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10 bonnes raisons…

30/5/2016

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…de dire merci maman

  1. Parce qu’elle a vécu le nez dans ta mouise, à proprement parler, et qu’elle a résisté à l’envie de te colmater le colon au mastic.
  2. Parce qu’elle a soigné balafres sanguinolentes, plaies purulentes et boutons fiévreux sans t’immerger dans la Bétadine. Pas en entier d’un seul coup, en tous cas.
  3. Parce qu’elle t’a écouté pleurer pendant une bonne décénnie comme si tu braillais du Bach, alors que tu beuglais comme une scie sur de l’ardoise.
  4. Parce qu’elle a survécu à ton adolescence. Et qu’elle t’a laissé(e) y survivre, aussi.
  5. Parce qu’après tout ce temps, elle est toujours capable d’entendre hurler « m’maaaaaaan » à travers dix pièces et trois étages sans passer en mode Hulk infanticide.
  6. Parce qu’elle tolère le fait que tu ne tolères rien, surtout pas ses imperfections, sans jamais t’avouer son impression d’avoir accouché de l’antéchrist.
  7. Parce que tu resteras toujours le nourrisson rougeaud qu’elle a pondu elle-même. Et qu’il est difficile de prendre la grosse tête quand on te rappelle d’où tu sors, littéralement.
  8. Parce qu’elle t’a écouté lui expliquer comment toi, trois quarts d’expérience en moins, tu savais mieux qu’elle ce qu’il fallait dire, faire et ressentir, sans baffe et avec le sourire.  
  9. Parce qu’à ses yeux, tu es l’être le plus merveilleux du monde, même quand tu déboules dans sa cuisine le matin avec une haleine de fennec et une humeur de hyène. Si on pouvait commercialiser les lunettes roses de maman, la dépression serait éradiquée en une journée.
  10. Parce qu’un jour, tu hériteras. Mais qu’avant ça, toi aussi tu changeras ses couches.
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Joyeux boxon - 13

23/5/2016

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Cher Lecteur/trice, le joyeux boxon du jour est un défi de taille. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas compris la moitié des questions que ce cher internaute a posé à Google. Ce qui ne risque pas de m'arrêter, tu me connais, mais m'oblige à wikipédier à mort, et d’une, empiète sur mon planning de retour de weekend en ce début de Roland Garros, de deux, me rend certes un peu moins cruche, mais m’encombre sacrément le cortex.
​
Le drame, quand tu n'aimes ni l'alcool ni la drogue, c'est qu'il est beaucoup plus difficile de pratiquer le ménage neuronal : Kinder et Oasis attaquent sacrément moins le cerveau qu'une bonne cuite à la vodka Tagada. Résultat, c’est le boxon dans ta boîte crânienne.
Photo
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Comment Kim Kardashian est devenue célèbre

En laissant son Ken filmer son épilation intégrale du maillot avant de poster le film sur internet, dans un but purement scientifique, s'entend.
 
Comment ken
Avec Barbie.
 
Comment klaxonner dans GTA 5
Si GTA 5 était une voiture, je te dirais en baissant la vitre avant d'hurler "tu la bouges ta poubelle ", mais puisqu'il s'agit d'un jeu vidéo (et je n'ai même pas eu besoin de wikipedier, admire) je te dirais en envoyant ta voiture virtuelle dans celle du goujat que tu voulais klaxonner. C’est du virtuel, on ne va pas passer trois heures à chercher le bon bouton quand on peut jouer aux auto-tamponneuses.
​
*sinon, GTA = Grand Theft Auto, jeu vidéo culte*
 
Comment kick les bot cs go
C'est simple, tu secoues très fort ton pied vers l’avant, jusqu'à kicker tes bottes go dans le cs (alias Colon de Scélérat, technique parfois vulgairement appelée coup de pied botté en cul de con). Très utile quand on n’a pas de voiture et qu’on voudrait bien klaxonner l’abruti qui grille la file d’attente.

*sinon, il s'agit de virer les robots dans un jeu de tir nommé Counter Strike pour ne conserver que des vrais joueurs dans une équipe, il m'a fallu wikipedier ET googliser, je ne suis même pas sûre d'avoir tout compris, je me sens officiellement bas been. Cher geek, sens-toi libre de me corriger.

Comment kakashi perd son sharingan
C’est que ce pauvre Kakashi a commis une erreur de débutant : il a sorti son sharingan sans laisse. Sharingan qui, pendant que Kakashi observait une Mini klaxonner façon GTA dans le flanc d’une Audi, a emballé le chihuahua des voisins. Depuis, le fidèle sharingan refuse de quitter la couche de sa dame et leur portée de sharihuahua. Kakashi est très mécontent, rapport au fait qu’en plus d’avoir perdu son chien, il paye une pension alimentaire aux voisins.

