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Joyeux boxon d'Halloween - 15

29/10/2017

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Cher Lecteur/trice, tu m’as manqué. Non, je ne vais pas faire comme si j’écrivais plus d’une fois par mois, d’accord, mais quand même. Là, ça fait deux mois, et tout ça a beaucoup à voir avec le réveil subit d’une clientèle entrée en léthargie pour cause d’élections épicées aux jours fériés. Aussi, un peu, avec la tendance de la vie à te planter un doigt entre deux côtes quand tu commences à t’endormir dans ta routine. Et aussi, un peu, avec l’arrivée toute fraîche d’une nouvelle femelle dans ma fratrie.
Oui, j’ai une nouvelle nièce rouge et fripée qui ne me regarde pas dans les yeux, vu qu’elle les ouvre à peu près deux minutes trente par jour. Pour l’instant, on en est au stade larvaire lolo/dodo, mais j’ai bon espoir d’être un jour la fière tata de la future présidente de la République, celle qui aura réussi à castrer tous les Weinstein du monde. En attendant, le premier qui la touche, je l’embroche sur mon Bic.
Bref, j’en étais où ? Ah, oui. J’en étais à coucou c’est moi, tout ça pour te dire que me voilà avec un joyeux boxon sur Halloween, vu qu’on y arrive, ça y est, alors que je n’ai même pas fini de préparer mes lance-pierres pour les rares demi-portions qui oseraient sonner à ma porte. Je me dois, ceci dit, de te prévenir : je pense que Robert, mon fidèle neurone, s’est absenté durant la rédaction de ce post. Bienvenue, Lecteur/trice qui passe encore ici malgré mon manque d’assiduité, tu as gagné ma reconnaissance éternelle.
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Comment Halloween est née
Quand Jack a fui le royaume des morts et découvert le Père Noël, il a bien fallu qu'il s'arrête casser la croûte, rapport au fait que voir les lutins emballer des sucres d'orge lui avait collé une sacrée fringale. Et juré, croix de foie croix de terre, quand il est entré dans la taverne, il n'envisageait absolument rien d'autre qu'un bon potage fumant à la citrouille. Pas sa faute si la jolie dame chevauchait le balai comme personne. Pas sa faute si une graine de citrouille a décidé de passer le barrage pour se reproduire. Pas sa faute non plus, si la jolie dame ne parlait pas un mot de français et en a déduit qu’il s'appelait Allo-oui quand il a répondu au téléphone. Pas sa faute, encore, si l’adorable Alloouine née neuf mois plus tard s’est vue angliciser par son nouveau beau-père, un farfadet irlandais.
Comment Halloween est arrivé en France
Ça, c'est quand la jolie dame a eu une panne de balai en plein sur l'A10, au beau milieu de son pèlerinage annuel. Elle s'est retrouvée le chapeau dans les yeux en plein champ de colza, avec la petite qui réclamait son goûter, et quand elle a frappé à la ferme la plus proche pour réclamer du lait de vierge sacrifiée, on lui a refilé du lait de vache. Elle aurait volontiers immolé le fermier, sauf que la petite a aimé, alors bon, elle est restée.
Comment Halloween a commencé
Ce n'est pas vraiment qu'elle a commencé, en fait, c'est que la première fois qu'une copine est venue dans sa chambre, ladite copine a trouvé ça tellement chouette qu'elle a décidé de faire la même chose chez elle. Sauf que sa mère n'a apparemment pas succombé au charme des chauve-souris ni des squelettes, et a négocié le tout contre un sac de bonbons. Le truc s'est répandu, forcément.
Comment Halloween
En disant allo oui en plein rhume des foins, tu chopes direct l'accent anglais.
Halloween comment faire peur
Pour faire peur à un homme, se déguiser en test de grossesse. Pour faire peur à une femme, en producteur de cinéma.
Halloween comment faire du faux sang
Concasser des framboises au marteau. Le deuxième effet Kiss-cool : les projections ultraréalistes. Le danger : la graine de framboise sur la cornée.
Halloween comment se déguiser
Choisir un costume, y glisser une jambe, puis la deuxième, puis un bras, puis le deuxième. Attention, c'est là que ça se complique, il faut ensuite passer la tête dans le bon trou et pour les grands aventuriers, fermer un zip ou un scratch.
Halloween comment demander des bonbons
Version John Wick, un coup de chaussure italienne en pleine face avec élan. Version Mon Petit Poney, un sourire à paillettes avec lancer de queue de cheval. Version humaine, en articulant poliment "zyva t'as pas des Tagada".


​
Sur ce, Lecteur/trice, je te souhaite un joyeux Halloween, une joyeuse fête des morts ou une joyeuse fête des saints, tout est bon tant que l'occasion offre un prétexte à l'apéro. Et inutile de se leurrer, avec de la chance, rendez-vous dans un mois.
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10 bonnes raisons de regarder des films de Noël

