![]() Cher Lecteur/trice, tu ne le noteras pas, mais mon cerveau ne me laissera pas l’oublier : je suis méga à la bourre sur mon horaire habituel de post. A peine une dizaine d’heures, pas de quoi casser trois pattes à un canard, me diras-tu, mais si tu me connais un peu, tu sais que mon cerveau, c’est Super Nanny. Efficace, mais un poil guindé. Donc. La question à mille Kinder : whyyyyy ?? Et bien vois-tu, j’ai expérimenté aujourd’hui une faille temporelle géante. Une minute, je me suis dit cocotte, t’es à la ramasse, tu finis ça et tu leur brodes un Laid back post de derrière les fagots en faisant comme si tu t’astreignais au tyran qu’est ce blog, alors qu’en fait, tu adores ça. La minute d’après, j’étais à l’apéro, et je me dis WTF just happened, nom d’une bique en string, j’ai zappé mon post. Inutile de te dire que je n’ai pas abandonné mon Oasis pour autant, tout dévouement a ses limites, les miennes s’appellent apéro. Me voilà donc, même pas penaude, la faute à l’apéro qui me fait croire que la vie est une longue file de Bisounours, prête à ramper pour implorer ton pardon. Je crois donc le moment idéal, Lecteur/trice, pour te révéler mon dernier achat romantique, un pull spécial Noël aux petits oignons qui va faire pleurer dans les chaumières. Au choix, on trouve ça hilarant, terriblement vulgaire ou méga cool. Moi suis multitâches, je trouve ça méga cool ET hilarant. On n’est jamais mieux servie que par soi-même. Et puisque quand même, j’avais, à la base, prévu de te communiquer deux ou trois trucs, j’enchaîne sans transition sur le traumatisme du chat. Quoi qu’est-ce ? Je t’explicite. J’ai eu un chien qui après sa promenade fécale dans le jardin, se jetait sur la fenêtre avec la délicatesse d’une Mamzette sur une vache Milka. Autant te dire que quand il voulait rentrer, tu avais intérêt à ouvrir fissa ou à racheter des fenêtres. Mais le chat, dans tout ça ? Moi qui, par la grâce des voisins, découvre le comportement félin, je suis littéralement traumatisée par cette atroce constatation : le chat, quand il veut rentrer, tu ne l’entends pas. Il pourrait se la jouer pancake sur la fenêtre que tu resterais innocemment scotchée à la télé. Et puisque je suis une fille qui projette, à chaque fois que je trouve ce pauvre matou la truffe collée au carreau, j’imagine un orphelin derrière la vitre d’une famille en pleine célébration de Noël. Feu de cheminée, cadeaux sous le sapin, ça rigole et ça fait des blagues pas drôles. Il est là, et personne ne l’entend. Il miaule comme un damné (le chat, pas l’orphelin), lui aussi veut ouvrir des cadeaux devant le feu (l’orphelin, pas le chat), mais il peut bien lécher la vitre tant qu’il veut (le chat, pas l’orphelin), personne ne le voit. Et pour avoir perdu des années à passer devant les vitres éclairées des gens, en hiver, persuadée que chez les autres, tout était plus rose, j’empathise à mort avec monsieur Moustache. Sache donc, petit chat, que ce n’est pas mieux à l’intérieur. On a fait une raclette et ça fouette jusque dans la salle de bains.