*sinon, ce cher Kakashi est apparemment un Ninja badass du manga Naruto, et le sharingan est une pupille permettant une perception extra-sensorielle. Ne m'en demande pas plus, c'est encore plus compliqué que la déclaration d'impôts.
 
Comment kon fait
Komme Kim Kardashian, option doublure pour les timides.Plan b, demander à Kakashi de filmer son sharingan avec dame chihuahua, parait qu’il y a un marché.

*sinon, on achète un dictionnaire.
 
Comment kicker
Replier délicatement la jambe non porteuse dans la position du flamand rose assoiffé, puis la déplier d'un geste sec en position de yogi décomplexé. Claquage en option. Fonctionne à merveille pour calmer les ardeurs de Kakashi qui joue à GTA 5.
 
Comment kicker quelqu’un sur Skype
Arriver à pas de loups derrière la personne à kicker, se positionner à distance de jambe, moins 10 cm, et attendre le début de la conversation Skype. Reproduire ensuite le combo flamand rose/yogi à la hauteur souhaitée, avec une prédilection pour le fauteuil de bureau à roulettes.

*sinon, si j’ai tout compris et rien n’est moins sûr, il s’agit de virer quelqu’un d’une conversation de groupe sur Skype. Moi j’ai bien envie de te dire « raccroche nom de dieu », mais bon.
 
Comment Kylo Ren a eu le casque de Dark Vador
Il l'a troqué contre son costume de Spiderman. Dark en avait ras la cape de se fringuer en noir.
 
Comment kidnapper yandere simulator
On est d'accord, les voisins n'auraient jamais dû faire raquer Kakashi pour la pension alimentaire. Et puisque klaxonner leurs vélos de la pointe de son 4x4 n’a pas suffi, Kakashi a opté pour une solution radicale : épicer la prochaine livraison de jus bio-détox-tendance de la famille avec une bonne dose de somnifères pour kidnapper la dame chihuahua, élégamment nommé Yandere Simulator, son sharingan et la portée entière de sharihuahua.

* sinon, Yandere Simulator est apparemment un jeu vidéo dans lequel tu contrôles "une étudiante jalouse, lunatique et sadique qui a décidé d'assassiner quiconque prétend monopoliser l'attention de celui qu'elle aime" (le pitch était bien trop vendeur pour ne pas te le livrer tel quel). Donc forcément, quand tu assassines à tour de bras, tu kidnappes comme tu changes de chaussettes.

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10 bonnes raisons…

16/5/2016

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​Cher Lecteur/trice, j’ai, cette semaine, eu la chance inouïe d’aller faire renouveler ma carte d’identité. Et non, je ne vais même pas cracher mon fiel sur l’administration, d’une parce que je ne peux pas décemment m’en prendre toujours aux mêmes, de deux, parce que l’affaire a été pliée en cinq minutes chrono grâce à un gentil jeune homme. Et ce, en dépit de son regard perplexe quand j’ai retiré un stylo de mon chignon pour signer le formulaire.
Non, j’ai plutôt envie de te parler de photo d’identité. Parce qu’on oublie, d’une fois sur l’autre, le drame que peut représenter la chose. Et parce que le SSPTP, syndrome de stress post-traumatique du Photomaton, est bien trop souvent sous-estimé.
Tout commence quand on te dit d’amener deux photos d’identité. C’est là que tu te souviens de ta dernière fois, celle où la charmante employée de la préfecture t’a renvoyée faire des photos d’identité deux fois, la première fois parce que tu avais une frange, la seconde parce que tu souriais, et le tout parce qu’il était apparemment impossible à son cerveau de traiter les deux informations d’un seul coup. Soit trois Photomaton à 5€, dont subsistent deux planches inutilisables pour des documents officiels et deux photos de la troisième, avec un œil à moitié fermé et la coiffure de Tintin (quiconque a déjà essayé de faire tenir une frange loin de son front sait de quoi je parle).
Conclusion ? Ah mais non, ricanes-tu avec la sagesse de l’inconscience, cher gouvernement, tu ne m’obligeras pas à passer 10 ans de plus avec une tête de psychopathe sur ma carte d’identité. Photomaton, accroche-toi à tes boulons, j’arrive.    

