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Enchaînement fatal

28/3/2016

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Cher Lecteur/trice, c’est aujourd’hui sans moodboard mais en musique, sans honte et avec le dynamisme d’un Curly oublié au soleil que je m’adresse à toi, rapport aux 12 kilos de chocolat irriguant mes veines en ce lundi de Pâques. Mais de quoi vais-je donc te causer dans cet état ? Tu le sais, je ne t’ai jamais caché mon dramatique manque d’adresse, mes deux mains gauches ou mon talent pour les enchaînements improbables. Ceci dit, je te rassure, je peux passer plusieurs jours sans drame, chute ou accident.
Par contre, en général, les périodes de calme prolongé se payent cher, avec des journées particulièrement fastes qui me permettent, pour mon plus grand bonheur, de repousser toujours plus loin les limites du fuck it bucket. La semaine dernière, par exemple. Bienvenue dans une journée faste façon Mamzette.

10h, provision de thé
  • Faire patiemment chauffer de l’eau.
  • La verser avec amour sur un petit sachet dodu dans ton thermos, qui va te permettre de siroter de la théine en faisant semblant d’être efficace jusqu’à ce que tes neurones sortent du lit, vu qu’il est moins de 10 h.
  • Laisser infuser en comptant sur tes doigts, rapport aux neurones encore couchés.
  • Retirer le sachet de ton thermos, refermer le thermos et aller t’assoir à l’ordi, bien aise face au soleil matinal qui te chauffe le crâne par la baie vitrée.
  • Verser du thé dans ta mini tasse de dégustation en lisant tes mails du coin de l’œil, détendue de la synapse.
  • Réaliser, au moment où tes neurones se réveillent en hurlant, que tu as posé le couvercle sur le thermos mais que tu n’as pas vissé, que tu es en train de te verser du thé bouillant sur les doigts, les cuisses, le clavier, l’ordinateur, le bureau, le pied du bureau, le meuble voisin, une pile d’enveloppes et le classeur des impôts.
  • Jurer, éponger, sortir la Biafine, éponger encore. Fermer le thermos et verser ce qui reste dans ta tasse.
  • Réaliser que tu as pris le thermos préféré de ton neveu, celui qu’il adore cogner sur le carrelage. Celui qui coule de travers, donc. Et bis repetita.

11h, recyclage de chewing-gum
  • Mâchonner intelligemment un chewing-gum à micro-cristaux avec l’espoir qu’il déloge les vilaines particules de thé noir précédemment sirotées.
  • Jeter le chewing-gum dans la poubelle, sous le bureau.
  • Te rendre compte que tu as raté la poubelle, mais uniquement après avoir roulé dessus avec ta chaise.

13h, découverte musicale et clic diabolique
  • ​Écouter, aimer, aller voir sur YouTube qui c’est et à quoi ça ressemble. Cliquer sur « live in a volcano », en te disant que c’est sympa, comme nom de salle. Voir des mecs à guitare gravir une montagne au coucher du soleil avant de descendre dans un cratère, comprendre que c’était littéral, le volcano.
  • Apprendre que les jeunots sont islandais, ce qui donne du sens à tout ça, écouter, aimer, et partir en délire total sur le réveil du volcan pendant le concert des jeunots vu que le volcan est endormi et qu’on est quand même en train de lui jouer de la batterie dans la gorge.
  • Conclure qu’il faut absolument que tu partages le live in the volcano, parce que quand même, c’est autre chose que le live en ascenseur.  
  • Continuer à cliquer, histoire de procrastiner encore cinq minutes, et admirer le potentiel érotique de l’islandais pieds nus sur le parquet avec sa guitare, une voix de motard alcoolique, des bagouzes à tous les doigts et un col V jusqu’au nombril. S’il existait un Ken Rock and roll, ce serait lui. Te dire qua finalement, cette journée démarrée sur un mauvais pied a trouvé son rythme de croisière.
  • Continuer à cliquer. Cliquer sur la fenêtre de derrière par erreur, pire, valider par erreur, oui, c’est possible en cliquant trop vite. Fermer le fichier que tu n’avais pas enregistré, en quiche que tu es.
  • Oublier le rockeur islandais et aller chercher ta sauvegarde précédente, en te disant que tu viens de perdre une heure de travail.
  • Réaliser que tu as, le matin même, écrasé ta sauvegarde avec le mauvais fichier. Comprendre que tu n’as pas perdu une heure de travail, mais trois, et que ta journée vient de retrouver son pied gauche.