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Cher Lecteur/trice, sache que cette semaine, un truc étrange est arrivé. Je suis devenue tata. Oui, moi. La fille qui a osé narrer 10 bonnes raisons de faire des enfants avec une mauvaise foi proprement scandaleuse. Force est de constater que la sagesse de ma prose n’a pas atteint ma sœur et que mes conseils d’abstinence sont restés lettre morte, vu que mon beauf n’a pas une tronche de Saint Esprit et que sœurette vient de pondre une crevette. Résultat ? J’ai bien tendu la main, mais le rustre a refusé de me la serrer. Et là, j’ai enfin admis l’évidence. Moi qui maîtrise déjà mal les codes sociaux des adultes, je vais devoir apprendre à communiquer en Lego pour le bien de l’équilibre familial. Et voilà, du coup, je me suis demandé…. Oui je sais, Lecteur/trice. Quand je me demande des choses, je finis souvent en raconter des âneries, comme ça au moins, tu es prévenu(e). Je me suis donc demandé : mais de quoi diable vais-je donc causer avec une crevette recroquevillée sous un bonnet à tête de grenouille ? D’où la conclusion. Deux ou trois règles de vie, ça ne fait jamais de mal. Et si quelqu’un sait comment traduire tout ça en gargouillis ou l’infuser dans un biberon, je suis preneuse. ...commandements du nourrisson1. Pipi sur papa tu feras. Parce qu’en tant que garçon, tu dois apprendre à viser. En tant que fille, à choisir le bon moment. 2. Pipi sur tata tu ne feras pas, parce qu’elle n’a encore jamais changé une couche de sa vie et que tu ne voudrais pas la traumatiser plus qu’elle ne risque de l’être. 3. Le sens du timing tu travailleras. Pas maintenant… pas maintenant… C’est bon, maman dort. Volume maximum sur ce refrain que tu déclineras de longues années : « mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan j’ai faaaaaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim ». 4. Le sens du timing tu travailleras. Parce que tata a le neurone fragile et la migraine facile, sans compter qu’elle n’est pas du tout du matin. Elle peut crier plus fort que toi. 5. Sur la texture tu testeras. Parce que caca qui colle et caca qui coule, c’est quand même beaucoup plus drôle qu’une crotte de lapin bien moulée. Hein papa. 6. Un régime tu feras. Non mais si, une bonne petite diète quand tata vient, histoire d’économiser les couches, ça n’a jamais fait de mal à personne. 7. Hydrater ton entourage tu feras. Parce que quand on ne cause pas, faut bien s’exprimer d’une façon ou d’une autre. Et si ton moyen à toi c’est la bave, grand bien te fasse. 8. Hydrater tata tu ne feras pas. Parce que tata serait bien capable de te faire une réaction allergique, tu tu ne voudrais pas culpabiliser jusqu’à la fin de tes jours, hein ? 9. Ton yoga tu développeras. Parce que soyons lucides pour l’instant, en-dehors de l’étoile de mer, tu manques un poil de créativité côté positions. 10. Ta fashion tu travailleras. Pitié, ne m’obliges pas à me lancer dans le « Raconte-moi la layette ». Fais honneur aux 3 400 582 barboteuses que maman a acheté et au dressing plus que grand que le placard de tata que t’a construit papa. Sinon, j’ai envie de te dire, petit homme rouge et fripé. Sérieusement. Je ne serai pas la meilleure des tatas, rapport à mon côté Forrest Gump au bal de l’ambassadeur. Sache simplement que si je me tétanise quand tu es sur mes genoux, c’est parce que manipuler un lingot brut, c’est beaucoup de responsabilités pour Gaston Lagaffe. Je préfère te prévenir, vu que ça fait marrer tout le monde de me voir sociabiliser avec un humain en bavoir. Souviens-toi seulement que tata sera toujours là pour ruiner l’éducation parentale, et que si elle ne cause pas beaucoup ni toujours comme il faut, elle a tendance à compenser sa constipation orale par tout plein de petits cadeaux que tu seras bien content de pouvoir revendre pour te payer ton shit à l’adolescence.