16/12/2016

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Cher Lecteur/trice
, des fois que tu n’aurais pas remarqué, le gros bonhomme rouge est dans les startings blocks. Les lutins ont presque fini d’astiquer le traîneau, les rennes sont au régime sec et les cartes Michelin ont enfin cédé la place à un GPS qui signale les radars, autant te dire que cette année, Papy est décidé à ne pas se faire flasher.
Et au milieu de tout ce petit monde, on trouve quoi ? La télé. Et les films de Noël. Un marathon de navets difficilement enjolivés à coups de guirlandes et de bonhommes de neige prenant possession du petit écran tous les après-midi de décembre, et qui en dépit de leur réputation méritée, contribuent à donner un je-ne-sais-quoi festif à tes dimanches après-midi pré-Noël. Ou à faire baisser ton QI, c’est selon, mais qu'est-ce-que c'est bon.
​
1.      Parce que c’est crédible. En un seul dimanche, tu peux voir dix-huit couples brushingués au sourire ultra-brite se former sous les flocons de neige, un quart d’entre eux aidés par le père Noël, un autre quart par des lutins espiègles, le reste par une branche de gui bien placée/un labrador amical/un moteur récalcitrant. Ne jamais sous-estimer le pouvoir d’un chien ou d'un moteur.
2.      Parce que c’est moderne. Tu te dis que le film ne s’en sort pas trop mal pour un navet des années 90, jusqu’à voir jaillir un smartphone de sous un pull jacquard. Et je parle bien d’un smartphone dernier cri, pas d’un Nokia tribandes assorti au pantalon en velours du protagoniste.
3.      Parce que c’est joli. Le décor en carton-pâte est planqué sous huit tonnes de neige et trente-deux kilomètres de guirlandes lumineuses, les maisons sont toutes en bois rouge et les sapins bien alignés. C’est toute la magie de Noël : la pire des niches se transforme en palais illuminé, sauf la tienne.
4.      Parce que ça fait réfléchir. Quand tu sors fermer les volets, tu penses enfin à lever le nez vers les étoiles, des fois que les rennes passeraient dans le coin. Mieux, tu prépares une double dose de vin chaud au cas où le père Noël s’inviterait. S’il ne vient et que tu descends la double dose en solo, soyons lucides, c’est la faute du film.  
5.      Parce que c’est fashion. Chez les hommes, tu as le choix entre le bûcheron et l’homme d’affaires : moonboots et chapka à oreillettes avec abdos sculptés par le maniement de la hache d’un côté, costume trois pièces et attaché case avec mocassins antidérapants de l’autre. Chez les femmes, tu as la bombasse en robe moulante, brushing imperméable et talons de douze sur le verglas, ou l’ingénue en jupette patineuse ras le string à pompon et pull de Noël sous des nattes bien sages. De quoi donner une bonne leçon aux clichés.
6.      Parce que c’est féministe. Quand monsieur porte un duffle coat et trois écharpes, madame se promène jambes nues dans ses escarpins, c’est dire comme elle est libre. Quand monsieur patine façon hockeyeur professionnel, madame vacille sur ses graciles gambettes en lui agrippant désespérément le bras, c’est dire si elle n’a rien à prouver. Et quand monsieur hausse un sourcil, madame se liquéfie devant la cheminée, ce dans les dix-huit films sans exception, c’est dire si elle est à l’aise avec ses sensations.
7.      Parce que c’est qualitatif. On parle de jeu d’acteurs, du vrai, de déclarations d’amour sur le ton de « fichtre, j’ai oublié d’acheter du pain », ou du deuil dramatique façon « sacrebleu, j’ai crevé un pneu ». Ce n’est pas pour rien que les boulangeries cartonnent à Noël.
8.      Parce que c’est représentatif. D’une, le film de Noël n’existe pas sans histoire d’amour. Le célibataire est une âme perdue pendant les fêtes, il est totalement inconcevable, voire anti-Noël, qu’il/elle assume son statut à l’heure du gui. De deux, les héros/héroïnes ressemblent au commun des mortels comme un sac Hermès à un sac poubelle, et ça, ça booste quand même bigrement la confiance en soi.
9.      Parce que c’est musical. Ces perles de l’industrie cinématographique ont mis le paquet sur la recherche musicale, et rivalisent d’imagination pour réinterpréter Mon beau sapin version rumba, Jingle bells version métal ou Santa’s coming to town en reggae, pour les plus audacieux. Les autres misent sur le courant avant-gardiste des chœurs joyeux et des violons mielleux avec clochettes tintinnabulantes. Badass.
10.   Parce que ça marche. Oui, tu perds deux ou trois neurones et sans doute ton temps, mais si tu laisses défiler les films de Noël en fond sonore* suffisamment longtemps, tu rêves en rouge et vert même dans les alertes pollution à l’heure de pointe. Un peu de magie dans le quotidien et des senteurs de sapin jusque dans le local poubelle, ça vaut bien quelques neurones.
 
*Le film de Noël se vit en fond sonore, et uniquement en fond sonore. Il est conseillé de faire ses comptes, la cuisine ou le ménage en parallèle, afin de garder un orteil en prise avec la réalité. Ne s'adonner à aucune autre activité simultanée peut entraîner une baisse dramatique de quotient intellectuel, une addiction aux boules et aux guirlandes ou une obsession maladive pour les costumes rouges. L’industrie cinématographique ne pourra être tenue responsable d’une consommation excessive et/ou irraisonnée de bluettes sous les flocons.

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10 résolutions à ne surtout pas prendre en  2016

4/1/2016

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Cher Lecteur/trice, bonne annéééééééééééééééééééééééééééééééééééée ! Oui, tout ça. Non que je sois particulièrement attachée au symbole de la fin/début d’année, mais je t’aime bien, je ne te souhaite donc que du bonheur. D’ailleurs, tenter d’y échapper sous-entendrait bouder la galette des rois, or je ne boude jamais, c’est stérile. Donc, du coup, j’ai lancé une énorme réunion éditoriale avec moi-même, la question étant : diantre, mais que leur proposer pour un début d’année ??
Forcément, la première réponse de mes neurones en pleine crise de foi(e) fut « des bonnes résolutions ». Chez moi, la première réponse est rarement la meilleure, je suis un diesel. Une fois le diesel lancé à 200 sur l’autoroute, j’ai donc décidé de m’auto-prendre à rebrousse-poil, et de brosser la résolution dans tous les sens, sauf le bon.
​
PS : à toi qui as lu le post de la semaine dernière, sache que Mireille a trépassé. Paix à son âme, je sors l’aspirateur.
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Cette année, je savoure chaque seconde de ma vie
Chaque seconde, on t’a dit. Y compris la délicieuse chaleur de la flaque d’urine laissée par le chien sous tes pieds nus dès le matin, la mélodieuse rénovation à la perceuse du voisin du dessus, la précieuse fraîcheur de la vitre sur ton front quand tu n’avais pas vu qu’elle était fermée avant de foncer, ou le ton chaleureux du monsieur des impôts quand il t’écrit qu’il a fait une erreur, donc que tu vas payer. Une résolution ne connait pas la demi-mesure, savoure.
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En 2016, je perds du poids
Là, désolée, c’est peut-être ma sensibilité. Mais est-ce-qu’on ne pourrait pas plutôt se dire « apprends à t’aimer », plutôt que « arrête de t’empiffrer, Casimir » ? Ou c’est juste moi ?

Cette année, je tombe amoureux(se)
Crois-moi, je suis à fond pour la méthode Coué. Le problème, c’est qu’à moins de se rabattre sur les poupées gonflables, il va falloir persuader un autre être humain du bien-fondé de ta méthode Coué, et que ça corse sacrément l’affaire. Saleté de libre-arbitre.

Cette année, je me mets au sport
L’an dernier aussi, d’ailleurs, et rendons à César ce qui appartient à César, tu as bossé à mort le lever de coude.

Cette année, je voyage
Sur le principe, on est d’accord. Reste à trouver l’arbre à billets pour sponsoriser les voyages, ou expliquer à ton patron qu’une année sabbatique payée lui ferait gagner un paquet de points de karma.

Demain, j’arrête de médire/râler/pester
Oui, c’est vilain, pas charitable, pas productif. Mais d’une, c’est bon pour le moral, de deux, ça défoule, de trois, ça fait travailler l’humour, de quatre, c’est inoffensif, tant que tu ne pratiques qu’intérieurement, avec les potes et sans méchanceté gratuite. Mieux, les effets secondaires sont beaucoup moins violents qu’avec le Prozac : au pire, tu te crois drôle, ça m’arrive souvent.

