Cher lecteur/trice. Si tu habites en province, tu me mépriseras sans doute après ce post, mais il est temps que tu saches. Mamzette à confesse, c’est pour aujourd’hui.
Moi, parisienne? Pfff. L’insulte. Que nenni! La province, le rêve ! A moi les espaces verts, les gens aimables et la conduite zen, les restos de quartier et les places de parking, les serveurs qui sourient, le bus avec de la place, les loyers raisonnables et le bio à prix d’ami. Ça, c’est ce que j’ai proclamé haut et fort durant mes quinze ans de vie parisienne. Mais voilà, la vie est quand même, soyons honnête, un tout petit peu une pouffe. Parfois, elle te prend au mot juste pour le plaisir de te mettre le nez dedans, et me voici donc en province. Bien obligée d’affronter les faits. J'adore le vert, surtout quand il me manque. Je débarque dans les magasins à 13h, furieuse de les trouver fermés. Je suis aimable comme un putois au volant, je reproche aux arbres de manquer d’architecture et aux cerfs de manquer de style. Je déteste prendre la voiture pour aller chercher du pain. Il y a vraiment des cons partout, y compris en province, pas un japonais qui livre là où je suis, le taux de renouvellement des expos dans les musées approche le néant, le choix de magasins… passons. Oui, je suis mauvaise langue, parce que c’est génial, la province, si, vraiment. Mais pas pour moi, pauvre âme pervertie par les lumières de la grande ville, aux poumons encrassés de goudron et aux yeux avides de mouvement. Je suis en manque, Lecteur/trice. Ne me juge pas.
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Mars 2018
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