Nan, je rigole, oublie ou ta mère va me noyer dans le colostrum. Disons que quand ton vieux père te refusera une Porsche pour ta majorité, je t’offrirai une trottinette, parce que je suis une fille cool. Et que tu me plais déjà. Bienvenue, petit homme. Comme l’a si bien résumé un jour notre chère Monica à l’adresse de Rachel dans Friends : la vie ça craint, tu vas adorer. Ps: oui, j'ai choisi un moodboard rose alors que c'est un garçon. Parce que fuck it, on ne vas lui apprendre à rentrer dans les cases dès maintenant, hein. Et aussi, un peu, parce que je n'ai pas de moodboard bleu en réserve. Cher Lecteur/trice, j’en suis consciente, je te parle souvent du temps qui passe. Effarée par sa rapidité, un peu, réjouie par ce qui s’y déroule, beaucoup, frustrée par tout ce que je voudrais faire et ne trouve pas le temps de faire, comme couvrir Ryan de Nutella ou écrire un roman qui rendra les Bisounours has-been et dépressifs, entre autres. Sache, pourtant, que je n’ai aucun problème avec le fait de vieillir, bien au contraire, et que je ne suis pas très en phase avec les lamentations post-rides du lion ou aventurière de la cellulite même si, je sais, tu vas me dire cocotte, on en causera dans dix ans, tu feras moins ta maline quand tu joueras au foot avec tes tétons. Pas faux, mais tu sous-estimes ma capacité à l’extase irraisonnée, je tiens à te prévenir. Bref, là, tu commences à te demander si j’ai vraiment quelque chose à te dire ou si je suis en train de gagner du temps pour ne pas t’avouer que je suis à la bourre sur le post, je te répondrai que je t’avoue sans problème être à la bourre sur le post et compenser la chose en me trouvant devant mon écran à 1h15 du matin un dimanche soir, apprécie l’effort, je vais morfler demain matin. Ceci dit, j’ai quand même un truc à te dire, parce qu’à 1h15 du matin mon cortex est toujours très productif, c’est le drame de ma vie. Vois-tu, j’étais en pleine méditation sur la vie qui passe et l’âge qui s’écoule, autrement en dit en pleine procrastination « j’veux pas aller me coucher c’est lundi demain j’aime pas lundi », comme si repousser l’heure du dodo allait m’aider à gérer le traumatisme (oui, je suis une fille totalement illogique qui préfère la construction au commencement et qui tente de croire qu’elle peut éradiquer les lundis et les matins). Méditation, donc, incroyable comme je digresse, hein. Et donc je me disais que moi vieillir j'aime ça, vraiment, parce que je suis en paix avec mon moi d'aujourd'hui. 90% du temps, s'entend, contre 0.5% du temps il y a 10 ans. Du coup, je me demandais ce que je ferais si mon moi d’aujourd’hui se trouvait nez à nez avec mon moi d’il y a dix ans, entre lui tapoter le crâne d’une mine affligée ou lui coller une bonne mandale. Et c’est juste là, Lecteur/trice, que je me suis demandée « et finalement, tu lui dirais quoi, à ton toi ? » Alors voilà. Je lui dirais… ü Arrête de chouiner. Si tu crois vraiment que ça, c’est une migraine, attends de voir le troupeau de gnous qui te retournera le champ neuronal dans 10 ans.
ü La viande pousse dans les arbres, petite, arrête de te flageller si tu n’as pas les c*** (ou les ovaires, soyons féministe) de devenir végétarienne. Oh, le bon burger. ü Mets-toi au sport, vermine, ou ne viens pas te plaindre quand tu dégoulineras de ton lit avec un lumbago et des courbatures jusque dans la mâchoire, tout ça pour avoir aidé ta sœur à peindre une chambre. ü Patience. ü Oui, tu peux tout faire. A partir du moment où tu accepteras l’idée que ton talent restera méconnu et que ton yacht ne voguera pas ailleurs que dans l’eau de ton bain, tu verras, tout sera beaucoup plus simple. ü Non, tu n’es pas un vermisseau accablé