Cette année, je suis la mode
Attention, tu fais ce que tu veux. Moi, je te dis juste que les grandes tendances 2016 incluent la grenouillère (80% de chances de te faire pipi dessus avant de réussir à en sortir) et la manche ultra-longue (99% de chances de la coincer dans la porte du métro/de l’ascenseur/de la voiture/dans un tiroir/dans le mixeur). Après, c’est toi qui vois.

En 2016, j’adopte une vie 100% saine
Ce qui, dans le monde actuel, sous-entend d’aller vivre dans une cabane en montagne, sans électricité, eau courante ou produits manufacturés. Non, aucun, rapport aux produits chimiques. Sache que si tu es prêt(e) à faire popo sans PQ au pied d’un arbre pour gagner quelques années de bonnes résolutions, je t’admire.

Dès demain, je me couche tôt
Mon neurone vient d’exploser de rire. Il m’a même répondu, texto « et juste après, je me fais pousser une corne et je me plonge dans la physique quantique ».

Cette année, je prends de bonnes résolutions
L’avantage de la nouvelle année, c’est qu’elle est livrée avec une baguette magique. Elle a le pouvoir de transformer ta vie d’un coup de gueule de bois sur la caboche, parce qu’on arrive à se persuader que ce contre quoi on lutte depuis des décennies va s’évaporer comme les économies pendant les soldes. ​Si si, pouf. Alors vraiment, on se demande ce qui pourrait bien partir en sucette dans un plan de vie aussi carré.
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Ode au karma

28/12/2015

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Cher Lecteur/trice, en ce lundi d’entre-deux fêtes, j’avais envie de te parler karma qui fouette. Parce qu’il me paraissait essentiel de penser à ceux qui n’ont pas la chance de finir Noël avec des poignées d’amour en Kinder concentré, avant d’attaquer la constitution motivée de bouées en frangipane.

Et là, tu te dis que j’ai fumé trop de bolduc, que les paquets cadeau m’ont attaqué le cerveau, ce à quoi je te répondrai que mon cerveau est déjà sacrément attaqué, et qu’il n’a pas besoin de bolduc. Tu te dis aussi que je vais me lancer dans un grand discours sur les injustices de ce bas-monde, je te répondrai que c’est mal connaître ma passion pour le quinzième degré. À toi d’y voir une métaphore si tu le souhaites.

Je vais donc te parler de Mireille. Oui, je l’ai baptisée Mireille, qui ouvre de grands yeux émerveillés devant ta maison, ta jolie maison toute chaude, alors qu’elle se pèle le céphalothorax dans un buisson déplumé. Je ne t’ai pas dit ? Mireille est une araignée. Une araignée malaimée parce qu’elle n’a pas la bonne forme, pas la bonne couleur, elle qui ne rêve que de se dénicher un petit coin bien à elle pour vivre tranquille.

Mireille se dit qu’elle est tellement grande ta maison, si elle tissait une petite toile de rien du tout dans un coin discret, sans faire de bruit, tu la laisserais bien passer l’hiver au chaud, non ? Oui, Mireille est très optimiste, mais Mireille ne te demande heureusement pas ton avis, pénalisée qu'elle est par l’absence de corde vocal et le rapport de taille cafard/dinosaure.

Mireille entame donc sa pénible migration, se faufile dans un tuyau, rampe dans les déchets, évite les grosses semelles qui cognent, franchit une grille d’aération vicieuse et là, elle chante alléluia, lambada et tagada, j’ai trouvé. Mireille va passer l’hiver bien peinard, sans embêter personne, fini le karma pourri, finie la pénurie d’insectes, elle n’embêtera personne, là, dans son petit coin.
​
La morale ? Life is a bitch.
Puisque ce n’est qu’après avoir patiemment tissé sa toile dans son petit coin que Mireille prend la première vague nauséabonde. Et qu’elle réalise y être pour de vrai, aux petits coins. Moi, depuis que j’ai croisé Mireille, je me dis que j’ai décidemment du bol, même quand ma vie sent le Maroilles, parce que c’est toujours mieux que la matière fécale.
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Trombinoscope de Noël

