Mamzette
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10 bonnes raisons…

22/2/2016

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Cher Lecteur/trice, nous y voilà. Je suis présentement installée dans mon nouveau palais (un hôtel particulier en plein Paris avec laquais, jardin et caniches), et tu serais en droit de te dire, après deux semaines d’une honteuse absence sous prétexte d’emballer et de déballer des cartons, que je t’ai préparé dix-huit articles d’avance, trente-deux moodboards et ving-cinq idées de secours.
Sauf que ça, c’est soit mal me connaître, soit sous-estimer le pouvoir chronophage du déménagement. Dans un cas comme dans l’autre, même résultat : on est dimanche soir et je te prépare ton post à la dernière minute, abreuvée de ma bombonne d’Oasis anti-dépressive. Bref, je te cause, je te cause, mais il est temps d’entamer la seconde partie de l’histoire, après 10 bonnes raisons de faire des cartons. Bienvenue dans le cœur de l’affaire, Lecteur/trice, et dis-moi si ça te rappelle des souvenirs.

​… de déménager

  1. Parce que quand tu déménages, tu rencontres tes voisins. Et qu’il y en a qui trouvent que c’est une bonne idée, de commencer à te raconter leur vie pendant que tu te ruines le vernis à ongles pour essayer d’ouvrir le schmilblick où est planqué le compteur électrique, au téléphone avec la nana d’EDF et à l’exact moment où débarque le technicien de la fibre optique. Tu crois que ça la freine ? Nooooon. Elle enchaîne sur son quatrième mariage et la mauvaise insonorisation du plancher.
  2. Parce que quand tu déménages, il te faut trois jours, mille-huit-cent-quatre-vingt coups de cutters et dix-sept cartons ouverts pour retrouver une casserole. Ensuite, tu peux partir à la recherche de la passoire et envisager de te cuisiner des coquillettes au quinzième jour.
  3. Parce que quand tu déménages, tu redécouvres les joies de l’administration, où le mystère de ces informations que tu communiques une fois, deux fois, trois fois, et pour lesquelles on te rappelle en te disant que tu aurais dû les communiquer. Le pire, c’est que pour éviter de te voir mettre en attente une fois de plus, tu t’excuses platement en bouffant le fil de tes écouteurs.
  4. Parce que parfois, quand tu déménages, tu perds les pieds de ton sommier. Oui, ça arrive. Et que dans ce cas, tu en commandes, pour te rendre compte au moment de les visser que ce ne sont pas les bons. Que du coup, tu les renvoies, puis tu en recommandes d’autres après triple vérification, et que ce ne sont toujours pas les bons. C'est là, seulement, après deux heures de négociations infructueuses entre un sommier et un tournevis, que tu réalises à quel point le côté japonisant du sommier sur le parquet est ultra-tendance.
  5. Parce que parfois, quand tu déménages, tu passes de la baignoire à la cabine de douche. Et que quiconque a déjà essayé de faire une coloration sur des cheveux longs tête en avant dans une cabine de douche, sans rebord de baignoire pour s’appuyer, sait que le dieu lumbago est trop puissant pour recommencer.
  6. Parce que quand tu déménages, tu décides souvent de décorer les murs. Et que bêtement, tu n’as pas pensé plus tôt à vérifier si par hasard, les murs ne seraient pas faits de 5 mm de plâtre sur 50 cm de béton increvable, avant de manquer te crever un œil parce que le clou rebondit sur le mur.
  7. Parce que quand tu déménages, ce ne sont pas les fringues que tu ranges en premier. Et vu que tu as déjà passé deux semaines en jean troué avec le même tee-shirt après avoir fait trop de cartons trop vite, tu peux ajouter deux semaines de plus dans ce même tee-shirt désormais déchiré après avoir croisé un cutter zélé. Autant te dire que ta sexytude fait péter les scores.
  8. Parce que quand tu déménages, tu dois monter des meubles Ikéa. Tu crois que c’est ça, le pire ? Non. C’est quand les autres décident de t’aider et de monter tes meubles Ikéa, persuadés que si le montage d’une étagère leur a posé problème, monter un canapé d’angle convertible est totalement à leur portée.
  9. Parce que quand tu déménages, tu as de drôles de priorités. Tu te retrouves à racheter des ampoules avant l’aspirateur, en te disant naïvement que le balai fera bien l’affaire. Laisse-moi te dire que le balai sur un tapis à poils hauts est un véritable défi pour l’intellect.
  10. Parce que quand tu déménages, la loi de Murphy fonctionne à plein. Et que parfois, tu te retrouves à bosser pendant 10 jours avec la 4G de ton téléphone parce que le technicien internet était trop occupé à te dire que tu ne fais pas ton âge pour faire ses soudures correctement. Et ce, quand tu ne décides pas de nettoyer le filtre de ta machine à laver qui à décidé de se mettre en grève, en laissant naïvement un bol devant la trappe, sans envisager que ton bol est ridiculement petit et va déborder avec beaucoup d’enthousiasme jusqu’à la pile de PQ de réserve. 
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New York, you rock, mais…