…d’aimer les photomatons

  1. Quand tu t’engouffres dans le Photomaton, tu es parfois envahi(e) par une conscience aigüe de l’étroitesse de l’espace. Autrement dit, si tu es moi, tu t’accroches les cheveux à la tringle du rideau et tu envoies la boucle en métal de ton sac à main dans l’écran. Je te rassure, l’écran a survécu, mais ton ADN capillaire est à jamais tricoté sur la tringle.
  2. Parce que dans tout Photomaton qui se respecte, tu payes avant de faire quoi que ce soit. Et que dans les nouveaux Photomaton, là où tu glisses ta carte bleue, il y a un morceau de plastique coulissant pour empêcher qu’on arrache la carte, j’imagine. Un morceau contre lequel tu manques casser ladite carte avant de le remarquer, donc, puis qui te retombe deux fois sur les doigts avant de comprendre qu’il faut le tenir d’une main et insérer la carte de l’autre.
  3. Soyons honnête, tu n’as pas fait de Photomaton depuis une paye. Ce qui explique sans doute pourquoi, par habitude, tu sautes sur le drôle de siège en forme de galet fluo, tâtonnant d’une main pour trouver la vis et ajuster la hauteur, avant de remarquer ce que te dit l’écran : « merci de ne pas bouger pendant l’ajustement automatique de la hauteur de l’appareil photo ».   
  4. C’est là que ton image s’affiche à l’écran. Toi, dans toute ta splendeur. T’obligeant à constater que ta marche (très) rapide pour ne pas être en retard a eu deux conséquences : d'une, tu es coiffé(e) comme un balai après récurage du garage. De deux, tu transpires comme un bœuf, ce qui quand tu es bronzé(e) façon pleine lune comme moi, te rend littéralement fluorescent(e).
  5. Pas de panique, tu t'éponges élégamment avec ta chemise avant de t’enrouler les cheveux en chignon et d’y planter un stylo. Heureusement, tu as pris le temps de te maquiller, histoire d’éviter la tronche de zombie de la dernière fois. Tu plantes donc ton regard aiguisé dans la lentille de l’appareil et tu diffuses dans tes yeux le sourire que tu n’as pas le droit d’afficher sur une photo officielle. Ce qui, très franchement, est bien plus coton qu’il n’y parait.
  6. Ton premier essai s’affiche, et parce que tu as décidé de faire preuve d’impartialité, tu avoues que le chignon, ça sent l’idée qui fouette. En résumé ? Tu as l’air chauve, avec une couronne de cheveux fous encadrant ton chignon frais, qui lui disparait derrière ton crâne dont ne dépasse que le stylo. Et en plus, tu as un œil à moitié fermé. Retour à la coupe de balai, tu enlèves le stylo, coince les cheveux derrière tes oreilles et ouvres grand l’œil coupable pour compenser.
  7. Ton deuxième essai s’affiche. Tu comprends, cette fois, que tu n’avais pas fermé un œil, mais que tu as naturellement un regard de borgne et un œil plus petit que l’autre. Tu comprends, aussi, que l’image à l’écran est bien évidemment inversée. Que tu as donc ouvert grand le mauvais œil, et refermé le mauvais. Tu as des cheveux sur la photo, mais un œil de pervers sadique d’un côté, un œil de ravi(e) de la crèche de l’autre.
  8. Heureusement, tu as un troisième essai, hein. Oui, mais non. Soit tu as une poisse monumentale et tu es tombé(e) sur la seule cabine caractérielle de la ville, soit chez Photomaton, ils ont décidé qu’en n’offrant que deux essais, ils pourraient virer les gens plus vite et gagner plus de pépètes. Toujours est-il que tu as dorénavant le choix entre une photo de chauve au regard de guingois, ou d’hystérique borgne coiffée en balai.
  9. Tu choisis donc à plouf-plouf et opte pour la chauve, tu valides en résistant à l’envie de récupérer tes 5€ à coups de sac à main dans l’écran et tu sors attendre ton œuvre. Une fois le résultat entre les mains, tu constates que Photomaton a manifestement corrigé la colorimétrie de ses cabines. Si la dernière fois, tu avais une jolie tronche de cadavre à peine sorti du lit, là, tu as une tête de péripatéticienne atteinte de jaunisse avec le front luisant. Ce qui te pousse à te demander si tu ressembles vraiment à ça, ou si ton neurone surchauffe.
  10. Heureusement, tu es quelqu’un de positif. Tu penches pour la surchauffe, tu adresses une pensée émue à tes cheveux incrustés dans la tringle à rideau, tu refais ton chignon et tu enfouis les photos dans ton sac, en remerciant notre bon gouvernement qui a enfin compris l’utilité de la carte d’identité format carte de crédit : tu repars certes pour 10 ans, mais la photo est plus petite. 
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No post

9/5/2016

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Cher Lecteur/trice,
suite à un terrible concours de circonstance, je suis au regret de ne te fournir, pour aujourd'hui, qu'un furtif coucou opiacé. Concours de circonstance, parce que le soleil du week-end a manifestement poussé Robert, mon neurone, à arrêter de pédaler pour mieux se liquéfier sous les UV, avant de réaliser dans un hurlement d'horreur, le dimanche soir à 22 h, qu'il avait laissé le post de la semaine choir dans une faille temporelle. En gros, Robert s'est doré la pilule et a complètement oublié le post. Oui oui. Honte à toi, Robert.