de toutes les tares terrestres, maudit huit fois, marabouté le double, avec un pied dans la mouise et le second dans la tombe. Debout, Calimero, tu finiras par comprendre à quel point tu as de la chance. ü Les cheveux courts ne te VONT PAS. ü Sérieusement, arrête d’essayer de picoler, ça ne fait pas partie de tes talents et te faxer sous la table en plein milieu du dîner après une répartie spirituelle sur la braguette de ton voisin n’a rien de sexy. Surtout après deux verres. ü Patience, j’ai dit ! ü Un jour, tu découvriras Ryan, l’Oasis et les Fuck it bucket. Ton imagination aura enfin grandi et tu seras capable de rêver à Ryan sous une fontaine d’Oasis sans « it » ou « bucket » dans le Fuck. Juré, ça vaut la peine d'attendre. ü Arrête de te demander si les gens t’aiment bien et demande-toi si toi, tu les aimes bien. Non mais c’est vrai, quoi. On va pas se laisser emm*** 30 ans, non plus. ü Oui, tu vas morfler. Mais après, tu vas cicatriser. ü Mais non tu n’es pas idiote, tu es, euh…. Bon. Disons que ta marge de progression est exponentielle. ü Pitié. Diminue de moitié ta dose de maquillage et va repeindre le zoo de Vincennes avec le reste. ü Faut que je te le dise. Les Bisounours, quand même, c’est moyennement réaliste. En revanche, si la perspective du bonheur absolu en mode Martine à la campagne parait compromise, sache que ce n’est pas parce que tu ne le vaux pas mais parce que ce n’est pas ça, la vie. Et quand tu finiras par t’entrer dans la caboche que collectionner les jolis moments fait plus pour ton équilibre karmique que chercher à tout prix à vivre dans un film, tu verras. C’est chouette. Ps : je t’avais parlé un jour des Morning Pages, concept ô combien alléchant que mon tonus matinal de larve décongelée m’empêchait d’étrenner. Finalement, je crois que j’atteints ce stade de détachement cérébral absolu à deux occasions spéciales : la migraine, et la nuit. Dont acte. Sache, Lecteur/trice, que ma semaine fut occupée par une activité ô combien épanouissante pour un mois d’août : lutter contre l’envahisseur. Erreur de débutante. Je l’ai sous-estimé. Mais le microbe était retors, le microbe était fourbe, et l’envahisseur a bien failli avoir ma peau.
Il est arrivé, vois-tu, par un hôte innocent. Forcément au début tu ricanes, tant que ça n’est pas toi. Un rhume en août non mais franchement, c’est ridicule, va te faire sécher la morve. Ce que tu ne sais pas à cet instant, c’est que le microbe t’a repéré. Confortablement logé dans la cavité nasale de ton interlocuteur, il se dit toi ma cocotte, attends un peu que je te chope. Parce que le microbe est vampire : d’hôte en hôte, il se renforce. Si ça ne tenait qu’à moi, je parierais sur un suceur de force vitale aspirant tous les anticorps qu’il dégomme, mais bon. J’ai le cerveau noyé sous le mucus, je peux me tromper. Toujours est-il que mon microbe – appelons-le Dracula – s’est enfilé deux hôtes différents avant de m’atteindre. C’est dire s’il en a dézingué, de l’anticorps. Quand il a fini par vaincre mon imprenable tourelle, déjà, il a dû jubiler un max. Pendant quatre jours, il m’a laissé mariner à coups de petits symptômes gentillets, il m’a écoutée fanfaronner bah, même pas mal, ça va pas durer, chuis jamais malade. Et le quatrième jour, veni vedi vici. Il a entamé une lente conquête de mon système immunitaire, manifestement aussi flemmard que sa propriétaire. Voilà comment, ce mercredi soir, épuisée et frétillante de joie à l'idée de me rouler dans la couette, me suis-je trouvée désarçonnée par cette p*** de toux incessante, aussi sexy qu'un râle de nonagénaire agonisant sans dentier. Suis donc le processus inexorable de ma folie et sois indulgent(e), j’étais imbibée de Biocalyptol toux sèche (qui soit dit en passant, éteint les feux de gorge aussi efficacement que le Pousse-mousse les feux de forêt). Nuit de mardi à mercredi, 3h du matin : des heures que je crache comme une Twingo asthmatique. Je suis crevée, j’ai les yeux qui pleurent. Et chaque fois que je m’endors, Dracula vient jouer au foot avec mon larynx. Ma patience diminue au même rythme que ma stabilité mentale. 