Le monde va mal. Conséquence : la mode est au grunge et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les trentenaires comme moi, à qui la résurgence des chemises à carreaux et Doc Martens ferait presque croire au retour de l’insouciance adolescente. Attention, j’ai dit l’insouciance. Pas les boutons, pas la peau grasse, pas les bégaiements bovins en présence de poils et de testostérone, parce que c’est l’avantage des souvenirs, on a le droit de trier.
Donc oui, le monde va mal, et le retour du grunge représenterait la nouvelle génération no future abonnée aux CDD et à la recherche d’emploi, aux coups d’un soir et à l’absence d’espoir. L’absence d’espoir ? Mais qui peut vivre sans espoir ? Pas moi, en tous cas, et je revendique haut et fort mon droit à la dualité. Oui, CDD, recherche d’emploi et monde pourri, mais pleine d’espoir. On peut être réaliste et optimiste à la fois. Du grunge et des fleurs, le jean troué mais pas les cheveux gras, des Docs Martens cloutées et un pantalon fluo, oyez oyez, le grunge nouveau est arrivé ! Nirvana chez les Polly Pocket parce que quand même, il reste deux-trois jolies choses dans ce monde au cœur du merdier le plus noir et que sans ça, je ne vois pas ce qui nous ferait persister à avancer. Voilà ce que j’en dis, moi, et tout ça pour quoi ? Pour vous dire que cinq nouveaux chapitres de La Boucle sont en ligne dans la catégorie "read me", nous amenant au chapitre dix. Non, aucun rapport. Mais ça c'est l'influence grunge, on casse les codes.
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Mars 2018
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