L'ennui, c'est qu'une fois Robert face à son méfait (autrement dit, le nez dans sa mouise), il n’a vu d’autre solution que de sortir le fouet pour punir son manque de professionnalisme flagrant. Et Robert s’est pris pour Christian Grey, Robert s’est emballé, il a rayé la peinture. D’où les travaux de rénovation en cours depuis hier soir derrière ma tempe droite à coups de perceuse à percussion, à peine atténués par une jolie pilule aux couleurs du printemps, censée transformer la perceuse en chat ronronnant.
​
Qu’est-ce-que j’essaye de te dire ? Allô lundi, bobo, migraine carabinée, joker, no post et vivement le weekend. Ah, et Robert, tu crains de la synapse.
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Ton été en mode fashion

2/5/2016

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Cher Lecteur/trice, nous vivons dans un monde merveilleux. Dans lequel d’une, les jours fériés tombent un dimanche (non, je ne digère pas, comment personne n’a pu penser à prévoir de sauter le weekend pour les jours fériés ??), de deux, la presse fashion n’a de cesse de te simplifier la vie.
Tu te demandais bien, je le sais, si tes Méduse en plastique s’assortiraient mieux avec ton short en jean trop grand ou ta robe d’été trop petite. Je te comprends, moi aussi, ça m’empêche de dormir.
Je te rassure donc avec joie, la mode a trouvé mille fois mieux pour frimer sitôt le thermomètre en hausse, et je ne pouvais pas, humainement, me retenir de le partager avec toi. C’est simple, dans ces cas-là mon quinzième degré perfide part en roue libre : si je ne sors pas mes mauvaises vannes, je m’étouffe dessus. Dis-toi donc qu’en me lisant, tu me sauves la vie, et qu’en plus, tu vas découvrir quoi porter cet été. Tu en as, de la chance. 

Les mules

Attends, attends, je te vois déjà filer dans le placard à la recherche de tes charentaises, je suis donc dans l’obligation de t’avertir : la mule fashion de l’été n’a rien du chausson à carreaux, encore moins de la paire de ballerines aux talons écrasés que tu enfiles en douce pour aller chercher le courrier.
Non, la mode a décidé de te faire redécouvrir la mule en cuir pointue façon babouche. Autrement dit, la mule d’agent secret, celle qu’un simple lancer de jambe trop vigoureux suffit à projeter en avant, huilée par la transpiration du pied moite occupant la chose. De quoi percer une jugulaire en mode missile, ni vu ni connu, vu qu’après une heure pieds nus dans du cuir, c’est hammam gratuit côté orteils. 

Le kick flare

Oui, je sais. Ils ne savent plus quoi nous trouver comme nom pour réinventer le denim. On t’a fait le coup du boyfriend déchiré façon attaque de chihuahua enragé, puis celui du pattes d’eph renommé flare, façon seventies et qui ne va qu’à Victoria Beckham en période de régime végé-crudivore. Sache qu’ils ont fait des petits.
Accueille donc comme il se doit le denim qui ne va qu’à Victoria Beckham attaquée par un chihuahua en période de régime végé-crudivore : un jean pattes d’eph coupé au-dessus de la cheville façon Freddy Krueger couturier, avec fils qui traînent et bord asymétrique. Je ne te ferai pas l’affront de commenter, je te laisse imaginer l’effet cuisse de grenouille versus Robinson Crusoé, la métaphore m’étouffe.

La claquette sandale

Parce que le retour de la Birkenstock, on te l’a déjà fait. Et que le retour de la claquette de piscine, on a osé te le faire, si, je te jure, même si en dépit des efforts désespérés des magazines, la tendance n’a – étonnamment, hein – pas envahi les rues civilisées.
La fashion a donc compris que tu n’étais pas mûre pour le pied de maîtresse nageuse sur le pavé citadin et mis de l’eau dans sa gnôle, en te proposant un hybride Birkenstock-claquette de piscine des plus sexy, façon semelle en parpaing de 5 cm et bride décorée pour noyer le poisson. La bonne nouvelle c’est qu’en cas d’agression, une claquette dans sa tronche et l’agresseur part en couinant. La mauvaise c’est que tu ressembles à un Hummer mal déguisé en Ferrari, de quoi emballer du lourd, mais pas du fin.
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Vis ma vie d’hypersensible