3h02 : Bon, je tousse. J’ai pris mon sirop, ça va passer. faut juste être patiente. 3h05: chuis pas patiente. 3h07 : Si si, ça va passer. 3h08 : Ça passe pas. 3h09 : Ignore. Roule-toi en boule et dors. 3h10 : Ça marche pas. 3h12 : Ce serait pas un poumon, que je viens de cracher ? 3h13 : Ah non. Juste un rein. 3h15 : Aux grands mots les grands remèdes, à moi Google. 3h20 : Direction la cuisine et les remèdes de grand-mère. Je crois naïvement la fin de Dracula arrivée. Lui, il sait que c’est la mienne, qui arrive. 3h25 : Une cuillère de vinaigre de cidre diluée dans un verre d’eau chaude. Ça désinfecte les voies respiratoires. 3h26 : Dracula ricane et sort son parapluie. 3h27 : C’est bon comme un jus d’orties au fenouil. 3h28: En essayant de maîtriser mon hoquet de dégoût, je m’éclate la lèvre sur le bord du verre. 3h30 : Mamie n’a pas dit son dernier mot, à moi la bonne vieille cuillère de miel. Suffit de la glisser par la gauche, le côté droit de ma babine étant désormais hors service. 3h31 : J’aime pas le miel. 3h32 : Mon estomac rue dans les brancards, mais qu’importe, la phase B de mon plan est infaillible. 3h33: Dracula range son parapluie et plante la pointe dans ma trachée. 3h34 : Je ne me laisse pas faire, je sors le Baume du Tigre. Sur internet ils disent Vix Vaporub mais moi, j’ai du Baume du Tigre. C’est pareil, non ? 3h35 : C’est pas pareil. Le Baume du Tigre sous le nez, ça brûle. Je tiens trois minutes avant de me rincer la narine à grande eau. 3h36: Dracula se marre, je tousse et je frôle la noyade. 3h37 : Nouvelle quinte de toux. J’essaye d’étouffer le bruit, j’aspire la couette jusqu’aux amygdales. 3h38 : Mon estomac n’aime pas le vinaigre. 3h39 : Je vais mourir. 3h40 : Je redresse mon oreiller, en rajoute un deuxième et entame ma nuit en position assise. 3h45 : Ou pas. 3h48 : Chuis fatiguééééééééééééééééééééééééeeeeeeeeeeeeee 3h50 : Reprise du plan diabolique. Je m’enduis la plante des pieds de Baume du Tigre et je les glisse dans les chaussettes. C’est chaud. Dracula hausse un sourcil velu. 4h : Deuxième effet Kiss Cool du Baume du Tigre. C’est froid. Sauf sur les narines, même rincé, ça brûle toujours. 4h10 : Ma quinte de toux fait exploser le vibromètre. Je me prends le mur en tournant pour échapper à la bête. 4h15 : La privation de sommeil a les mêmes effets que l’alcool. Je commence à divaguer sur un microbe nommé Dracula. 4h16 : Il est temps de passer à la méditation. 4h17: Inspirer par le nez, expirer par le nez, lentement. S'étouffer. Cracher l'intégralité de mon système respiratoire. 4h18 : Dracula se marre. Je lui dis go fuck yourself miserable bastard, et j’attrape mon ordi pour te narrer mes déboires. 4h27 : Je me dis que quand je me relirai, ça risque d’être surréaliste. 4h28: J'asperge une nouvelle fois mon clavier de miasmes. Je me résigne. 