21/12/2015

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​Chère Lecteur/trice, cette fois on y est : chose promise, chose due, le post de Noël est arrivé (poil au bonnet). J’ai bien réfléchi, figure-toi, vu que je t’avais déjà fait 10 bonnes raisons d’aimer Noël l’an dernier. Alors, de quoi causer ? Puis l’illumination m’est venue la première fois que j’ai mentionné les rennes alcooliques : j’allais te raconter la famille du gros bonhomme rouge. Un trombinoscope écrit, si tu veux. 
C’est comme chez Milka : il y a la vache mauve qui fait le lait, mais aussi le chien qui porte le lait, la dame qui touille le chocolat et la marmotte qui met le chocolat dans le papier d’alu. Tu le savais, toi, avant la pub ? Le père Noël, c’est pareil, il n’emballe pas lui-même tous les cadeaux, il a trop de trucs à gérer avec le GPS. Non, au pôle nord, toute la famille s'y colle pour assurer le paquet, et je me suis dit, cette année, qu’il était temps de te livrer enfin l’envers du décor. Juste pour le plaisir. En attendant, passe de bonnes fêtes, Lecteur/trice, et rendez-vous pour la crise de foie.
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En fait son vrai nom, c’est Nicolas, mais le père Noël vient d’acheter un iPhone pour gérer son planning de livraisons, il a se sent frais comme un edelweiss. Du coup il trouve que Nico, ça fait plus jeune. Nico, donc, est en charge de la liste « à fesser/à gâter », selon que tu as insulté la grognasse au supermarché ou aidé la vieille dame à traverser. Théoriquement, puisque le résultat des courses dépend plus souvent du dîner de Nico : s’il traite ton nom un soir où il a eu des choux de Bruxelles, prépare l’Homéoplasmine, s’il a eu de la raclette, tu as le fessier bordé de coquillettes.
Mais bref, une fois qu’il a la liste, Nico établit son itinéraire sur Google Maps, du moins pour la majeure partie du monde, puisqu’à son grand désarroi, certains îlots du Pacifique sont encore très mal desservis côté cartes routières. Et c’est là que ça devient sportif, puisqu’il doit faire tout ça en empêchant les rennes de finir la Téquila, mais pas t’inquiète, Nico est multitâche. Et sinon, il a Olga. 
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i tu crois que le père Noël est le chef des opérations, tu te fourres le tronc du sapin dans l’œil jusqu’au cerveau : le vrai boss, c’est elle, d’ailleurs quand elle a chopé Nico en train de fricoter avec une jolie lutine, quelques siècles plus tôt, elle est retournée chez sa mère la reine des neiges en chantant « libérée, délivrée ». Nico, seul en charge des cadeaux, a trouvé judicieux de doter tous les gamins du monde de crucifix, rapport à l’intense flagellation qu’il s’imposait pour avoir palpé de la lutine.
Olga l’a bien fait mariner un peu, son gros rougeaud. Mais quand le père Fouettard l’a appelée pour lui dire que si elle ne revenait pas illico remonter les bretelles du frangin, il partait fouetter du moutard à tour de bras, elle est rentrée remettre le pôle nord dans le droit chemin. Conclusion, si à Noël, tu reçois un martinet, tu sauras que Nico a tâté du grelot de lutin.
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Et il a un peu les glandes, Krampus, parce qu’après tout, il est né seulement deux minutes après Nico, son jumeau, et que ça lui a valu un fouet et une paire de cornes. Non mais c’est vrai, quoi. C’est lui qui passe pour le mauvais bougre, alors que si Nico ne lui avait pas filé un coup de coude pour sortir avant lui de l’utérus maternel, il ferait du rappel dans les cheminées plutôt que de se voir refiler une liste de gnomes à fesser.
​Des siècles qu’il fouette à tour de bras, ça lui a collé une tendinite. Et il préfère vous l’avouer, en plus, la fesse de gnome n’est pas toujours de première propreté. 
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Il y a Tornade, Danseur, Furie, Fringant, Comète, Cupidon, Tonnerre et Éclair, et ça, je ne l’ai même pas inventé. Tu as pu découvrir il y a peu, cependant, le vrai problème du renne : il a beau avoir la couenne épaisse, lui aussi, il se caille les grelots dans le grand nord. Du coup, il a développé un certain penchant pour la Téquila, qui passe très bien avec le sel déversé sur les routes en hiver.
Le père Noël a bien parlé désintox, la dernière fois qu’il s’est retrouvé bloqué en Russie avec huit rennes en train de lécher les routes, mais ses fières montures lui ont rétorqué que s’il n’était pas capable de les accepter avec leur faiblesses, qu’il aille frapper chez Pégase, eux, ils rendaient leurs sabots. Pégase a dit non. Le père Noël se contente de remplir les bouteilles de Téquila avec du sirop d’érable entre le 23 et le 25 décembre.
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Le lutin est une créature espiègle, qui se nourrit de Haribo, ne jure que par les grelots et les chaussons pointus. Tu te dis que c’est un effet de mode, tu te trompes : c’est pour crocheter ta serrure quand le père Noël ne trouve pas ta cheminée.
Le lutin est en charge des commandes groupées sur Amazon, de l’emballage et de la répartition, ce qui peut expliquer, parfois, que tu te retrouves avec un paquet de piles quand tu as supplié Nico de te livrer une Xbox : le lutin a l’estomac sensible, l’overdose de Dragibus est fréquente.
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Bon, en fait, ils ne sont pas vraiment méchants, les pauvres, mais on leur a dit qu’il n’y avait pas d’histoire sans méchants, et qu’il fallait bien que quelqu’un s’y colle. Que rapport à la peau verte et aux verrues, ils étaient tout indiqués, et ils ont bu crier au racisme anti-vert, on leur a promis un approvisionnement à volonté en biquettes dodues.
Attention, le gnome ne mange pas la biquette, il est végétarien. Mais mets-toi à sa place, aussi : il fait froid, dans le grand nord, quand tu dois sortir poser des pétards pour faire peur aux lutins. Et une biquette dodue pour chauffer le lit, c’est quand même beaucoup plus sympa qu’une bouillotte en caoutchouc. 
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Alors, eux, autant l’avouer, le père Noël les a dans le pif. C’est qu’on lui a collé les neveux de sa femme en lui disant qu’il fallait bien les occuper, rapport au business familial assez grand pour tout le monde, et qu’Olga a fait la grève du string à pompon jusqu’à ce qu’il accepte. Il leur a dit d’aller distribuer de l’or, de l’encens et de la myrrhe, histoire de prolonger un poil l’esprit de Noël, mais les trois glandus n’ont rien trouvé de mieux que de tout refiler à un poupon dans une étable, avant d’aller acheter une galette à distribuer aux autres, vu que leurs coffres étaient vides.
​Sachant que sans ça, on recevrait de l’or en janvier plutôt que d’absorber 800 calories par part, tu comprendras que Nico soit agacé.
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​Alias le range-cadeaux. C’est que quand Nico a lancé le business, il y a rapidement eu un hic : laisser les cadeaux dans les chaussettes au-dessus de la cheminée, ça passait quand on te refilait une orange à Noël, mais quand les chocolats sont arrivés, on a eu un sacré souci de fonte cacaotée.
​Nico a donc commencé à déposer les paquets devant les cheminées. Jusqu’au jour où une étincelle rebelle a incendié le bolduc d’un paquet, et le pâté de maisons avec. C’est en signant le chèque d’indemnisation qu’Olga a suggéré le concept du sapin range-cadeaux, dans le coin opposé à la cheminée.
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On sous-estime énormément l’importance de la bûche. Et pourtant, la pâtisserie a, le soir de Noël, un rôle capital : te faire imploser l’estomac, pour que tu n’entendes pas le père Noël crapahuter sur le toit. C’est qu’il n’est plus de première jeunesse, non plus, et si tu t’es déjà demandé pourquoi la bûche te paraissait plus difficile à digérer année après année, c’est que la dose de gras nécessaire pour masquer les pas de Nico est chaque année plus importante. Olga a bien tenté de le mettre au régime, mais il piquait les bonbons des lutins et les faisait descendre avec la Téquila des rennes. On a frôlé la mutinerie.
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​Pour couvrir la planète entière avec un arrêt à chaque cheminée, le père Noël devrait parcourir 355 millions de km² à plus de 6000 fois la vitesse de la lumière, en transportant 321 000 tonnes de cadeaux dans un traîneau tiré par 2 360 000 rennes, dixit une équipe de mathématiciens américains. Ils ont bonne mine, les huit rennes alcooliques, hein.
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Des vertus de l’autopotage