25/4/2016

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Cher Lecteur/trice, à toi qui n’as pas connu ce brillant moment de télévision que fut Vis ma vie, je vais t’offrir, aujourd’hui, une plongée express en plein concept. Lis bien, c’est fastoche : on fait comme si tu étais moi et que tu vivais ma vie, soit le prétexte de rêve pour te raconter des trucs en imaginant que ça t’intéresse et que la démarche n’a rien d’égocentrique. En poussant un peu, je pourrais même presque arriver à me convaincre que c’est pour ton bien.
C’est que l’hypersensibilité, vois-tu, est un phénomène encore plus ignoré que l’introversion, dont je t’ai déjà causé ici. Si tu me demandais mon avis, je te dirais qu’il y aurait bien un lien de cause à effet entre les deux, mais bref. Rien d’obscur dans le mot, l’hypersensible est plus sensible que la moyenne, et si tu t’imagines aussitôt un super héros en cape flamboyante capable de renifler l’accident chimique à l’autre bout de la ville, je t’arrête tout de suite : la cape, c’est trop dangereux, tu as vite fait de t’étrangler, et la réalité de l’hypersensible est nettement moins sexy.
En vrai, l’hypersensible, c’est quelqu’un qui galère du lourd dans la vie de tous les jours. Généralement, il passe pour la lopette qui se fait un bleu en effleurant un oreiller, voire pour le pote un peu pénible qui ne sort pas sans sa crème, voire pour le gros relou de service qui demande à baisser le son. Pourquoi ? Vis ma vie, je te dis, c’est parti mon kiki.
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Tu te vois, trottant gaiement dans une rue ensoleillée, le regard doré par les UV ? Hypersensible, sans lunettes de soleil triple épaisseur avec teinte spéciale anti-luminosité, c’est comme si tu trottais devant un mur de phares dirigés droit sur ta rétine : dix minutes, migraine garantie, trente minutes, tu perds la vue. Mieux, ça marche même sans soleil, avec un écran de télé ou un ordinateur trop lumineux, voire une bonne journée de pluie sur fond de ciel gris. Et nom d’un bretzel, comme c’est populaire, de marcher sous la pluie avec des lunettes de soleil et une casquette, je te garantis que tu emballes de la mouette.
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Tu te vois, quand ça te gonfle de devoir tartiner ta peau de crème matin ET soir ? Hypersensible, c’est six couches de crème par jour, et je te parle du tube deux fois plus cher pour peau sensibles-allergiques-réactives-intolérantes-échauffées-sèches, magnifique euphémisme pour ne pas écrire crème spéciale peau de m***, avec trois smileys moqueurs derrière. S’il y a du vent, tu rentres avec l’impression de t’être gommé la peau à la grattounette, et quand tu essayes de te faire un gommage ultra-doux spécial peau sensible au lait de Petit Poney, tu affiches un joli teint coquelicot pendant trois jours. Pour un peu que tu aies du bol, tu peux cumuler avec les allergies et un regard de Rocky post-combat à chaque papouille féline ou promenade printanière. 
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Tu te vois, quand tu claques de la langue en te disant que diantre, tout de même, il picote la glotte, ce curry ? Hypersensible, tu vides l’aquarium après une bouchée de sauce au Tabasco, tu lèches la vitre après une graine de piment et tu pleures ta mère avec les fajitas Old el Paso. Mieux, pendant que tu lapes ton verre en mode zéro fierté, tout le monde te regarde d’un air perplexe en mâchant son piment comme une fraise Tagada. Ah, et je ne t’ai pas dit. Ça marche aussi avec l’alcool. On aura beau te refiler du grand cru classé, tu auras toujours l’impression de boire du vinaigre, ce qui avec ta casquette et tes lunettes de soleil, augmente encore un peu ta côte de popularité.
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Tu te vois, vaguement agacé(e) par le bruit de la machine à laver en mode essorage dans la pièce voisine ? Hypersensible, tu offres ton corps à Darty pour qu’on te dégote un frigo moins bruyant et tu t’auto-lobotomises pour échapper ne serait-ce que cinq minutes au bourdonnement de ta box internet. À tel point que quand le frigo finit par se calmer, tu renonces à ton yaourt de peur de réveiller la bête. J’ajouterai comme cerise sur le gâteau et juste pour le plaisir, puisque le mal est commun, une bonne dose de misophonie. Soit la phobie des bruits de bouche, ou l’envie de repeindre le carrelage avec la tête de quelqu’un que tu aimes habituellement beaucoup, mais qui vient lire par-dessus ton épaule en mastiquant comme un bovin. Oui, c’est un vrai truc, demande à Google.
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Tu te vois, secouant la tête avec dégoût devant des images de maltraitance animale ? Hypersensible, quand tu vois un mec donner un coup de pied à un chiot dans un film, tu brûles le DVD et la télé avec, en pleurant toutes les larmes de ton corps avant de vomir devant l’insoutenable violence du monde. Ce qui t’oblige, en général, à construire des murs de trois mètres d’épaisseur couverts de clous autour de tes émotions, histoire de survivre plus de deux jours en société, et te rend asocial(e) et/ou introverti(e), quand tu ne passes pas tout simplement pour un charmant zombie avec casquette, lunettes de soleil et jus de fruits. 
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Tu te vois, chez le chirurgien qui t’explique que vraiment, ça ne fera pas mal plus de deux jours ? Hypersensible, tu finis par comprendre que ton seuil de tolérance à la douleur est placé bien plus bas que la moyenne, et qu’en gros quand on te dit attention ça va piquer, tu vas te faire ouvrir les veines à la tronçonneuse. Que quand on te dit quinze jours pour cicatriser, tu vas mettre deux mois, et que quand on te prescrit du Dafalgan, tu as intérêt à injecter dès maintenant tes Dragibus de morphine.
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Le meilleur dans tout ça, c’est que les trois quarts des médecins ne te prennent pas au sérieux ou ne connaissent pas le problème, donc partent du principe que tu es une chochotte en puissance. Pendant ce temps, la moitié des êtres humains à qui tu en causes le perçoivent comme une menace, voire une vantardise, puisque dans hypersensible il y a « hyper », donc mieux, donc plus fort, donc tu ne te prends pas pour la queue d’une mirabelle, nom d’une truffe, à leur affirmer que tu es plus futé(e) qu’eux, ce qui est on ne peut plus éloigné de la vérité mais beaucoup plus rapidement assimilé. Je tiens tout de même à te rassurer, Lecteur/trice, hypersensible ou non, il y a pire : il parait que certains hypersensibles parlent aux esprits. Personnellement, je m’estime chanceuse de ne parler qu’à mon frigo pour le supplier de se taire.
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10 bonnes raisons…