4h30 : Tu as gagné, Dracula, repais-toi de mes cellules, vas-y. Moi, j’ai une lèvre en patate, une bosse sur le front, l’estomac en guerre des tranchées et la nausée mielleuse, la plante des pieds qui gèle et les narines en mode pompier, sans compter que mon cerveau rebondit contre sa boîte à chaque quinte. C’est fini. J’attends la mort. Adieu, Lecteur/trice. Vendredi, 10h : Je ne suis pas morte, apparemment, et je confirme, c’est surréaliste. En attendant, Dracula a planté sa tente et fait un feu de camp, j’en suis à ma deuxième bouteille de sirop, je dors 4h par nuit et j’ai bien envie de me faire une trachéotomie maison pour bouter l’étranger hors de chez moi. J’ai accepté l’inévitable. Ce soir, je passe à l’exorcisme. Cher Lecteur/trice, me voici devant toi aujourd’hui avec une migraine et un nouveau concept fascinant. Non, je n’étais pas obligée de mentionner la migraine mais le côté Calimero, ça rapporte toujours des points, non ? Tu ne m’aimes pas un peu plus maintenant que tu m’imagines à deux doigts de m’auto-trépaner ? Avant que tu ne me dises non, revenons-en à nos moutons : le Fuck it bucket. Oui, encore un fuck mais tu le sais, je suis amoureuse du fuck et de toute sa ribambelle de descendants. Ne me demande pas pourquoi, ce serait comme expliquer pourquoi on aime l’odeur de la colle Cléopâtre, des marqueurs ou de l’essence. Si si, il y en a. Mais je ne serais pas encore en train de m’égarer, là ? Désolée, c’est l’effet marteau de Thor en mode vibreur sur ma tempe droite.
Donc. Le Fuck it bucket. Promenade au fil de la souris, d’un site à l’autre, internet aura ma peau et surtout celle de ma productivité, mais bref. Que vois-je ? Un fuck. Déjà c’était foutu, ni une ni deux je clique en furie et me penche sur la chose clamant « just chuck it in the fuck it bucket ». Là, je défaille. Voilà donc ce qui manquait à ma vie pour atteindre le niveau de détachement suprême du yogi sous Prozac. Je pourrais t’expliquer que l’idée vient du personnage d’un livre de David Sedaris et que tu peux l’appliquer au sens littéral ou pas. Je pourrais te préciser que littéralement, le Fuck it bucket, ce serait « le seau de rien à foutre », ou un truc du genre. Je pourrais te dire que c’est une façon de concrétiser ce moment où tu décides qu’après tout, tu t’en tapes, que de toute façon ce qui est fait est fait, que les regrets ne servent à rien, que oui ça craint ça pue ça fouette mais tant pis, tu n’en mourras pas, et que si tu n’en mourras pas autant laisser tout ça derrière et aller de l’avant parce que sinon tu vas poser une bombe aux portes du paradis, histoire de leur expliquer, à ces fayots d’angelots, que c’est facile de dire la vie est belle quand on se chauffe le derche sur un nuage. Je pourrais faire ça, ou je pourrais te présenter tes options en cas pratiques. Option 1, par substitution En pleine réunion de bureau, tu as ri tellement fort que tu as expédié un projectile nasal sur la manche de costume de ton patron. Il l’a vu. Tu viens donc de passer deux heures à te torturer les méninges en te disant que ta réputation est ruinée, que plus jamais il ne te confiera de responsabilité par peur que tu arroses les clients et que tu n’es qu’une morveuse bonne à rien. Heureusement, tu as ton Fuck it bucket : un joli panier rose avec plein de bonnes choses (du chocolat au salami, selon les goûts) qui donnent un orgasme à tes papilles. Tu as le droit d’en prendre un, mais seulement si tu acceptes que fuck it, tu t’en tapes, le plaisir du salami là maintenant tout de suite vaut mieux que de continuer à t’auto-flageller pour une petite crotte de nez de rien du tout. Option 2, littéralement Tu viens de payer ton loyer, tes impôts et de te rendre compte que tu te ferais bien griller le ministre des finances au barbecue. Et là, tu te retrouves à hésiter entre un job de rêve mais sans garantie d’emploi et même avec de gros risques de te retrouver dans la niche du chien de tes parents d’ici quelques mois, ou un job aussi excitant qu’un dictionnaire de latin mais garanti 20 ans. Tu t’arraches la conscience. Heureusement, tu as ton Fuck it bucket : un joli seau en plastique