5/10/2015

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Cher Lecteur/trice, il est temps pour moi de te livrer les enseignements de ma récente virée chez nos cousins américains. En temps normal, je ne t’aurais pas vraiment parlé de mes tribulations personnelles par ici, mais… mais j’ai beau lutter très fort contre moi-même, je suis française. Une langue de vipère qui éprouve le besoin irrépressible de dire "oui mais" sitôt qu’elle ouvre la bouche.
Avant de cracher mon fiel (à la fraise Tagada), sache donc que ce voyage fut doux comme du Nutella à la cuillère et jouissif comme un doigt d’honneur au Trésor Public. Oui, mais…

  • Mais le new-yorkais a le sang bien plus chaud que les latins, contrairement à la légende. C’est que, là-bas, la climatisation est réglée en mode Pôle Nord sur ta couenne dans le moindre boui-boui de la ville, même quand il ne fait pas 22°C dehors. Ce qui t’oblige à savourer ton jus de cranberry (débordant de glaçons, des fois que tu aurais encore deux neurones vivants) roulé en . Et ne me lance pas sur la brillante idée que sont les rames de métro climatisées à 15°C, quand il fait plus ou moins 40°C sur le quai.
  • Mais le new-yorkais a l’ouïe terriblement faiblarde. C’est que, là-bas, le moindre bar que quartier diffuse un niveau sonore digne d’une fête foraine en plein tremblement de terre, pendant que ledit new-yorkais susurre comme si de rien n’était à l’oreille de son rencard, et que toi, tu as depuis longtemps abandonné la possibilité d’échanger avec ton voisin d’en face. Tes seuls interlocuteurs sont tes voisins directs, et encore, en leur crachant ton burger dans les tympans.
  • Mais le new-yorkais est fétichiste des sirènes et gyrophares. C’est que là-bas, police, ambulances ou pompiers remontent les rues toutes les 18 secondes environ, une méthode très efficace comme réveil, même quand tu n’en espérais pas tant le matin à 6h heures sous tes fenêtres. Et ce, sans même m’étendre sur le bonheur de boire un verre de nuit en terrasse juste à côté d’une ambulance qui vient ramasser un fêtard imbibé, et qui reste garée 20 minutes gyrophares allumés. Crois-moi, on n’est jamais aussi sexy qu’en clignotant rouge et blanc.
  • Mais le new-yorkais n’a pas de rétines. C’est que là-bas, le moindre coin de rue est placardé d’écrans et de néons lumineux, voire fluo, voire clignotants, voire adieu rétine je t’aimais bien. La bonne nouvelle, c’est que tu finis par réaliser à quel point la vue est un sens surestimé, toi qui as toujours voulu apprendre le braille, et à quel point la douleur est une notion relative, toi qui as la pupille fragile et le cortex migraineux.
  • Mais le new-yorkais a l’estomac en sac de Mary Poppins. C’est que là-bas, on ne te sert pas un, mais deux accompagnements, on ne te sert pas un steak, mais une vache, on ne te sert pas un burger, mais la Tour de Pise. En gros, les portions pourraient nourrir une famille de bonobos pendant deux semaines. Et le pire, c’est que tu vois des gens gaulés comme un câble USB finir leur assiette alors que toi, tu envisages l’explosion stomacale à la moitié de ton entrée.
  • Mais le new-yorkais a de drôles de tabous. C’est que là-bas, quand tu allumes une cigarette, on te dévisage comme si tu venais de défier l’ordre cosmique, toi qui es relégué en bord de trottoir vu que tu n’as même pas le droit de fumer en terrasse. En revanche, les cartes de boissons alcoolisées occupent trois pages, ton choix sans alcool se résume à eau/thé glacé/jus d’orange/cranberry/ananas quand tu as de la chance, et il faut demander, vu que ce n’est même pas écrit sur la carte.
  • Mais le new-yorkais aime brouiller les pistes. C’est que là-bas, quand tu commandes un thé glacé, tu peux te retrouver avec un verre de thé infusé pendant 128 heures et sans sucre, ou avec un verre de thé parfumé avec la bouteille entière de sirop d’érable. Et que quand tu commandes des spicy wings, tu peux te retrouver avec des ailerons de poulet délicatement parfumés, ou avec un morceau dégoulinant de friture à faire fumer des blancs d’œufs tellement c’est fort.
  • Mais le new-yorkais est gentil. C’est que là-bas, quand on t’amène ta commande dans un bar, on te sourit. Toi qui es déjà passé à Paris, tu le sais, c’est louche, un serveur qui te sourit, c’est un serveur qui a craché dans ta salade. Et pourtant, non, même pas. C’est juste parce qu’ils sont sympas, et qu’ils savent que quand arrivera la note, tu risques une petite crise de tachycardie.
  • Mais le new-yorkais est carré. C’est que tu le sais, là-bas, les rues sont quadrillées, et pas une plus petite qu’une autre, faut de l’ordre. Pour l’orientation, c’est mieux qu’un GPS. Pour l’intimité, c’est comme chercher du Vuitton chez Tati ou croire aux licornes à pois (tout le monde sait qu’elles sont rayées), tu peux faire une croix sur ta pause détente en rue piétonne avec terrasse ombragée, à moins d’aimer le thé glacé au pot d’échappement et les conversations au klaxon.
  • Mais rien, finalement. Le new-yorkais est new-yorkais, ailleurs et ni pire ni meilleur, juste différent, 100% enrichissant, et nom d’une frite je suis en train de faire des rimes. Il faut m’excuser, je commence juste à récupérer un estomac à taille humaine, ça perturbe. Pour dire les choses simplement, New York, ça déchire. Mais fais-moi vivre là-bas et mon cerveau d’introvertie rend l’âme en moins d’un mois. Nom d'un cheddar je recommence avec les rimes, achève-moi.
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Parisssss