18/4/2016

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Cher Lecteur/trice, en ces jours où la météo joue à je t’aime-moi non plus, m’a pris l’envie subite de te parler de printemps, sans ironie aucune, comme toujours. Parce que tout de même, soyons honnêtes, en ce moment, c’est câlin coquin le matin (autrement dit, doux rayon de soleil sur ta peau de pêche), et poêle en fonte dans ta tronche l’après-midi (autrement dit, tempête de vents pluvieux sur ta peau transie).
Si toi aussi, tu vis le mois d’avril en tongs et en doudoune, parle-moi. En revanche, si tu vis dans un monde merveilleux avec prédictions météo fiables à plus d’une heure, pitié, contente-toi de me dire bonjour, plutôt que de gloser (oui, un mot rarement usité mais tellement poétique, hein) sur ton mollet bronzé.

… d’aimer le printemps

  1. Parce qu'au printemps, il fait doux. C'est du moins l'impression que te donne le soleil, et c'est comme ça que tu sors en ballerines alors qu'en vrai, il fait 5 degrés le matin, ce qui te permet d’apprendre à quel point c’est compliqué, d’évoluer avec 10 Knacki congelées au bout de chaque pied, ô joie.
  2. Parce qu'au printemps, il y a les giboulées. Tu ne sais pas d'où elles sortent, et tu es toujours en train de chercher ton parapluie qu'elles sont déjà passées, en mode 300 km/h de seau d'eau dans ta tronche avec effet cocker trempé instantané. Quant à l’effet belle peau de l’eau de pluie, j’ai des doutes, rapport aux pots d’échappement qui la filtrent.
  3. Parce qu'au printemps, les oiseaux sont contents. Tellement contents que parfois, ils prennent les jardinières encore vides de ton balcon pour une maison close, et s'ébrouent gaiement dans la terre jusqu'à te repeindre tout le carrelage amoureusement nettoyé le matin même. Véridique.
  4. Parce qu'au printemps, il y a du soleil. Celui qui te fait croire que tu peux sortir impunément en ballerines, mais qui te fait, aussi, croire que tu peux rester deux heures en terrasse dans rentrer avec un sublime bronzage Marcel. Qui, contrairement à ton charmant hâle de retour de vacances, ne s’estompera pas en quelques jours.
  5. Parce qu'au printemps, il y a des feuilles. Et des fleurs. Et du pollen. Ce qui, si tu as beaucoup de chance, te permet d'arborer ce nez en patate et ce regard larmoyant au glamour universel, option mascara qui se carapate jusqu’au bronzage Marcel.
  6. Parce qu'au printemps, il y a les apéros. Oui, il existe encore des gens qui ont besoin de l'excuse du printemps pour prendre l'apéro, ou du moins pour le prolonger jusqu'au bout de la nuit en équilibrant huit mojitos avec trois petits fours.
  7. Parce qu'au printemps, tu ouvres grand les fenêtres (le matin avant les trombes d’eau). Ce qui t'offre l'incommensurable bonheur de découvrir que ton voisin de gauche adore les sardines grillées, que celui de droite est fan de Céline Dion et que celui du dessous fume le cigare à 9h du matin.
  8. Parce qu'au printemps, il y a les soirées fraîches. Celle ou option 1, tu as bu suffisamment pour ne pas sentir que tu es en train de te choper un rhume de tétons, option 2, tu n'as pas bu suffisamment pour éviter de finir avec des bottes en moumoute et une doudoune sur ta petite robe à fleurs. Ce qui soyons lucide, ruine un tantinet l'effet jeune fille en fleurs.
  9. Parce qu'au printemps, sitôt dépassée la barre des 5°C, les journaux qui veulent ton bien te rappellent que le bikini pointe le bout de sa ficelle, et qu'il faudrait sérieusement commencer à te nourrir de jus de citron, des fois que tu aurais l’idée saugrenue de vouloir ressembler à une femme normale sur la plage.
  10. Parce qu'au printemps, il y a le mois de mai. Ce qui paraissait une nouvelle digne de la danse de la joie en pyjama pilou-pilou, jusqu'à ce que tu réalises que cette année, le 1er et le 8 tombent tous les deux un dimanche. Life is a bitch, je te laisse, je vais prendre l'apéro en doudoune*.
 
