ? Parce que je ne te cache pas, tout de même, m’être imaginée poster dix ou quinze jours après mon dernier post, quelque chose comme ça. No stress, d’accord, mais Robert a toujours besoin d’un minimum de planification, faudrait pas me le brusquer trop sous peine d’accident de sevrage. Et boum, trois semaines. Si si si. Trois semaines, dix degrés en moins et un paquet de feuilles mortes, un changement de saison et une pile entière de joyeusetés qui se profilent à l’horizon, sans ironie aucune puisque je parle de soirées cocooning bien au chaud, de promenades sous les arbres qui rougissent et cerise sur le planning, de remettre la main sur les boules de Noël. Si tu restes insensible face à tout ça, Lecteur/trice, sache que j’admire ton stoïcisme, personnellement je frétille comment un poisson dans de l’Orangina. Mais bref, trêve de confessions, tout ça pour dire que le temps a filé comme un iPhone dans la cuvette jusqu’à ce que je retombe sur ma collection de coquilles. Tu sais, celles que je compile à chaque fois que Robert le neurone quitte son poste et laisse mes doigts swinguer en roue libre sur le clavier ? Là, j’ai réalisé que ça faisait trois semaines et que je te livrerais bien un nouvel épisode de délirium clavium, comme ça, juste pour le plaisir de partir en vrille le temps d’un post. A très vite, Lecteur/trice, moi, j’ai un bonhomme de feuilles mortes à construire. L’apertitif Quand Néfertiti prend l’apéritif, on sert du scarabée roulé et du smoothie de roseau, autant te dire que ça swingue sévère sous la pyramide. Ça s’appelle un apertitif, c’est autrement plus classe que le combo Pastis et roulé saucisse, et si tu tombes dans un bon jour, tu peux même faire tomber la toge pour te faire masser par le goûteur. Le poilon Tu connais le pilon, cet instrument ultrasophistiqué qui concasse de la noisette en mode gourdin préhistorique ? Alors tu vas bien visualiser le poilon, également nommé le pilon ultime. Deux mètres de haut, 50 cm de diamètre, taillé dans un poil de Jupiter perdu lors de sa dernière chasse à la nymphette, ça te concasse du baobab en trois poussées. Les keufs Mais quel est donc le problème avec les keufs, me diras-tu ? Aucun, sauf quand tu les ajoutes à une pâte à gâteau à la place des œufs. Le képi se mixe très mal et je ne te cache pas que la recette des keufs à la diable, bien que tentante, coûte cher en amendes. Pardon, en amandes. Les chapeaux de roux Démarrer sur les chapeaux de roue, fastoche, le pied sur l’accélérateur et fonce titine. Mais démarrer sur les chapeaux de roux, laisse-moi te dire que le challenge est sacrément plus ardu, rapport au fait d’amener la voiture sur le béret de deux rouquins rarement coopératifs. En fion de journée Toutes mes excuses, Robert a parfois le sens de l’humour ras-les-pâquerettes. Étant malheureusement l’hôte dudit neurone décadent, je dois t’avouer étouffer encore deux ou trois hoquets de rire en me disant que j’ai failli souhaiter une bonne fion de journée à un client, même si techniquement, on aura beau dire, l’expression n’est pas totalement volée : l’apéritif de fin de journée, ça fait toujours du bien par où ça passe, et ça finit forcément par… bref. Couché, Robert. L’apéritof Troisième fois que je te parle apéritif, je sais, c’est grave. Mais franchement, tu le visualises, l’aperitof ? C’est la version 2016 de l’apéritif, tu immortalises chaque gorgée à bout de bras avec ton smartphone, voire ta tablette si tu es joueur, voire ton ordinateur portable si tu es ouf. Tu ne sais pas ce que tu bois et tu finis avec le décolleté hydraté au Martini, vu qu’il est très complexe de viser le gosier via l’image d’un écran de portable, mais c’est soooooo tendance sur les réseaux sociaux, hashtag aperitof. Faire livrer des sœurs Oui, là, je crois que ce cher Robert nous a pondu un winner, dans le genre coquille qui dérape. Parce que vraiment, j’aimerais bien voir, de mes yeux, la tête d’Anastasia qui au lieu de se faire livrer des fleurs par son Grey, désolé d’avoir forcé sur la cravache, se fait livrer des sœurs, un joli bouquet de demoiselles vaguement perplexes. Avec au choix, l’option sœurs fraîchement coupées, florissantes et épanouies, ou l’options sœurs de la veille, moins chères mais un brin fripées et sacrément plus épineuses. De là à visualiser cette chère Anastasia, assaillie par les épines vengeresses d'un bouquet de sœurs, furieuses d’avoir été arrachées à leur série préférée pour compenser l'enthousiasme de Christian à la cravache, ne subsiste qu’un pas que je ne franchirai pas. Pas à voix haute, en tous cas.