16h, réassort en thé
  • Décider d’être raisonnable et d’arrêter l’intox au thé noir pour aujourd’hui.
  • Attraper la boîte de thé vert au jasmin, l’ouvrir délicatement.
  • Pas si délicatement, en fait. Repeindre le carrelage et le tapis voisin de toutes petites particules de thé en vrac.
  • Soupirer. Penser aux trois heures de travail à rattraper. Laisser le thé mariner dans les poils du tapis et les recoins du carrelage pour retourner bosser, comme si rien ne s’était passé.

19h, grésillement impromptu
  • Décider que le grésillement émanant de ton poste de travail est décidément insupportable.
  • Éteindre la chanson qui passe, éteindre l'appli, éteindre les haut-parleurs  pour identifier la source de l'outrage. Sans succès, débrancher les hauts parleurs et tant qu’à faire, débrancher tout le reste, rapport à ton sens inné de l’informatique trop longtemps ignoré.
  • Vu que ça grésille toujours, conclure avec un sens de la déduction hors du commun que le grésillement vient de l’ordinateur. Flanquer une claque à l’ordi, méthode scientifique oblige. Le redémarrer. Le fermer, le rouvrir, lui reflanquer une baffe, fermer toutes les applis, les rouvrir une par une.
  • En désespoir de cause, éteindre l’ordi. Comprendre que le grésillement vient du variateur de la lampe à côté, et pas de l’ordi. Conclure que tu viens de perdre 20 minutes de plus mais que de toute façon, c’est l’heure de l’apéro, et flanquer une baffe à la lampe en l’éteignant.
  • Te rappeler que tu dois d’abord épiler le tapis, rapport aux miettes de thé. Te dire que vivre avec toi-même, parfois, c’est fatigant.
 
Ps : Une grosse pensée belge, que cet article ô combien futile ne traduit pas, mais qui est bel et bien là, et bonne digestion cacaotée.
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Le téléphone portable, cet instrument du diable

7/12/2015

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​Cher Lecteur/trice, j’aimerais aujourd’hui aborder un sujet grave, qui n’a rien à voir avec la honte dans laquelle nous ont plongés les résultats des régionales hier soir. Ni avec le pantalon du père Noël, promis, encore moins avec la difficulté à trouver les boules géantes de Noël Kinder, juré craché, certainement pas avec le fait que vive le froid, mais je vais bientôt me faire amputer des petits orteils, à quand la chaussette avec bouillotte intégrée. Croix de boix, croix de fer.
Non, aujourd’hui, nous allons parler instrument du diable, référence que tu saisis aussitôt si tu as lu lu ce que je te racontais sur les introvertis. Voilà, tu y es. Le téléphone portable, mon pire ennemi. Et je vais de ce pas t’expliquer pourquoi, en dépit d’un forfait illimité, ma consommation téléphonique s’élève plus ou moins à 10 minutes par mois, quand mon forfait internet explose régulièrement. Le tout, en cinq points argumentés et sans contestation possible. Ou presque.
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​Le portable divise ton attention par deux. Parce que tes yeux n’ont personne sur qui se fixer, tu fais toujours quelque chose pendant que tu téléphones. Si tu me ressembles un tant soit peu, tu te penches en avant pour allumer une prise électrique, ton thermos de thé dans une main et le téléphone dans l’autre. Si tu me ressembles un tant soit peu, le thermos est ouvert, tu te brûles la main, tu inondes la prise, et vu que tu fais semblant d’écouter la personne qui te parle, tu hurles à la mort sans un son.

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​Le kit main libre te donne l’illusion que tu es libre. Ce que tu crois allègrement, traversant la pièce d’un bond et sans complexes, persuadé(e) qu’un petit nuage fluo va apparaître comme par magie pour faire suivre le téléphone au bout du fil des écouteurs. Plus vraisemblablement, tu t’arraches une oreille ou tu t’étrangles avec le cordon pendant que ton joli smartphone en peau de bouc sacré (forcément, à ce prix-là) s’échoue par terre en mode pancake (en peau de bouc).