26/10/2015

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Non, Lecteur/trice qui viens par ici en espérant récupérer la recette du potage de grand-mère, je ne vais causer ni soupe ni velouté. En cette semaine d’Halloween (tu notes ? Je t’ai fait un moodboard spécial Halloween, garanti sans caries ni crise cardiaque), nous allons causer de pourquoi c’est chouette, d’être pote avec soi-même.
L’autopotage, vois-tu, est une thérapie grandement sous-évaluée, qui ne paye pas de mine mais vaut de l’or, qui semble évidente mais passe souvent à la trappe, en particulier chez nous, les femmes, pour peu qu’on nous mette un miroir devant le nez. Explications. 
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​La situation       
Il est 19 h, tu dois partir dans très exactement  huit minutes et dix-sept secondes si tu veux avoir une chance d’arriver à l’heure à ta soirée. Ça tombe bien, tu as prévu ta tenue pour éviter de perdre du temps, tu assures comme une bête, tout va bien, tout est sous contrôle. Jusqu’à ce que tu te découvres dans le miroir. Tu te trouves, en l’occurrence, sexy comme Casimir et une vague envie de mourir t’envahit à l’idée de te laisser contempler par tes semblables dans cet état.
En mode autopotage, ou ce que tu dirais à un pote
Sans vouloir te donner l’impression que tu as sniffé ta mère, tu délires. Tu ressembles à ce à quoi tu ressemblais hier, soit peut-être pas du modèle de compèt’, mais pas grand-chose à voir avec Casimir, non plus. D’ailleurs je te rappelle que Casimir a une personnalité attachante, un humour ravageur et qu’il est moelleux comme pas deux. C’est bien, moelleux. Maintenant viens, on va picoler.
Résultat
Après trois apéros, tu trouves que le monde est beau et toi aussi. D’ailleurs en rentrant, ton reflet est beaucoup plus flou mais sacrément plus sexy.
Sans mode autopotage, ou ce que tu te dis vraiment
Wouah. C’est du thon d’élevage transgénique, un reflet pareil, on tient du winner de dîner de con, dis-donc. Tu as traversé une zone radioactive dans la journée ou tu as toujours eu cette tronche ?
Résultat
Tu enfiles ton pyjama en pilou-pilou et tu te venges sur le pot de glace devant la télé, en te lamentant sur ton absence de vie sociale et ton jumeau Casimir. 
Envoyer
NB: ce *@##*** de truc est censé te donner les résultats du sondage, quand même. Mais puisqu'il échoue si lamentablement à remplir son rôle, je te tiendrai moi-même au courant, et na. Pour l'instant, tu es donc à l'unanimité amateur/trice de flou. Comme c'est étrange.
Update: l'unanimité est brisée par un/une amateur/trice de glace, prêt(e) à tout pour une cuillère crémeuse. Toujours pas de thon d'élevage auto-assumé, en revanche.
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La situation
Il existe, dans ton cercle proche, un être humain que tu verrais bien jouer le rôle de ta moitié très rapprochée (peu importe le sexe, mais j’insiste sur « être humain »). Ça tombe bien, l’être en question est présentement en train de s’approcher de toi, mieux, il/elle te sourit, tu te dis que ce soir, ça y est, ta chance a tourné, tu vas ranger la bouillotte et faire péter le massage au chocolat. Sauf qu’au premier trait d’humour qu’il/elle te lance, tu exploses de rire avec une élégance de jument frustrée et réussis l’exploit de lui expédier un postillon sur la pupille.
En mode autopotage, ou ce que tu dirais à un pote
Oh, ça va, on est tous passés par là un jour ou l’autre, et ta potentielle moitié aussi, je te signale. Non, pas forcément le postillon dans l’œil, plutôt l’envie irrépressible de sauter du trottoir. C’est humain, c’est comme ça, ris, fais avec et vas de l’avant. D’ailleurs je te signale que si il/elle a peur d’un postillon ou d’un rire de jument, ce n’est pas la moitié qu’il te faut, à moins d’une saillie express.
Résultat
S’il/elle est à la hauteur, il/elle rit. Tu ranges la bouillotte et tu fais fondre le chocolat.
Sans mode autopotage, ou ce que tu te dis vraiment
Voilà. Donc là c’est officiel, pauvre tâche, tu touches le fond. Tu finiras ta vie seul(e) avec douze chats dans un studio cradingue. Tu ne serviras à rien mais au moins, tu pourras cracher où tu veux.
Résultat
Tu rougis, tu bafouilles, tu marmonnes que tu dois y aller et t’enfermes dans les toilettes pour ruminer sur ton incompétence, avant d’aller t’acheter « comment draguer pour les nuls », ce qui te donne envie d’adopter un chat.
Envoyer
Cette fois, le Nutella remporte tous les suffrages... ou presque, puisqu'un/une participant(e) propose à sa future moitié potentielle de lui cracher dessus pour compenser. Crachophile, dénonce-toi.
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​La situation
Tu planches sur ton dossier depuis des semaines, et tu as plus ou moins l’impression de t’être arraché les tripes aux ciseaux à ongles pour en faire la trame de ton œuvre. Tu le présentes avec passion, tu réussis même à le faire sans bégayer ni te cacher sous la table. Tu te rassois avec la sensation d’avoir franchi une haie de 3 mètres de haut sans perche, les pieds joints et les yeux bandés, quand ton boss/client te dit oui, mais non, c’est ça mais pas vraiment, ce qu’on va faire c’est qu’on va tout reprendre depuis le début parce qu’en fait c’est surtout non.
En mode autopotage, ou ce que tu dirais à un pote
Respire. Lui traumatiser la boîte crânienne à coups de chaise te ferait certes beaucoup de bien, mais ton chèque risquerait d’être nettement plus petit. Et puis tu sais ce qu’on dit, il n’y a pas d’échec, seulement des expériences, essaye de comprendre ce que ce nabot essaye de dire, ça gagnera du temps pour la prochaine fois et tu pourrais même apprendre quelque chose. Des tripes, ça repousse. Si si.
Résultat
Tu évites un procès pour meurtre à la chaise, tu touches ton chèque et tu gagnes 3000 points de zénitude. La fois suivante, tu commences par un morceau de tripe avant de tout balancer, histoire de.
Sans mode autopotage, ou ce que tu te dis vraiment
Dix ans d’études pour ça. Incapable, va, tu aurais mieux fait d’apprendre à pelleter de la bouse, peut-être que tu aurais réussi. Voilà ce que ça donne, de se prendre pour un génie quand on a le QI d’une crème hydratante.
Résultat
Tu bégayes, tu te caches sous la table, tu rédiges ta lettre de démission et tu lances des recherches internet sur la sentence en cas de meurtre à la chaise. Voire le curcus du pelletage de bouse.
Envoyer
Belle unanimité pour le crachat dans le café, et belle réaction zen de ta part. Même si oui, je sais, on crache beaucoup, dans ce post.
Update: notre amateur/trice de glace est de retour. Je tiens tout de même à souligner que personne, absolument personne, n'affiche de doutes sur la repousse des tripes. 
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Je t’épargne la morale, Lecteur/trice. Tu sais, je sais, on sait. Encore que personnellement, ça m'a pris trente ans pour comprendre, rapport au QI de crème hydratante. Mais tu noteras, quand même, qu’il est beaucoup plus rapide de se dénigrer que de s’encourager. Et tu noteras aussi que si tu disais vraiment ce que tu te dis, à toi, à un pote, un vrai, tu te prendrais un fer à repasser dans la face. Avec élan.
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Flâneries estivales