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Cher Lecteur/trice, le temps des explications est arrivé. La vérité vraie, le pourquoi du comment je fais ma réapparition dans les méandres du net en septembre, moi qui suis partie en juin en te donnant rendez-vous en juillet… Là, tu t’attends à ce que je t’annonce avoir été enlevée par Ryan Reynolds, avoir échoué sur une île déserte ou perdu mes dix doigts dans un accident de smoothie. Je suis au regret de te décevoir, je n’ai pas appris à taper à l’ordinateur avec les orteils.
Non, la vérité vraie, puisque j’ai juré-craché de te la livrer, c’est qu’en partant, j’ai coupé absolument toutes les notifications possibles et inimaginables dans l’intention de profiter de mes vacances. Ça marche très, très bien. Tellement bien que trouver quoi dire, en rentrant de vacances et en recevant les dernières infos façon cocotte en fonte dans la face avec élan, m’est apparu simplement insurmontable. Tellement bien, aussi, que je n’ai pas vu pousser le baobab dans la paume de ma main, et que je n’ai même pas eu vraiment honte de faire l’autruche tout l’été comme si je ne voyais pas le temps passer. Me voilà donc bien penaude une fois septembre venu, ravie de te retrouver mais avec la ferme intention de prendre dorénavant plus de temps pour… euh… méditer sur le sens de la vie en sirotant un Oasis ? Interpréter la forme des nuages les orteils dans la pelouse ? Lire jusqu’à la gueule de bois littéraire ? Cuisiner bio/veggie/healthy, parce qu’il est plus que temps de me conformer aux clichés de la bobo bientôt quarantenaire qui parle à ses plantes vertes ? Comme tu le vois, je suis débordée d’idées pour arrêter d’être débordée, au moins la moitié du temps, c’est ma bonne résolution de l’été. Comme quoi le baobab dans la main, ça sert à quelque chose. Et si tu te demandes où je veux en venir, moi et mes digressions caoutchouteuses, j’ai simplement décidé de poster moins souvent, sans planning prédéfini, quand ça me chante plutôt que quand il le faut, parce que mon neurone psychorigide s’est juré de poster tous les lundis. Prends ça dans ta synapse, Robert (pour qui n’a pas suivi, Robert est mon plus vieux neurone, endurant mais sacrément borné, à qui je cause beaucoup. Un jour, je te compilerai les aventures de Robert le neurone, que tu comprennes à quel point je suis allumée du ciboulot). Je digresse encore ? C’est la faute de Robert. Alors bref, voilà, on est quand même en septembre et Ryan, ce ne sera pas pour cet été. Je reviens donc avec joie mais sans contraintes, bien décidée à me la jouer rebelle du blog sans calendrier, tout ça pour mieux ouvrir les yeux, aussi, sur la vie sans clavier. Ps : à ma décharge, tout de même, je précise que je supporte la chaleur comme un pot d'Haagen Daz. Chaque épisode caniculaire s’étant successivement abattu sur notre doux pays (soit en ce qui me concerne, sitôt dépassés les 28 °C...) m'a ainsi réduite à l'état de flaque, et sache, Lecteur/trice, que la flaque tape très mal à l'ordinateur. Je n’exclus donc pas totalement l’éventualité que mes neurones ne soient pas plus libres qu’avant, mais simplement fondus. Cher Lecteur/trice, j’avais prévu, aujourd’hui, 10 bonnes raisons de dire merci papa. Sauf que… sauf que je suis restée comme un saule (tu sais, immobile comme un tronc avec les cheveux qui volètent sous la brise glaciale de ce beau mois de juin) devant ma feuille blanche (virtuelle), stupéfaite par mon incapacité à faire des généralités sur les papas.