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Le portable ne sonne JAMAIS quand il faut. Tu prépares ton moment, tu sors les chaussettes en moumoute, le plaid et les Chipsters, tu es fin prêt(e) pour une session de raconte-moi-ta-vie-que-je-te-raconte-la-mienne. Sauf que ça ne répond pas. Et que la loi de Murphy oblige le destinataire à te rappeler poliment en plein milieu de ton film, quand tu es sur le trône ou au boulot. Et qu’avec un portable, tu es censé être joignable. Tout le temps. Partout. Même sur le trône ou au boulot.

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​Quand tu parles au téléphone, tu ne vois pas ton interlocuteur. Quand tu ne vois pas ton interlocuteur, tu rates les expressions corporelles qui illustrent ses mots, mots qui tu le sais, reflètent généralement ce que tu essayes de dire avec la précision d’un scalpel en mousse. Je te laisse imaginer ce que ça donne quand il, ou elle, t’annonce qu’il, ou elle, s’est fait larguer, et que tu exploses de rire en croyant à une blague. 

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​Comme tout le monde, tu mets ton réveil sur ton portable. Sauf que comme tout le monde, tu montes le son au maximum quand tu appelles mémé pour lui demander des nouvelles de sa prothèse, vu qu’elle n’a toujours pas compris où se situait le micro sur son téléphone. Ce que tu ne penses jamais, bien sûr, à refaire en sens inverse. En général, tu débutes ta journée sur les chapeaux de roue avec une crise cardiaque en assommant ton réveil (qui ne sert qu’à afficher l’heure en chiffres rouges dans la nuit pour te rappeler, chaque fois que tu ouvres un œil, que tu vas morfler quand ça va sonner), sans comprendre que le hurlement vient de ton portable. Les mauvais jours, tu assommes dans un élan de bonne humeur ton portable (en peau de bouc sacré, rappelons-le) sur le coin de la table de nuit.

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Humanité versus technologie

9/11/2015

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​Cher Lecteur/trice, je ne te ferai pas l’affront de te demander si tu connais Terminator. Tu es, forcément, familier(ère) avec le concept de la machine sadique et rebelle qui décide de te pourrir la vie jusqu’à la tombe. Mais tu sais forcément, aussi, que même si Skynet n’a pour l’instant pas franchi la ligne rouge, il arrive, dans la vie de tous les jours, que l’omniprésence de la machine te colle une envie furieuse de revenir au feu de bois avec peau de bête et peinture sur roche.
Mais si, tu sais. Ces moments durant lesquels tu as beau te raisonner de tous tes neurones, tu sens bien l’hostilité du rouage, l’électronique qui se rebiffe et la poisse numérique qui s’abat. Limite si le rire sardonique cybernétique ne résonne pas dans ton cerveau, pendant que tu tentes de retenir tes pulsions meurtrières, rapport au prix de la technologie sadique. Oui, ce truc super important que tu n’as pas eu le temps de sauvegarder avant que ton ordinateur ne plante, que ton disque dur ne crashe et que la foudre ne s’abatte, par exemple.
Alors voilà, je t’explique : j’ai le bonheur de posséder une machine à eau chaude, une petite merveille qui fait couler directement de l’eau bouillante dans ta tasse. Ce qui, quand tu bois deux litres de thé par jour et que tu détestes t’interrompre en plein travail, réussit l’exploit de te préparer un thermos complet en deux minutes. Magique, hein.
Sauf qu’aujourd’hui, ma machine chérie a décidé de se venger pour non-respect du repos lundinical (non, ça n’existe pas, mais ça devrait). J’ai donc décidé d’éditer un nouveau mode d’emploi à tous les usagers de ces adorables *#***@** de machines. Juste pour aider. Et un peu, aussi, parce que je sais à quel point tu compatis à mes malheurs sans jamais, jamais sourire.
La coupable: (Skynet au berceau)
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La chorégraphie en 10 mouvements : (attention, amateurs s'abstenir)
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  1. Poser le thermos avec son sachet de thé sous le robinet d’eau de la machine, en fin d’après-midi. Appuyer sur le bouton. Ne pas prendre la peine d’allumer la lumière dans la cuisine.
  2. Réaliser après trente bonnes secondes que le robinet d’eau chaude n’est pas DU TOUT au-dessus du thermos. Appuyer sur le bouton pour stopper le carnage, courir chercher une éponge.
  3. Mal appuyer. Attraper l’éponge pendant que l’eau continue à dégouliner sur le carrelage. Revenir en courant, glisser sur le carrelage mouillé et se ramasser contre le placard.
  4. Se relever, rappuyer, éteindre pour de bon le robinet infernal. Réaliser que l’éponge ne suffira pas, attraper le rouleau de sopalin, tirer un coup sec pour déchirer deux feuilles. Rater et faire tomber le rouleau entier dans la flaque d’eau.
  5. Rester zen, éponger tant bien que mal avec ce qui reste de sopalin intact. Tirer le bac à eau en arrière pour essuyer dessous. Tirer trop fort, faire gicler l’eau et inonder la prise électrique.
  6. Reposer précipitamment la machine à sa place. Déraper sur le bouton et relancer la chute d’eau bouillante.
  7. Débrancher la prise électrique avant de faire disjoncter le quartier, sans faire attention à l’eau qui dégouline du comptoir, se croyant protégé(e) par les chaussettes. Réaliser que non, la chaussette ne stoppe pas l'eau bouillante. Arrêter de rire et commencer les insultes.
  8. Retirer ses chaussettes en sautant tellement ça brûle. Glisser dans la flaque. Se ramasser une deuxième fois contre le placard, fesses en avant dans la flaque d’eau chaude.
  9. Reconnaître la suprématie de la machine. Se relever en boitant et en dégoulinant, balancer une serpillière en direction du désastre, en croyant fort qu’un lutin viendra finir d’éponger.
  10. Fermer la porte.  Fuir et redécouvrir les miracles du robinet d’eau froide, l'honneur en rade et la fesse à deux capitons du rhume.
 