14/7/2015

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Cher Lecteur/trice, en cette veille de célébration nationale, je suis pour ma part de retour de vacances, avec, tu t’en doutes, un entrain et une motivation dignes de Droopy en phase dépressive. Oui, j’exagère juste un poil (de Droopy), mais tu saisis l’idée. A savoir cette impression tenace que la vie est tout de même sacrément mal fichue, et qu’il faudrait travailler une fois tous les six mois plutôt que prendre des vacances une fois tous les six mois. Mais trêve de plaisanterie, les vacances furent productives, j’ai appris plein de choses, entre enseignements dans le feu de l'action et tête-à-tête ultra philosophique avec moi-même. Et puisque tu me connais, j’aime partager, je m’en vais de ce pas te livrer ma sagesse toute fraîche. Sagesse mamzettienne, s'entend.

  1. Les flacons à pressoir, c’est bien. Quand tu as perdu le bouchon et que tu ramènes un flacon d’huile pour les cheveux, beaucoup moins bien, surtout quand l’huile coule sur ta brosse à dents et que tu ne t’en rends compte qu’en te brossant les dents.
  2. Plus tu vieillis, plus le temps passe vite. Non mais si, il faut bien l’avouer, elle est quand même très très loin, l’époque où les vacances d’été se comptaient en semaines et où le luxe de s’ennuyer était subi et non savouré. Ah, l’inconscience de la jeunesse, tu m’en diras tant. Mais bref. Sache que j’ai enfin la réponse au pourquoi du comment, et que lorsque Droopy l’aura lue, il n’aura plus qu’à se suicider du haut de sa niche : si le temps parait s’écouler plus vite en vieillissant, c’est parce qu’il est mesuré à l’aune du temps qui nous reste à vivre (en excluant les intempestifs du style crash de météorite ou invasion d’aliens). En gros, plus on se rapproche de la tombe, plus ça passe vite : à dix ans, une semaine c’est looooooooooong vu que tu peux espérer vivre encore 90 ans. A 30 ans, il ne t’en reste déjà plus que 60, alors forcément… Bon, moi j’ai trouvé que ça avait du sens, mais si l’idée te donne envie d’avaler un yaourt 0% périmé, sache qu’elle n’est pas de moi, je l’ai lue. Et que je ne me souviens plus dans quel livre, des fois que tu veuilles bombarder l’auteur de tomates.
  3. Sauter dans la piscine, c’est une bonne idée. Sauter dans la piscine trop près du bord, une très mauvaise, mais ça te permet au moins de découvrir l’ampleur de ton sens du devoir : même le dos en mode Freddy Krueger après râpe intensive sur les lattes du bord de la piscine, je n’ai pas lâché mon neveu. J’ai même attendu d’avoir refilé le paquet à sa génitrice avant de pleurer ma mère.
  4. En parlant de neveu. Tu te souviens, quand je t’ai évoqué un planning hyper chargé de lecture intensive et de grasse matinée à faire rougir une marmotte en pleine hibernation ? Voilà. Toi, tu as compris. Moi, je n’avais pas pris en compte le facteur, un facteur de 65 cm, 8 kilos tout mouillés et des poumons de T-Rex pour qui de diriger les yeux ailleurs que sur sa couche culotte étanche représente un affront insurmontable. Pour la peine, il m’a bouffé un livre.
  5. Le mystère du désert radiophonique est universel. Un mystère dont personne ne parle jamais et je me demande bien pourquoi, puisqu’il demanderait des études poussées. Tu sais, quand tu prends la voiture, et que tu te fais une joie de chanter à tue-tête vu que les seules oreilles que tu vas faire saigner seront les tiennes. Tu allumes la radio, tu as six stations préenregistrées et tu as beau zapper, rien, que dalle, pas une ritournelle à massacrer, que des daubes qui te hérissent le poil. Ça dure cinq minutes. Et puis d’un coup, les six stations enchaînent avec six chansons différentes qui déchirent sa race au dieu musique, tu paniques, tu hésites, tu chantes un refrain sur l’une, un couplet sur l’autre, tu transpires, le stress monte, tu zappes à toute allure pour décider laquelle tu préfères. Le temps de choisir, les six sont terminées et le désert radiophonique se remet en branle. Si quelqu’un a une explication au phénomène autre que life is a bitch, je suis preneuse.
  6. Le vernis à ongles supporte mal les voyages en soute, surtout s’il est mal fermé. Une brosse à cheveux brosse beaucoup moins bien une fois recouverte de vernis écarlate, et je ne te parle même pas du rasoir.
  7. Chuis rentrée. J’ai eu beau supplier le dieu des vacances accrochée au ponton, on m’a dit qu’il fallait partir, alors chuis rentrée. Et puisqu’il y a toujours un bon côté, ça me donne une excellente excuse pour prendre l’apéro ce soir. Avec le 14 juillet, ça fait deux, à moi le feu d’artifice d’Oasis ET de Curly, et rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle leçon de sagesse. Mamzettienne, j’ai dit, soit tout un nouveau lot d’âneries qui sentent bon la crème solaire.


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Schizo de Pentecôte

25/5/2015

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Cher lecteur/trice, en cette journée nationale du travaillera-travaillera pas (encore une invention ô combien ingénieuse que le monde entier nous jalouse, n’est-ce-pas) et à deux clics de commencer ma liste, je me suis soudainement trouvée coincée entre le Dragibus et le Carensac (c’est quand même plus sympa qu’entre le marteau et l’enclume, non ?). C’est que le travaillera-travaillera pas aurait tendance à scinder la France en deux, entre ceux qu’on fait travailler pour les vieux et ceux à qui on pique une RTT pour les vieux (le résumé qui tue, le retour). Alors du coup, j'ai coupé la poire en deux. Littéralement. Je te présente, Lecteur/trice, ma première liste schizophrène du lundi de Pentecôte.