*Je précise que je rédige ce post dimanche à 20h, il est donc tout à fait décent pour moi d’aller prendre l’apéro. Non, je ne prends pas d’apéro le lundi à 14h, encore qu’étant strictement limitée au thé et à l’Oasis, l’idée ne serait pas non plus totalement démente… 
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10 trucs insupportables quand tu vas boire un verre

11/4/2016

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Cher Lecteur/trice, si tu es la personne avec qui j'ai pris un verre samedi, sache que les situations suivantes ne sont pas tirées de notre entrevue, mais une simple compilation de mes tentatives de sociabilisation. Qui, je le suppose, sont déjà arrivées à tout un chacun, excepté, peut-être, le coup du robinet sèche-main. Sinon, Lecteur/trice, sens-toi libre de compléter la liste, j'adore quand tu me racontes tes malheurs, je me sens moins seule.
  1. Quand la personne en face de toi vérifie son portable dix fois en une heure, des fois qu’on aurait trouvé un gisement de licornes pendant que tu lui parlais. Et en profite pour répondre à ses textos, qui ne peuvent manifestement pas attendre la fin de ton histoire.
  2. Quand le serveur te guette d’un œil mauvais, prêt à éponger ta table au premier orteil dehors, vu que tu as fini ton thé depuis au moins cinq minutes, et que tu n’en as pas encore commandé un deuxième. Tu sens bien que si tu lui réclames juste de l’eau chaude, il va s’étouffer sur son chiffon.
  3. Quand tu essayes de partager des informations personnelles avec la personne en face de toi, et que tu sens bien que s’il osait, ton voisin de table te demanderait de parler un peu plus fort, puisqu’il n’a pas bien entendu la chute de l’histoire, et ce n’était pas faute de tendre l’oreille.
  4. Quand tu commandes bêtement un thé sans vérifier le prix, et que tu vois arriver une addition à 7,50€ la tasse. Heureusement, à ce prix-là, ils t’ont fourni un chocolat miniature.
  5. Quand tu payes ton thé 7,50€ et que tu te repeins les baskets avec.
  6. Quand tu vas aux toilettes, et que le café hyper-design a eu la bonne idée d’intégrer le sèche-mains au robinet. Tu mets tes mains au milieu sous le robinet, l’eau coule, tu les écartes pour atteindre les sèche-mains situés de chaque côté, ça souffle. Je te laisse imaginer à quel point le système fonctionne bien, et dans quel état tu ressors lorsque l’air se met à souffler au moment où l’eau se met à couler.
  7. Quand tu allumes une cigarette en terrasse, et que ta voisine te regarde comme si tu venais de tuer un chiot.
  8. Quand tu laisses ton paquet de cigarettes sur la table et que tu te fais taxer dix-huit fois en une heure.
  9. Quand la personne en face de toi décide systématiquement de croiser les jambes en même temps que toi, et du même côté, autour d’une toute petite table ronde. Qu’à chaque fois que tu esquives son pied dans ton tibia, tu envoies ton genou dans le pied de table.
  10. Quand le serveur craque et décide de venir éponger ta table alors que tu es encore là, comme s’il te rendait service par pure bonté d’âme, tout en expédiant les miettes humides sur tes cuisses. Si tu es de bonne humeur, tu lui jettes un sort mental. Si tu préfères te venger, tu lui réclames un grand verre d’eau du robinet, c’est radical.
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Joyeux boxon - 12