 
Ps : ça, c’était mardi dernier. La veille, j’avais joué à rate-la-marche-en-descendant-de-voiture-et-viande-toi-en-pleine-rue. Et après un tel début de semaine, je m’estime extrêmement chanceuse d’être encore en vie. Et de ne pas avoir fait disjoncter tout le quartier.
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La méthode Coué

18/5/2015

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Cher Lecteur/trice, après une première partie sur la loi de Murphy, je ne pouvais pas te faire patienter plus longtemps. Ou me faire patienter plus longtemps, c’est selon. Il fallait, à tout prix, que je me penche sur la méthode Coué. Je ne te cache pas que j’ai été élevée avec la méthode Coué, le refrain favori, et dont je suis irrémédiablement imprégnée, étant « même pas mal ». Tu t’es coincé le doigt dans la porte ? Convainc-toi donc que tu n’as pas mal, au lieu de gémir. Le doigt dans le tire-bouchon ? Mais non, tu n’as pas mal, c’est dans la tête. Le secret, là-dedans, c’est que le temps d’essayer de t’auto-convaincre, tu penses moins à cette p*** de s*** de porte qui osé prendre ton index en sandwich. 


Aujourd’hui, un mythe va tomber. Nous allons plonger dans les fondements du Coué, et je sens bien, Lecteur/trice, que la philosophie familiale va en prendre un coup, côté authenticité. Puisqu'avec un nom pareil, moi, j'ai longtemps pensé que ma mère l'avait inventée, le Coué. Et que "même pas mal"  résumait la méthode, ce que je pressens un poil simpliste.

Coué, c’est qui ?
Émile Coué de La Châtaigneraie. Oui, j’ai wikipédié, ma mère ne l'a pas inventé. Et j’en déduis que tu ne peux pas inventer une loi ou une méthode sans un nom à coucher dans l’évier, parce qu’Émile Coué de La Châtaigneraie après Edward Aloysius Murphy Jr, j’ai envie de te dire que ça commence à faire beaucoup. Emile était donc un psychologue et pharmacien français de la fin des années 1800, précurseur de la psychologie comportementale et de la pensée positive. Si tu te souviens bien, Murphy était ingénieur en aérospatiale, mes facultés de déduction hors normes en concluent donc que tu ne peux pas inventer de loi ou de méthode sans nom à coucher dehors ET bac +20. La méthode Mamzette, c’est pas pour demain.