5 bonnes raisons de travailler le lundi de Pentecôte 

  1. Parce que le travail, c’est plus efficace que le botox : savais-tu qu’un nombre terrifiant de rides est provoqué par la contemplation du vide le lundi de Pentecôte ? Et je ne te parle même pas du soleil sur ta peau innocente. Alors qu’au bureau, l’ensemble néon/ordinateur te chouchoute le teint comme un masque à la pizza. Dis merci.
  2. Parce que c'est une journée de solidarité avec les personnes âgées. Et que ça, ça veut dire quelque chose. Travailler, c’est leur faire signe que tu es là, que tu les vois, que tu les entends, et que leur offrir une journée de salaire, ça compte vraiment pour toi qui ne touchera pas de retraite vu que les caisses seront vides quand ton tour viendra. 
  3. Parce que ton patron te l'a gentiment demandé, que ton contrat l'ordonne ou que les deadline l'imposent, et que tu le sais, aller à l'encontre de ce genre d'impératifs revient à bouleverser ton équilibre karmique. En gros, tu pourrais bien te réincarner direct en nonagénaire esseulé dans un studio de 12m2 au sixième avec ascenseur en panne et en pleine canicule.
  4. Parce que le travail, c'est la santé, et que coller des baignes à tous ceux qui ne travaillent pas aujourd'hui, voire les harceler au téléphone à 6h30 du matin, ça te multiplie les endorphines comme les petits pains entre les mains de Jésus.
  5. Parce que quand tu travailles le lundi de Pentecôte, soyons lucide, tu fais de la présence, vu que la moitié des entreprises et services sont fermés. Une occasion en or pour exploser ton record à Candy Crush ou défier Jojo de la compta au bras de fer, histoire d’avoir un truc à fêter à l’apéro que tu vas t’offrir, puisque travaillé ou pas, le lundi de Pentecôte est un jour férié, foi d’apéro-addict. 
 

5 bonnes raisons de ne pas travailler le lundi de Pentecôte

  1. Parce que si tu ne dors pas là maintenant tout de suite aujourd'hui, tu sens bien que tu vas aller faire cramer un hospice et que vraiment, ça ne rendrait pas service à la solidarité intergénérationnelle. Comme quoi en ne travaillant pas, tu rends service, à ta façon, à la communauté du troisième âge.
  2. Parce que l'argent c'est très surfait, et que tu donnes de bon cœur ton salaire a l'état, sachant avec une transparence totale et une précision absolue ce qu'il advient de tes pépettes. Tu ne crains pas une seconde qu'il serve à payer la berline d'un sénateur, et d'ailleurs tu adores les coquillettes au jambon. 
  3. Parce qu'on te l'a quand même un peu imposé en RTT, ce lundi de Pentecôte, et que tu n'aurais pas du tout préféré garder tes RTT pour plus tard, histoire de survivre aux pénuries de jours fériés. C’est donc dans la joie et la bonne humeur que tu vas travailler comme une bête de somme le reste de la semaine, voire la suivante, histoire de compenser.
  4. Parce que ça va te permettre de faire tout un tas de choses que tu n'as pas eu le temps de faire quand tu bossais comme une bête de somme, comme passer l'aspirateur, tondre la pelouse, contrôler les devoirs des enfants ou faire ta déclaration de revenus. Comme les choses sont bien pensées, hein. Tu perds une journée de salaire, on t’impose une RTT, et en plus tu as le droit de voir s’envoler la moitié de tes revenus. Alors, vital ou pas, l’apéro ?
  5. Parce que c’est bon pour le tourisme, et que stimuler l’économie est un devoir national. Le monde entier nous voit comme une nation de glandeurs/râleurs/grévistes, on ne détruit pas les fantasmes d’autrui comme ça, c’est trop cruel et c’est mauvais pour les finances. C’est comme si un garçon de café parisien t’apportait ton verre d’eau avec le sourire. Pourquoi pas une licorne en tutu, aussi. 
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10 bonnes raisons…

6/4/2015

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Cher Lecteur/trice, j’avais déjà mentionné le phénomène l’année dernière, et fait face au même problème. Lundi de Pâques. Huit kilos de chocolat à digérer, contenant pour la majorité plus de sucre que de cacao, vu que j’ai le palais d’une chocophile de 4 ans en couche culotte. L’indigestion qui guette, le neurone englué de lait et en attendant la semaine de détox à venir, la volonté aussi ferme qu’une plaquette de Milka au soleil. Autrement dit, je suis en retard, totalement improductive et méga-détendue du Kinder, où le miracle de Pâques : être une loque et le vivre à merveille. Voilà. Tu comprends donc à présent pourquoi je te balance sept bonnes raisons, et non dix, sans aucun scrupule ni aucune culpabilité, c’est la faute de l’industrie. Mais si tu cherches bien, histoire de compenser, tu trouveras un canard dans le moodboard, ce qui me fait réaliser au moment exact où je l’écris que j’ai mélangé les espèces et que WTF, Pâques c’est les poussins, pas les canards, non ? Tant pis. Trêve de plaisanteries, j'ai encore un Droopy en chocolat à finir.

…de manger du chocolat à Pâques

  1. Parce que ça ne fait pas grossir. Tout ça, c’est une conspiration de l’industrie agro-alimentaire pour t’obliger à acheter des choux de Bruxelles. La vérité, c’est que tant que tu ne manges pas en dehors du goûter, tout se passe très bien.
  2. Parce que ça fait une belle peau. Après tes 18 gommages, 8 masques faciaux et un bon peeling au Tabasco pour faire disparaître l’éruption de bubons chocolatés, tu verras, tu auras une peau de poussin tout frais pondu. 
  3. Parce que c’est une tradition et qu’on ne soufflète pas impunément une tradition. Ce serait comme mettre le feu au sapin de Noël ou fesser Cupidon, le genre de trucs à te coller un bon karma bien bouseux. Mieux vaut un karma au chocolat.
  4. Parce que c’est bon pour les enfants. Toi, adulte, tu sais très bien que tu n’es pas censé(e) abuser et si tu le fais, c’est en ton âme et conscience, contrairement à une pauvre âme innocente bernée par les sirènes chocolatées. Du coup, tout ce que tu manges ne finira pas dans la bouche de la pauvre âme innocente. On appelle ça du sacrifice.
  5. Parce que c’est ta dernière chance avant longtemps. Tu as eu Noël, les galettes des rois, la Chandeleur, raclettes et tartiflettes, maintenant Pâques… et après ? Après, c’est fini. Tu entames la saison des unes de magazine censées empêcher ton bikini d’exploser, faut bien leur donner une raison d’exister.
  6. Parce que c’est de l’énergie en barre. Bon, pas sur le coup, mais une fois que tu as fini ta semaine de détox brocoli/concombre, tu as une patate du feu de dieu. Et soyons lucide, tu ne te serais jamais tapé de détox brocoli/concombre si tu n’avais pas fini le week-end de Pâques en rampant. 
  7. Parce que ça rend créatif, vu le nombre de prétexte élaborés – et crédibles – qu’on s’ingénie à mettre sur pied. Du genre « ça se garde pas faut pas gâcher », « il fait trop chaud sinon ça va fondre », « je suis en pleine crise d’hypoglycémie après le gigot », « demain c’est pas férié je pourrais bien déprimer », « la marmotte l’a mis dans le papier d’alu exprès pour moi je peux pas refuser ça se fait pas » ou « si tu manges pas tout, le lapin de Pâques vient le récupérer ». Alors qu’au fond, il n’existe qu’un seul et unique prétexte valable : fuck it. Sur ce je te laisse, je vais cuver mon Kinder.