Le statut de mère a bougé de quoi, 3 mm en 3000 ans : en gros, elles ont le droit de travailler et de ne pas culpabiliser de travailler. Les pères ? Vas-y, regarde, toi, et dis-moi : tu y arrives, à comparer ton père avec un autre du même âge que toi ? En ce qui me concerne, j’ai galéré de longues minutes avant d’arriver à cette conclusion : la génération de mon géniteur et ma propre génération de papas sont deux espèces différentes. Pour tout t’avouer, je n’ai trouvé qu’un trait qui aurait traversé les décennies : ils endurent les coups de pied dans les roustons sans broncher, ou du moins sans les rendre. Et encore, on parle en décennies, je ne suis pas certaine qu’un bambin heurtant par hasard les attributs royaux au moyen âge ne se serait pas pris un aller-retour avec élan avant d’aller dormir dans l’étable. Voilà. Sur ces considérations métaphysiques, j’en profite pour t’annoncer que je pars en vacances dans 10 jours, que comme avant chaque vacance, je suis en mode « le travail c’est la santé, dormir c’est très surfait » (les joies du freelance sans congés payés, faut compenser avant de partir), et que je vais rester en apnée du travail jusqu’au jour de mon départ. Je préfère donc ne pas miser sur un post la semaine prochaine, qui risquerait de ressembler un peu trop aux élucubrations éthyliques d’un fan de foot en fin de soirée, et te dire que je te retrouve bon pied bon œil dans un mois. Bonnes vacances à toi si tu pars, Lecteur/trice, sans quoi tu auras le droit de me narguer quand je reviendrai et que toi, tu partiras. Croix de boix croix de fer, si je mens je vais en enfer. Cher Lecteur/trice, il faut qu’on parle. Parce que tradition judéo-chrétienne, héritage qui pèse du lourd, pêcheur un jour, pêcheur toujours, d’accord. Mais s’excuser est souvent plus qu’une habitude, c’est un sport national pour la plupart d’entre nous. Que celui ou celle (encore que… la tendance ne serait-elle pas diablement plus féminine que masculine ?) qui n’a jamais lâché un piètre « désolé » en se faisant rouler dessus par un caddie me jette la première baffe. Sauf qu’en tant que sorry-addict réformée, je me vois dans l’obligation, aujourd’hui, de pousser un mini coup de bouche (oui, on est très polis sur ce blog, histoire d’éviter un-euro-dans-la-tirelire-à-gros-mots). Laisse-moi t’expliquer in situ. Ps : je t’ai ressorti le moodboard grisouille que je n’ai pas osé te proposer la semaine dernière, rapport au retour de la météo couleur dépression. Ne m’en veux pas. CAS N°1 Tu es malade/tu te casses un poignet/tu te colles un tour de rein digne d’une nuit avec Rocco Siffredi. Le médecin t’arrête une semaine et t’envoies faire des tests. Option a) Tu t’excuses auprès de ton boss, tu t’excuses auprès de tes collègues, tu t’excuses auprès du médecin et du laborantin, tu t’excuses auprès des gens qui viennent te voir, parce que bon sang de bois, tu aurais quand même pu prévoir ton coup et tomber malade pendant les vacances, le premier venu sait que planifier un virus ou négocier la peau de banane, c’est fastoche. Si la boîte coule et que le trou de la Sécurité Sociale atteint le noyau terrestre, ce sera forcément ta faute. Option b) Tu te dis que c’est pas de bol. Mais que ça arrive à tout le monde et que d’ailleurs, ça va te permettre de finir ton puzzle de 3000 pièces/trier tes feuilles d’impôt/repriser les chaussettes du petit dernier. Ô joie, mais sans fouet. CAS N°2 Tu avances d’un bon pas sur le pavé, le cerveau encombré de listes de choses à faire, de délais impossibles à tenir et de buts impossibles à atteindre. Un inconnu