La méthode Coué, c’est quoi ?
Pensée positive, tu visualises ? « Je vais bien, tout va bien, je suis gai, tout me plait »… Et ce, que tu sois en train de chevaucher un carrousel de petits chevaux avec Ryan Reynolds, ou de creuser ton trou dans le noyau terrestre avec huit boulets à chaque pied. Emile, il a compris ça en vendant des remèdes qui ne marchaient pas à des gens qui se portaient mal, et en enrobant le tout de « mon coco avec ça ta migraine va se transformer en orgasme du siècle ». Bizarrement, les gens guérissaient mieux que quand il leur demandait la date de l’enterrement. Bon, je me moque, mais en gros, il a compris le pouvoir de l’effet placebo : si tu te convaincs que tu vas guérir, tu as plus de chances de guérir. Bien joué, monsieur Coué de La Châtaigneraie.

Du coup, Emile s’est penché sur l’hypnose, l’autosuggestion et tout le tintouin, puisque je te le rappelle, Emile a bac +20. Résultat ? La méthode Coué : si tu te matraques quelque chose suffisamment longtemps, ça se transforme en automatisme inconscient. Et prends ça dans ta face, pensée négative de mes deux. Forcément, Emile a fait un gros carton, vu que le monde est globalement mal calé côté pensée positive, il est devenu people/VIP/mégastar, il a traité des patients du monde entier sept jours sur sept, et la morale de l’histoire, c’est qu’il est mort d’épuisement avant ses 70 ans. Mais vu qu’il était Coué, il avait dû se convaincre que c’était une bonne chose.*

Comment appliquer la méthode Coué ?
  • Aiiiieeeeeuuuuuuuuuu. Même pas mal même pas mal même pas mal même pas mal même pas mal même pas mal même pas mal même pas mal même pas mal même pas mal même pas mal. 
  • La hooooonte. Fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it fuck it.
  • 698 caloriiiiiiiies???? Ça fait pas grossir ça fait pas grossir ça fait pas grossir ça fait pas grossir ça fait pas grossir ça fait pas grossir ça fait pas grossir ça fait pas grossir ça fait pas grossir ça fait pas grossir.
Bon, je crois que tu as compris le principe, hein. On s’en tape, que ce soit vrai ou pas. Ce qui compte, c’est que tu tires toujours de meilleurs résultats à espérer le meilleur qu’à attendre le pire.  

La méthode Coué, ça marche ?
Je ne te mentirai pas. Je ne suis pas très sûre que ma sœur, le doigt en lambeaux dans le tire-bouchon, ait trouvé la méthode efficace. Je lui poserai la question par acquis de conscience, mais pour couper la fraise Tagada en deux, disons que si la méthode Coué ne fait pas disparaître les calories du Big Mac, elle te permet de le savourer en paix, sans père Fouettard sur l’épaule. (Comment ça, c’est un diablotin ? Rose bonnet, bonnet rose…) Bref. La méthode Coué, c’est apprendre à s'auto-lâcher la grappe plutôt que de s'accabler de tous les défauts du monde, ou lâcher la grappe du monde plutôt que de l'accabler de tous les défauts. Et c’est surtout très très utile quand la loi de Murphy te colle aux semelles en mode camembert au micro-ondes. Sur ce s’achève la trilogie Fuck it bucket/loi de Murphy/méthode Coué, Lecteur/trice, et je te garantis qu’avec ça, tu es équipé(e) pour tout affronter, du Kilimandjaro au roquet du voisin. Je vais bien, tout va bien,  je suis gai, tout me plait...


 
*C’est pas du résumé qui en jette, ça, Lecteur/trice ? Je vais proposer mes talents à Wikipédia, je ne vois pas comment ils pourraient refuser.

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La loi de Murphy

4/5/2015

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Cher Lecteur/trice, depuis le temps qu’on en parle, je crois que le moment est venu d’ausculter la sacro-sainte loi de Murphy. D’accord, on la connait. Mais que tous ceux qui imaginent Murphy en labrador bien peigné ou humoriste raté lèvent le clavier. Oui, le clavier, c’est tout de même nettement plus drôle que de lever la main (si tu me lis sur un smartphone en pleine rue, Lecteur/trice, ne suit surtout pas le mouvement). Parce que personnellement, je n’avais pas le plus petit caillou d’idée sur le pedigree du fameux Murphy.