2/11/2013

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Cher lecteur/trice. Si tu habites en province, tu me mépriseras sans doute après ce post, mais il est temps que tu saches. Mamzette à confesse, c’est pour aujourd’hui.
    Moi, parisienne? Pfff. L’insulte. Que nenni! La province, le rêve ! A moi les espaces verts, les gens aimables et la conduite zen, les restos de quartier et les places de parking, les serveurs qui sourient, le bus avec de la place, les loyers raisonnables et le bio à prix d’ami. Ça, c’est ce que j’ai proclamé haut et fort durant mes quinze ans de vie parisienne.
    Mais voilà, la vie est quand même, soyons honnête, un tout petit peu une pouffe. Parfois, elle te prend au mot juste pour le plaisir de te mettre le nez dedans, et me voici donc en province. Bien obligée d’affronter les faits.
    J'adore le vert, surtout quand il me manque. Je débarque dans les magasins à 13h, furieuse de les trouver fermés. Je suis aimable comme un putois au volant, je reproche aux arbres de manquer d’architecture et aux cerfs de manquer de style. Je déteste prendre la voiture pour aller chercher du pain. Il y a vraiment des cons partout, y compris en province, pas un japonais qui livre là où je suis, le taux de renouvellement des expos dans les musées approche le néant, le choix de magasins… passons. 
Oui, je suis mauvaise langue, parce que c’est génial, la province, si, vraiment. Mais pas pour moi, pauvre âme pervertie par les lumières de la grande ville, aux poumons encrassés de goudron et aux yeux avides de mouvement. Je suis en manque, Lecteur/trice. Ne me juge pas.

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