Edit: Je pense à toi, comme ça, d'un coup, Lecteur/trice. Sans doute parce que les effets du Kinder commence lentement à se dissiper. J'atteins la phase rituelle où je me dis que plus jamais de ma vie never again je n'ingurgiterai autant de chocolat industriel pas bon pour la santé d'un coup, phase qui devrait durer, selon des études récentes très poussées, jusqu'à demain, voire demain soir. Bref. Tout ça pour te dire que je me suis fabriqué un petit fond d'écran printanier pour ordi et smartphone, et que si jamais ça t'intéresse, un poil de légèreté pour oublier le chocolat, tu peux le télécharger >>ici<<.
Photo
Laurent Koller
www.saatchiart.com/account

Photo
Jason Brooks
www.jason-brooks.com/

Photo
Louise Christian
www.flickr.com/photos

Photo
Martin Hill
http://martin-hill.com/

Photo
SlaviART
https://www.etsy.com/fr/shop/SlaviART

Photo
Artsaus
artsaus.deviantart.com/art/

Photo
Nguyen Thanh Nhan
http://www.xnhan00.com/

Photo
Micheal Jones
www.saatchiart.com/mjonesart

Photo
Olga Valeska
http://olgavaleska.blogspot.fr/

Photo
Gabbyd70
http://gabbyd70.deviantart.com/

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4 idées pour emballer Jules avec style

9/2/2015

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        Cher Lecteur/trice , tu le savais, ça te... Bon, d'accord, ce me pendait au nez, à moi, de devoir réduire la dose à un post par semaine. Rapport au fait que Ryan persiste bêtement à se la jouer difficile, et refuse de se sortir les doigts des couches pour venir me libérer de basses contingences financières. Je t’invite donc vivement, Lecteur/trice, à lui écrire un petit courrier truffé de fuck, histoire qu’il comprenne bien le sens profond de la missive. Et en attendant, si le post prend l’eau, sache bien que j'aurai toujours une pensée pour toi avec mon oasis du vendredi. Et puis peut-être que comme ça, j’aurai le temps de te mitonner deux ou trois trucs un peu plus poussés, du genre Guide de survie spécial poissard en 4 volumes, ou Comment sauver le monde avec une cuillère et du Nutella en 800 pages. D’ici là, commençons donc par quelques suggestions pour ta St Valentin, et rendez-vous lundi prochain… (sniff) (hurlement à la lune) (culpabilité totale, flagellation avec un chouchou en mousse) 

Version soubrette victorienne : le tablier multifonctions

Photo
La pose
Mains sagement croisées devant la pudeur, toute en pores sous le tablier à volants, talons qui pointent et plumeau qui frémit. Si tu n’as pas de plumeau, opte pour l’aspirateur (éteint).
L’accessoire
Le plumeau. Pour convaincre Jules que tu fais toujours le ménage à quatre pattes et la croupe en l’air/tabasser Jules à la première réflexion machiste/nettoyer le rebord du lavabo avant de t’y faire trousser.
Le challenge de Jules
Ne pas te hurler d’aller épousseter la hotte en plein sommet tantrique.
Le danger
Voir le plumeau s’égarer/l’aspirateur s’allumer. Trop serrer le tablier/cracher un poumon. Mal gérer les talons de 32 cm et finir en carpette.

Version 30 millions d'amis : le ronronnement repu 

Photo
La pose
Le dos rond sur le canapé en string moumoute, la croupe qui ondule de contentement et un doux ronronnement satisfait. Si tu as du mal avec le ronronnement, imagine que tu viens de découvrir la recette du Nutella zéro calorie.
L’accessoire
La pelote de laine. Pour meubler l’attente en tricotant un bikini/soutenir ton dos qui morfle sévère en position de chat salace/saucissonner Jules qui explose de rire en te découvrant.
Le challenge de Jules
Transformer le ronronnement en feulement orgasmique.
Le danger
Planter les griffes trop loin/ au mauvais endroit. S'étouffer en ronronnant/ cracher au passage. Faire une allergie au string moumoute et finir dans un bain de Gyn Hydralin.

Version 50 shades of grey : le cordage en évidence

Photo
La pose
Ligotée au montant du lit, vêtue en tout et pour tout de résille et d'un loup (le masque, pas la bête), le lipstick collé au chatterton et le fouet planqué entre deux cordes. A défaut de lit, tu peux opter pour le pied de table.
L’accessoire 
Le fouet. Pour punir Jules s’il est en retard au point que ton sang ne circule plus/faire tampon entre ta chair fragile et le bois du lit/tresser les lanières en patientant.
Le challenge de Jules
Eviter d’avouer qu’il rêve de se faire fesser.
Le danger
Trop serrer les cordages/t'assommer sur le montant du lit. Graver à vie la résille sur les cuisses/la face de Jules. Loucher derrière le loup et fouetter là où il ne faudrait pas.


Version Madonna sex icon : le soutif en obus
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La pose
Affalée sur le dos, obus pointés vers le haut, chewing-gum en bulle et orteils en l’air, vu que quand on est une icône du sexe, on n’a rien à prouver. Si tu ne trouves pas d’obus à la Madonna, tu peux tenter la version cône de glace ou chapeau de magicien, selon la taille requise.
L’accessoire
Le chewing-gum. Pour faire disparaître les derniers relents de la plâtrée de cookies que tu viens d’absorber/éviter de loucher sur les obus/faire genre méga détendue du soutif en slip sur le lit.
Le challenge de Jules
Te faire avaler ton chewing-gum.
Le danger
Lui crever un œil avec un obus/se crever un œil avec un obus. S’éclater la bulle de chewing-gum sur le minois/avaler le chewing-gum de travers. S’endormir en l’attendant et se réveiller avec un filet de bave.

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