D’où ça sort, me demanderas-tu ? D’accord, parenthèse. J’ai, naïvement, commis l’erreur de défier le destin. Un moment d’égarement, sans doute. Une overdose d’Oasis, plus probablement. Te souviens-tu de mon « no post » de lundi dernier ? Attends, ne bouge pas, je m’autocite : « Ouais mais vendredi matin c'est grasse mat' jusqu'à 18h ». Voilà. Dire un truc pareil, c’est offrir un cristal Lalique à Hulk.

Pour faire court, disons que ma grasse matinée jusqu’à 18 heures a impliqué un aïeul espiègle et un col du fémur bien trop susceptible, que l’autoroute de glandage planifiée s’est métamorphosée en sens unique de course hystérique et que me voici, pour changer, pas du tout avancée sur mon post du lundi. Tu comprends, maintenant, comment j’en suis arrivée à m’interroger, après une mélodieuse série de p**** de b*** de fuuuuuuuuuuuuuuuck, sur cette étrange loi de Murphy. J’ai donc aussitôt wikipédié (mais si, ça se dit) la chose, et me voici devant toi pleine d’informations utiles, comme toujours. Tu me connais, je ne vis que pour ça.

La loi de Murphy, c’est quoi ?
« Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera nécessairement mal (en anglais : “Anything that can go wrong, will go wrong”) ». C’est assez clair, je crois. Pour ceux qui n’ont pas suivi, on la nomme également Loi de l’emmerdement maximal ou Loi de la tartine beurrée, ce qui me semble encore plus clair. Et si ça ne l’est pas, va donc te beurrer une tartine avant de la lâcher. Si tu es normal(e), elle atterrira côté beurre sur le carrelage. Si tu es maudit(e), sur ton pantalon préféré après triple salto arrière, auquel cas je te conseille vivement un exorcisme à base de Mojito corsé.

Murphy, c’est qui ?
Edward Aloysius Murphy Jr. Oui. Déjà tu te dis que le garçon était sacrément mal embarqué, vu que draguer quand tu t’appelles Edward Aloysius, c’est chaud du beignet. L’américain a pourtant réussi à finir ingénieur en aérospatiale dans la « sûreté de fonctionnement de systèmes critiques ». En langage normal et selon moi (Wikipédia n’a pas daigné m’expliciter la chose, mais pas t’inquiète, j’ai toujours une explication pour tout), il essayait d’éviter que le système affiche « error » après que boulons aient explosé en plein vol. Autrement dit, d’éviter l’enchaînement de catastrophes et de sauver les miches des passagers. Ce faisant, il a vite compris que quand un boulon explosait, l’enchaînement suivait neuf fois sur dix et que c’était quand même le début d’une belle mouise taille tyrannosaure. Que du coup, mieux valait s’attendre au pire pour sauver de la miche.

La loi de Murphy, ça veut dire quoi ?
Non, la loi de Murphy ne signifie pas que tu vas morfler toute ta vie en heurtant lampadaire après lampadaire. Ta tartine ne tombe pas tous les jours. Ca veut seulement dire que quand elle tombe, tu ferais mieux de reculer. Ou de te préparer. Voire de te résigner, parce que la tartine ne tombe côté imberbe qu’une fois tous les dix ans, un soir de solstice et de convergence entre les planètes, et que le reste du temps le coït du beurre avec le carrelage ne fait qu’annoncer l’enchaînement à venir. Attention, le coup de la tartine fonctionne avec tout incident minime déclenchant une sensation de fuuuuuuuuuuuuuuuuuuuck. En gros ? Si tu marches sur ta brosse en te levant, prépare-toi à une bonne journée de bouse mielleuse.

Comment lutter contre la loi de Murphy ?
Cher Lecteur/trice, si tu as la potion miracle, je t’écoute. Je serais prête à plumer mon neveu s’il le fallait. En attendant, sache que le plan B contient la loi du Bah. Ben oui, B comme Bah. Egalement connu sous le nom de Fuck it bucket, tout l’art du concept tient dans la faculté à savoir ranger ton honneur sous ta semelle pour 24 heures, tout en surfant sur les bouses avec (ou sans) élégance. Exemple ? « Bah, même pas mal, j’ai neuf autres doigts » (après enfonçage de clou créatif), « bah, ça pourrait être pire, j’avais une culotte » (après culbuto en jupe sur marches d’escalier glissantes) ou « bah, demain est un autre jour, tout le monde aura oublié* » (après prise de parole en public avec parasite nasal). En clair, la loi de Murphy se contre par le bah, parce que plus tu luttes, plus tu t’enfonces.