en Birkenstock te colle un coup d’épaule au passage piéton et t’écrase l’intégralité des orteils gauches. Option a) Tu lèves les deux mains en mode « mes plus plates excuses, j’aurais dû entendre arriver vos délicates sandales et me garer les orteils, voire me faire renverser par une voiture et traverser en-dehors des clous, plutôt que de perturber votre royal trajet », en murmurant « pardon désolé(e) pardon », pour le triple effet flagellation. Option b) Tu plantes le regard dans celui du malotru que tu croises, tu lances ton sac en arrière pour lui éclater une côte l’air de rien, et là, seulement, tu dis « oh, pardon ». Et bonté chagrine, que ça fait du bien par où ça passe. CAS N°3 Tu as fait une boulette, parce que soyons lucide, tu es humain(e), et que l’être humain grandit une boulette après l’autre. Option a) Tu décides que tu n’es vraiment qu’un(e) misérable vermisseau qui ne mérite pas la bienveillance de la victime de ta boulette. Victime qui elle, jamais, au grand jamais, n’aurait agi de la même façon, rapport au fait que tu es un être humain méprisable. Tu acceptes l’idée de te réincarner en cafard et tu t’excuses en te prosternant dix-huit fois avant même de dire bonjour, puis tu te rattrapes en offrant l’apéro à vie à ta victime. Avec séance d’excuses comprise à chaque toast. Option b) Tu dis pardon. Une fois. Tu t’expliques, tu payes ta tournée et tu passes à autre chose, vu que si ta victime est incapable d’accepter des excuses sincères, elle se réincarnera en cafard, pas toi. CAS N°4 Tu es en pleine réunion professionnelle, de celles qui si tu écoutes les boss, sont essentielles à la marche du monde et à l’arrivée de ta fiche de paye. Le pollen te rattrape en plein discours du patron, et tu éternues façon corne de brume dans la nuit. Option a) Enfer et damnation, tu es maudit(e), tout le monde va ricaner dans ton dos pendant des mois, le patron va te prendre en grippe, ta carrière est finie. Tu es vraiment la plus quiche des tartes, à ne pas savoir contrôler tes sinus. La prochaine fois, tu t’étoufferas dans ta morve plutôt que d’oser une manifestation corporelle aussi choquante. En attendant, tu piques un fard monumental en rêvant de te liquéfier sur le lino, et tu adresses un regard navré à la salle avant de te confondre en excuses honteuses à la sortie de la réunion. Option b) Fuck off. Tu as le nez qui gratte et pas de mouchoir sous la main, tu ne vas pas en plus t’excuser de respirer. Si tu es dans un mauvais jour, tu t’essuies sur le blazer du voisin. Je sais, Lecteur/trice. Ça parait bête. Mais pour avoir perdu à peu près deux années de vie en excuses inutiles et pour entendre encore aujourd’hui les gens autour de moi s’excuser de vivre, j’avais envie de te dire que tout est bien plus simple avec deux règles de base : ne jamais s’excuser pour quelque chose que tu ne peux pas contrôler, et toujours s’excuser en cas de boulette, mais jamais plus d’une fois. D’une, c’est bien meilleur pour l’estime de soi que le fouet quotidien. De deux, une excuse sincère a toujours plus de poids que dix lamentations avec trémolo. De trois, le temps que tu ne perds pas en excuses, c’est du temps en plus à l’apéro. Cher Lecteur/trice, je t'ai déjà fait le coup du joker, dis? Je crois bien, en plus. Mais voilà, figure-toi que je suis dans l'obligation, suite à des circonstances presque indépendantes de ma volonté (et puisque je sens bien que tu es dans un jour extrêmement charitable, rapport au premier rayon de soleil depuis dix jours, tu ne t'attarderas pas sur le presque), d'annuler le post du jour.