4/4/2016

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Mais dis-moi cher Lecteur/trice, ça ne ferait pas une éternité que je ne t’ai pas fait de joyeux boxon ? Diantre, que de négations dans une même phrase, on sent bien qu’on est lundi, hein… Et note, au passage, que j’ai réussi à me lancer dans les digressions dès la seconde phrase de mon paragraphe, ce qui est sans doute un record personnel, bravo moi, c’est dire si je suis dans une forme olympique, rapport à Robert le neurone qui refuse obstinément de pédaler.
Bref. Retour sur le sujet qui n’en est même pas un, puisque je voulais juste t’annoncer que j’avais préparé un joyeux boxon, ou les réponses à ces questions que tu poses à Google. Oui, je te l’avais dit dès la première phrase, mais sept lignes pour ne rien dire, c’est quand même du grand art. Je t’avais dit, aussi, que j’étais en grande forme. Je te laisse, je retourne flageller Robert.
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​Pourquoi docteur
Parce que George Clooney. Oui, je suis vieille, sans quoi je citerais Grey’s Anatomy, j’imagine.
Pourquoi donner son sang
Parce que quand tu vas dîner chez belle-maman, c’est quand même beaucoup plus personnel qu’un bouquet de fleurs.
Pourquoi devenir gardien de la paix
Parce qu’au Monopoly, ça te rapporte un max de billets en papier, et que tout le monde sait que le Monopoly, c’est un reflet de la vraie vie. La preuve, je n’y ai jamais joué, je préférais les Hippo Gloutons*. Ceci explique cela.
Pourquoi devenir policier
Parce que le treillis est l’un des pantalons les mieux pensés pour sublimer le fessier. Dans ta face, George, tu as intérêt à être en string sous ta blouse pour être à la hauteur.
Pourquoi dit-on allo
Parce que les premiers téléphones étant lourds et peu maniables, les gens avaient tendance à se mettre un coup en décrochant. Du coup, ils disaient « aaaaiilleuu », ce qui est resté sous la forme « allo »*.
Pourquoi devenir français
Parce que râler tout le temps, c’est bon pour le moral, et qu’après quelques années de pratique, tu arrives à râler parce que tu râles trop, ce qui correspond au niveau maître Jedi du français.
Pourquoi dit-on
Dory*, si c’est toi, rends le clavier à Némo.
Pourquoi devenir infirmière
Parce que tu peux 1) coincer George contre la machine à café, 2) retirer le treillis des policiers qui se sont tiré dans le pied.
Pourquoi devenir végétarien
Parce que ton sang est de bien meilleure qualité, c’est belle-maman qui va être contente.
 
 
​
* : à quiconque est trop jeune pour avoir connu les Hippo Gloutons, il s’agit d’un jeu pour enfant dans lequel tu ouvres la gueule d’un hippo fluo pour manger autant de petites billes que possible, ou comment ruiner la notion d’alimentation équilibrée pour toute une génération d’âmes innocentes.
 
* 2 : ceci est un ramassis d’âneries, tu penses bien… et parce que pour une fois, c’est une bonne question, je te livre l’explication de mon meilleur ami Wikipédia : allo viendrait de « halloo », un mot anglais signifiant grosso modo « salut mon pote ».
 
* 3 : à quiconque aurait des lacunes dans ses références Disney, Dory, c’est le poisson chirurgien bleu du Pacifique (non, je ne me prends pas pour Cousteau, j’ai cherché sur Wikipédia), doté d’une mémoire immédiate de trois secondes. Et on va bientôt savoir pourquoi, vu que la suite sort le 22 juin. Courage, Dory.
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C'est quand qu'on est grand ?

14/3/2016

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Cher Lecteur/trice, poursuivons donc aujourd’hui la lignée d’interrogations métaphysiques enclenchée par mon âge canonique. Souviens-toi, je t’expliquais la semaine dernière à quel point le monde s’attend à te voir faire le point en hurlant à la lune, une fois atteint un certain nombre d’années. Alors voilà, offrons donc au monde ce qu’il attend et penchons-nous, aujourd’hui, sur une question qui n’a pas d’âge (jeu de mots hautement douteux, je sais) : c’est quoi, pour toi, l’âge adulte ?

Parce que personnellement, j’ai toujours un calendrier de l’avant à Noël et des Kinder géants à Pâques, j’adorerais me nourrir uniquement de Nutella et d’Oasis avec option coquillettes au jambon les grands jours, j’aime les lampes champignon et les coussins lapinou, ce qui ne m’empêche pas d’avoir un avis sur le monde, les clés d’un appartement et des rapports avec l’administration beaucoup trop fréquents à mon goût. Pire, de me bloquer le dos comme une nonagénaire et de parler, parfois, comme Yoda.

Je lance donc aujourd’hui un chantier de grande envergure : je te demande, à toi, ce qu’est vraiment être adulte. Propositions à l’appui, liberté d’expression encouragée dans les commentaires puisque  vraiment, ça m'intrigue: explique-moi si pour toi, le terme « adulte » veut encore dire quelque chose, ou si nos générations ont simplement décidé que le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière, c’était bien aussi. Après tout, pourquoi choisir entre les merveilles de l’enfance et la sagesse de l’adulte ? Multitâches, et ouais. Allez, vote et raconte-moi.
​
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