La loi de Murphy, c’est grave ?
Certains te diront que la loi de Murphy, c’est du pessimisme. Pessimistes eux-mêmes, voilà ce que j’en dis. La loi de Murphy est une leçon de vie qui justement, t’apprend à cultiver l’art de voir le bon côté des choses. D’abord, parce que s’attendre au pire n’a jamais empêché d’espérer le meilleur. Ensuite, parce que sauf penchant masochiste affirmé, ça t’oblige à croire que tout ira mieux demain. Ton café chaud vient de se suicider sur tes doigts de pieds nus ? Oui, tu vas probablement te ridiculiser deux fois d’ici ce soir, te manger une porte et te faire envoyer paître par ton boss. Tu es prévenu(e), range donc tout de suite ton égo. Parce que nom d’une mite, ce soir y a apéro, on remet les compteurs à zéro. Mojito pour toi, Oasis pour moi, tant que ça pourrait être pire, c’est que finalement tout va bien, non ?

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Fourcher sur le fuck

24/11/2014

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        Oyez oyez, Lecteur/trice, plus qu'une semaine avant le calendrier de l'Avent, pour une fois que j'ai hâte de changer de mois, la chose vaut la peine d'être soulignée. C'est l'effet gros bonhomme rouge, c'est plus fort que moi. Je crois que le mélange avec les Bisounours de mon cerveau, c'est comme les Mentos dans le Coca. Effervescence, surchauffe, explosion. Tu n'imagines même pas la discipline drastique à laquelle je m'astreins pour ne pas te coller deux moodboards de Noël par semaine ou faire voleter des lutins à travers ton écran.
        Mais trêve de bavardages, venons-en aux faits: dans mon ménage de Noël, j'ai donné un petit coup de brosse au blog, histoire de polir un peu les chromes en prévision des branches de houx. Et au détour d'un clic, que vois-je? Mon petit guide du Fuck. Toi qui connais mon amour du fuck (le mot, Lecteur/trice à l'esprit mal tourné, je parle du mot), tu l'as peut-être déjà croisé, mais voilà. D'une, je ne l'ai jamais publié directement dans ce blog. De deux, ça s’accorde bien avec un lundi entamé par du thé bouillant sur les orteils. De trois, je ne m’en lasse pas. C’est toute la magie des gros mots en langue étrangère, ça parait mille fois moins vulgaire, d’ailleurs pardon molière, mais « Fuck it », ça claque sur la langue, ça roule sur le palais, ça se crache avec bonheur. « Crotte et zut », « et puis merde » ou « sacrebleu », beaucoup moins.
        Voici donc un petit guide à ma sauce, des fois, Lecteur/trice, que tu redouterais de fourcher sur le fuck, ce mot magique qui rien que par le son, peut décrire toutes les étapes de ta vie, de la découverte d’une mygale à l’orgasme du cupcake. Fuck est à la fois un verbe, un nom, un adjectif, un concept et une philosophie. On n’a pas encore trouvé mieux que le >>fuck it bucket<<, si ? Quoi qu’il en soit, tu me connais. Je n’ai à cœur que ton ascension sociale et ton éclat en société, tout ça, c'est pour rendre service.
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Fuck it monday