Bon d'accord. En fait je ne l'annule pas, je ne l'ai pas fini, et ce pour deux raisons: d'une, j'ai eu le choix ce weekend entre m'enchaîner à l'ordinateur ou me laisser entraîner sur le toboggan par un petit doigt potelé. De deux, je pars en vacances à la fin du mois, ce qui fait que les instants sans petit doigt potelé sont remplis façon pastèque dans un string. Alors voilà. Non seulement je viens à toi dénudée du post, mais en plus, le moodboard que j'avais préparé à l'avance était du genre gris et brumeux, ambiance déluge de fin du monde, ode à la belle semaine qui vient de s'écouler. J'ai donc pioché dans mes dernières réserves pour te fabriquer un truc un peu plus joyeux au détriment des mots, et je retourne fissa tenter de faire rentrer la pastèque dans le string. Belle semaine à toi, Lecteur/trice, et gare aux coups de soleil. …de dire merci maman
Cher Lecteur/trice, le joyeux boxon du jour est un défi de taille. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas compris la moitié des questions que ce cher internaute a posé à Google. Ce qui ne risque pas de m'arrêter, tu me connais, mais m'oblige à wikipédier à mort, et d’une, empiète sur mon planning de retour de weekend en ce début de Roland Garros, de deux, me rend certes un peu moins cruche, mais m’encombre sacrément le cortex. Le drame, quand tu n'aimes ni l'alcool ni la drogue, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de pratiquer le ménage neuronal : Kinder et Oasis attaquent sacrément moins le cerveau qu'une bonne cuite à la vodka Tagada. Résultat, c’est le boxon dans ta boîte crânienne.
Comment Kim Kardashian est devenue célèbre En laissant son Ken filmer son épilation intégrale du maillot avant de poster le film sur internet, dans un but purement scientifique, s'entend. Comment ken Avec Barbie. Comment klaxonner dans GTA 5 Si GTA 5 était une voiture, je te dirais en baissant la vitre avant d'hurler "tu la bouges ta poubelle ", mais puisqu'il s'agit d'un jeu vidéo (et je n'ai même pas eu besoin de wikipedier, admire) je te dirais en envoyant ta voiture virtuelle dans celle du goujat que tu voulais klaxonner. C’est du virtuel, on ne va pas passer trois heures à chercher le bon bouton quand on peut jouer aux auto-tamponneuses. *sinon, GTA = Grand Theft Auto, jeu vidéo culte* Comment kick les bot cs go C'est simple, tu secoues très fort ton pied vers l’avant, jusqu'à kicker tes bottes go dans le cs (alias Colon de Scélérat, technique parfois vulgairement appelée coup de pied botté en cul de con). Très utile quand on n’a pas de voiture et qu’on voudrait bien klaxonner l’abruti qui grille la file d’attente. *sinon, il s'agit de virer les robots dans un jeu de tir nommé Counter Strike pour ne conserver que des vrais joueurs dans une équipe, il m'a fallu wikipedier ET googliser, je ne suis même pas sûre d'avoir tout compris, je me sens officiellement bas been. Cher geek, sens-toi libre de me corriger. Comment kakashi perd son sharingan C’est que ce pauvre Kakashi a commis une erreur de débutant : il a sorti son sharingan sans laisse. Sharingan qui, pendant que Kakashi observait une Mini klaxonner façon GTA dans le flanc d’une Audi, a emballé le chihuahua des voisins. Depuis, le fidèle sharingan refuse de quitter la couche de sa dame et leur portée de sharihuahua. Kakashi est très mécontent, rapport au fait qu’en plus d’avoir perdu son chien, il paye une pension alimentaire aux voisins. *sinon, ce cher Kakashi est apparemment un Ninja badass du manga Naruto, et le sharingan est une pupille permettant une perception extra-sensorielle. Ne m'en demande pas plus, c'est encore plus compliqué que la déclaration d'impôts. Comment kon fait Komme Kim Kardashian, option doublure pour les timides.Plan b, demander à Kakashi de filmer son sharingan avec dame chihuahua, parait qu’il y a un marché. *sinon, on achète un dictionnaire. Comment kicker Replier délicatement la jambe non porteuse dans la position du flamand