17/11/2014

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        Cher Lecteur/trice, sache que si j’ai cru vaincre la bête (cf David & Goliath de lundi dernier), j’ai chanté victoire trop vite. Le monstre lance son dernier assaut, ultime chant du cygne alors même que je lui pose le sabre sur la gorge. En résumé de chez résumé ? J’ai réinstallé tout mon système la semaine dernière. Et encore ce week-end. Et je vais devoir recommencer. Pourquoi ? Parce que j’adore apprendre de mes erreurs, et qu’à chaque fois je trouve une nouvelle boulette irréparable à effectuer. Jamais la même, question d’honneur. Et question d’honneur, justement, j’aurai le dernier mot.
        Mais bref, tu n’es pas venue dans le coin pour m’entendre parler d’ordinateur, hein. Malheureusement, vu que chez moi, c’est la Matrice versus Gaston Lagaffe, c’est un peu le boxon. Ben oui. Et que si j’avais des dizaines de trucs à te dire aujourd’hui, je n’ai pas eu le temps, ni le nombre de neurones nécessaires disponibles, pour organiser le vaste flux. Je voulais, par exemple, te parler de ces gens pour qui, si tu n’exprimes pas tes sentiments en t’arrachant la peau, si tu ne te répands pas en flaque au premier coup dur ou si tu t’es forgé une carapace de trois kilomètres, en déduisent que dessous, il n’y a rien. J’avais envie de leur dire, à ces gens, que si la carapace est en béton, c’est justement parce que dessous, c’est de la guimauve liquide et que ce qu’ils sont incapables de voir n’est pas forcément absent.
        J’avais envisagé, aussi, de te parler de ce type planté devant une maison, son prospectus à la main, la cinquantaine digne, que j’ai distinctement vu prendre une grande inspiration avant de se diriger vers la porte d’entrée et d’y frapper pour tenter de vendre ses radiateurs, fenêtres ou quoiqu’il ait tenté de vendre, et qui m’a fendu la carapace de béton jusqu’à la guimauve. Parce qu’il m’a projetée dix ans en arrière, quand je rentrais dans des boutiques pour les démarcher avec l’estomac dans la gorge, l’envie pressante de me suicider sur le porte-parapluie à l’entrée et que je débitais mon discours en bégayant, visualisant clairement la jauge de mon ego plongeant dans les abysses. Sauf que moi, c’était provisoire.
        J’avais envie, aussi, de te parler de plan C, celui qui existe toujours, même quand on ne le voit pas. Celui qui ne t’emmène pas où tu l’avais prévu, pas de la façon dont tu l’avais prévu, et rarement sans dommages, mais qui t’emmène là où tu dois aller. Après ça, je me suis dit que j’étais décidemment en train de virer Maître Yoda et qu’il fallait que je revienne à des choses plus essentielles. J’ai voulu te parler de Noël et de biscuits en forme de bonhommes de neiges, de rennes qui chantent et de décoration à la sobriété douteuse. Mais on n’est qu’en novembre, alors j’ai plutôt envisagé de te parler musique, chansons qui crissent et riffs qui collent. C’est là, Lecteur/trice, que j’ai réalisé qu’il était 16h. Et que décidemment, je n’arriverais pas à empiler correctement mes idées. D’où, le plan C : tout balayer dans un coin, faire une grosse pile, et balancer la sauce.
        Voilà, en gros, un laid-back post spécial lundi, un dans lequel on fait ce qu'on veut quand on veut, avec en conclusion un nouveau membre de mon top 10 musical personnel, ou plutôt même, pour tout t’avouer, de mon top 2. Ouais, c’est du lourd. Mumford & sons, c’est mon Prozac inratable et sans effets secondaires, excepté, peut-être, un nombre record de fautes de frappes à la ligne. Mais c’est dur, de taper sur un clavier en shakant son booty sur une chaise de bureau à roulettes.
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Fuck yeah!

14/10/2013

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    Très cher Lecteur/trice, tu l’as peut-être compris : ma cause, c’est le Bonheur Pour Tous. Je milite pour le coucher de soleil sous la grisaille et la beauté cachée de la pluie, je cherche l’aiguille dans la botte de foin parce que je crois, oui, vraiment, qu’un simple pacte avec soi-même peut mettre en branle de très grandes choses. Que notre seul véritable frein, c’est nous-même. Et accessoirement que la vie, c’est beaucoup moins pourri quand on s’oblige à la regarder du bon côté.
(Attention, Lecteur/trice, ne me surestime pas non plus : si je suis lucide, c’est parce que je suis moi-même un sacré frein à main, un de toutes les couleurs qui bosse dur pour devenir levier de vitesse. Trop loin, la métaphore ? Ok, j’arrête.)
    Bref. Pour avoir longtemps rêvé de me noyer dans la masse, pour rechuter encore parfois, je n’ai qu’une chose à dire: tu es beau, futé et aimable, Lecteur/trice, ne laisse jamais personne te dire le contraire sans lui coller une mandale à t’en déboiter le poignet. Que tu aies un morceau en moins ou en trop et quel que soit le type de morceau, tu vaux la peine de te battre pour toi-même. Parce que tout, absolument tout, tant qu’assumé avec panache, peut devenir statement* –et pas que fashion. Alors trouve ton statement, sauve-toi toi-même et crie-le au monde.

*statement: déclaration, affirmation
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