rose assoiffé, puis la déplier d'un geste sec en position de yogi décomplexé. Claquage en option. Fonctionne à merveille pour calmer les ardeurs de Kakashi qui joue à GTA 5. Comment kicker quelqu’un sur Skype Arriver à pas de loups derrière la personne à kicker, se positionner à distance de jambe, moins 10 cm, et attendre le début de la conversation Skype. Reproduire ensuite le combo flamand rose/yogi à la hauteur souhaitée, avec une prédilection pour le fauteuil de bureau à roulettes. *sinon, si j’ai tout compris et rien n’est moins sûr, il s’agit de virer quelqu’un d’une conversation de groupe sur Skype. Moi j’ai bien envie de te dire « raccroche nom de dieu », mais bon. Comment Kylo Ren a eu le casque de Dark Vador Il l'a troqué contre son costume de Spiderman. Dark en avait ras la cape de se fringuer en noir. Comment kidnapper yandere simulator On est d'accord, les voisins n'auraient jamais dû faire raquer Kakashi pour la pension alimentaire. Et puisque klaxonner leurs vélos de la pointe de son 4x4 n’a pas suffi, Kakashi a opté pour une solution radicale : épicer la prochaine livraison de jus bio-détox-tendance de la famille avec une bonne dose de somnifères pour kidnapper la dame chihuahua, élégamment nommé Yandere Simulator, son sharingan et la portée entière de sharihuahua. * sinon, Yandere Simulator est apparemment un jeu vidéo dans lequel tu contrôles "une étudiante jalouse, lunatique et sadique qui a décidé d'assassiner quiconque prétend monopoliser l'attention de celui qu'elle aime" (le pitch était bien trop vendeur pour ne pas te le livrer tel quel). Donc forcément, quand tu assassines à tour de bras, tu kidnappes comme tu changes de chaussettes. Cher Lecteur/trice, j’ai, cette semaine, eu la chance inouïe d’aller faire renouveler ma carte d’identité. Et non, je ne vais même pas cracher mon fiel sur l’administration, d’une parce que je ne peux pas décemment m’en prendre toujours aux mêmes, de deux, parce que l’affaire a été pliée en cinq minutes chrono grâce à un gentil jeune homme. Et ce, en dépit de son regard perplexe quand j’ai retiré un stylo de mon chignon pour signer le formulaire. Non, j’ai plutôt envie de te parler de photo d’identité. Parce qu’on oublie, d’une fois sur l’autre, le drame que peut représenter la chose. Et parce que le SSPTP, syndrome de stress post-traumatique du Photomaton, est bien trop souvent sous-estimé. Tout commence quand on te dit d’amener deux photos d’identité. C’est là que tu te souviens de ta dernière fois, celle où la charmante employée de la préfecture t’a renvoyée faire des photos d’identité deux fois, la première fois parce que tu avais une frange, la seconde parce que tu souriais, et le tout parce qu’il était apparemment impossible à son cerveau de traiter les deux informations d’un seul coup. Soit trois Photomaton à 5€, dont subsistent deux planches inutilisables pour des documents officiels et deux photos de la troisième, avec un œil à moitié fermé et la coiffure de Tintin (quiconque a déjà essayé de faire tenir une frange loin de son front sait de quoi je parle). Conclusion ? Ah mais non, ricanes-tu avec la sagesse de l’inconscience, cher gouvernement, tu ne m’obligeras pas à passer 10 ans de plus avec une tête de psychopathe sur ma carte d’identité. Photomaton, accroche-toi à tes boulons, j’arrive. …d’aimer les photomatons
Cher Lecteur/trice, suite à un terrible concours de circonstance, je suis au regret de ne te fournir, pour aujourd'hui, qu'un furtif coucou opiacé. Concours de circonstance, parce que le soleil du week-end a manifestement poussé Robert, mon neurone, à arrêter de pédaler pour mieux se liquéfier sous les UV, avant de réaliser dans un hurlement d'horreur, le dimanche soir à 22 h, qu'il avait laissé le post de la semaine choir dans une faille temporelle. En gros, Robert s'est doré la pilule et a complètement oublié le post. Oui oui. Honte à toi, Robert. L'ennui, c'est qu'une fois Robert face à son méfait (autrement dit, le nez dans sa mouise), il n’a vu d’autre solution que de sortir le fouet pour punir son manque de professionnalisme flagrant. Et Robert s’est pris pour Christian Grey, Robert s’est emballé, il a rayé la peinture. D’où les travaux de rénovation en cours depuis hier soir derrière ma tempe droite à coups de perceuse à percussion, à peine atténués par une jolie pilule aux couleurs du printemps, censée transformer la perceuse en chat ronronnant. Qu’est-ce-que j’essaye de te dire ? Allô lundi, bobo, migraine carabinée, joker, no post et vivement le weekend. Ah, et Robert, tu crains de la synapse. Cher Lecteur/trice, nous vivons dans un monde merveilleux. Dans lequel d’une, les jours fériés tombent un dimanche (non, je ne digère pas, comment personne n’a pu penser à prévoir de sauter le weekend pour les jours fériés ??), de deux, la presse fashion n’a de cesse de te simplifier la vie. Tu te demandais bien, je le sais, si tes Méduse en plastique s’assortiraient mieux avec ton short en jean trop grand ou ta robe d’été trop petite. Je te comprends, moi aussi, ça m’empêche de dormir. Je te rassure donc avec joie, la mode a trouvé mille fois mieux pour frimer sitôt le thermomètre en hausse, et je ne pouvais pas, humainement, me retenir de le partager avec toi. C’est simple, dans ces cas-là mon quinzième degré perfide part en roue libre : si je ne sors pas mes mauvaises vannes, je m’étouffe dessus. Dis-toi donc qu’en me lisant, tu me sauves la vie, et qu’en plus, tu vas découvrir quoi porter cet été. Tu en as, de la chance. Les mulesAttends, attends, je te vois déjà filer dans le placard à la recherche de tes charentaises, je suis donc dans l’obligation de t’avertir : la mule fashion de l’été n’a rien du chausson à carreaux, encore moins de la paire de ballerines aux talons écrasés que tu enfiles en douce pour aller chercher le courrier. Non, la mode a décidé de te faire redécouvrir la mule en cuir pointue façon babouche. Autrement dit, la mule d’agent secret, celle qu’un simple lancer de jambe trop vigoureux suffit à projeter en avant, huilée par la transpiration du pied moite occupant la chose. De quoi percer une jugulaire en mode missile, ni vu ni connu, vu qu’après une heure pieds nus dans du cuir, c’est hammam gratuit côté orteils. Le kick flareOui, je sais. Ils ne savent plus quoi nous trouver comme nom pour réinventer le denim. On t’a fait le coup du boyfriend déchiré façon attaque de chihuahua enragé, puis celui du pattes d’eph renommé flare, façon seventies et qui ne va qu’à Victoria Beckham en période de régime végé-crudivore. Sache qu’ils ont fait des petits. Accueille donc comme il se doit le denim qui ne va qu’à Victoria Beckham attaquée par un chihuahua en période de régime végé-crudivore : un jean pattes d’eph coupé au-dessus de la cheville façon Freddy Krueger couturier, avec fils qui traînent et bord asymétrique. Je ne te ferai pas l’affront de commenter, je te laisse imaginer l’effet cuisse de grenouille versus Robinson Crusoé, la métaphore m’étouffe. La claquette sandaleParce que le retour de la Birkenstock, on te l’a déjà fait. Et que le retour de la claquette de piscine, on a osé te le faire, si, je te jure, même si en dépit des efforts désespérés des magazines, la tendance n’a – étonnamment, hein – pas envahi les rues civilisées.
La fashion a donc compris que tu n’étais pas mûre pour le pied de maîtresse nageuse sur le pavé citadin et mis de l’eau dans sa gnôle, en te proposant un hybride Birkenstock-claquette de piscine des plus sexy, façon semelle en parpaing de 5 cm et bride décorée pour noyer le poisson. La bonne nouvelle c’est qu’en cas d’agression, une claquette dans sa tronche et l’agresseur part en couinant. La mauvaise c’est que tu ressembles à un Hummer mal déguisé en Ferrari, de quoi emballer du lourd, mais pas du fin. |
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Mars 2018
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