tagué « Fuck it » de ta douce main. Tu écris ton problème sur un papier et au moment où tu l’écris, tu lui dis fuck it, qui ne tente rien n’a rien, ça ne vaut pas la peine de se prendre la tête, la vie est courte. Tu froisses le papier et tu le jettes dans le seau. Même que tu peux récupérer tes petits papiers au bout d’un an pour faire le point ou allumer le feu. Option 3, figurativement Des mois que tu le reluques, que tu en rêves, que tu te tâtes à défaut de le tâter. Le mâle de tes rêves, cette fois, est dans ton collimateur, tu traverses le bar, il admire tes jambes dans ta jolie robe d’été, tu te sens belle et forte, tu es tellement attentive à ta démarche que tu en oublies ton entourage, comme la marche de l’escalier qui descend aux toilettes. Tu te fais les 18 marches sur les lobes et tu attends la mort. Heureusement, tu as ton Fuck it bucket mental : au beau milieu de tes neurones, tu t’es créé un petit espace rien qu’à toi. Et dans des moments pareils, tu y fourres la honte, la culpabilité, le ridicule, tu remets le couvercle et tu passes à autre chose, parce que de toute façon le ridicule ne tue pas et que si tu ne peux pas revenir en arrière, autant aller de l’avant. Fuck it. Ce n’est ni ta première ni ta dernière gamelle, s’il ne trouve pas ça charmant, il ne mérite pas tes lobes et leurs hématomes. Je résume? Le Fuck it bucket est un moyen drôle de concrétiser une réalité très vraie: impossible de revenir en arrière, fais avec et avance. Pour une fille comme moi, qui a tendance à choir très régulièrement, le concept est précieux. Ça marche même en cas de vrai coup dur et de toute façon, chaque "fuck" prononcé est en soi un morceau d'autodérision très bénéfique. Comment ça, je philosophe? Pardon, c'est la migraine. Je vais de ce pas m'abrutir le neurone avec des médicaments, histoire d'être d'attaque pour l'apéro. >>>Pour en savoir plus...<<< Cher Lecteur/trice, deux choses. Tout d’abord, sache que mes orteils sont, là maintenant tout de suite, en mode freedom (avec 18 « o », mais ça me semblait un poil indigeste à l’écrit) sous trois couches d’écran total. Oui, autrement dit je suis en vacances pour quelques jours, je te lâche, je t’abandonne, je… ah ben non en fait, je suis toujours là. C’est magique, internet. Alors certes, ta dose sera un tantinet réduite, rapport à faut pas pousser, je vais pas me taper des moodboards en vacances, mais comme je suis une chic fille, je t’ai préparé tes posts. Voui. (et là tu te dis p***, moi qui pensais avoir une semaine de répit).
A part ça et histoire de te communiquer tout de même une information vitale autre que le moral de mes orteils, je tenais à t’informer d’un fait capital : les précollections d’hiver commencent à sortir. Si si. Est-ce-que comme moi, tu te dis pfiou, sauvée ? Parce que c’est vrai, quoi. Entre la haute-couture, le prêt-à-porter, les capsules et les collectons croisière, j’avais peur de manquer. Me voilà rassurée, mon portefeuille aussi, vu que les marques sortant des précollections ne sont pas de celles que mon banquier m’autorise. Je te laisse donc de ce pas, Lecteur/trice, à tes occupations, il est temps pour ma quatrième couche d’écran total, mes orteils commencent à rosir. Je ne voudrais pas gâter mon teint ardemment gagné de fiche Bristol 210 gr (non quadrillé). Cher Lecteur/trice, c’est plus fort que moi, je ne résiste pas. Il faut que je t’en parle. As-tu entendu parler du hashtag #cockinasock ? Afin d’attirer l’attention –et les dons– sur le cancer des testicules, des hommes du monde entier se photographient la quéquette en chaussette. Cock in a sock, donc. Une réaction, apparemment, à la campagne #Nomakeupselfie (autrement dit, un selfie sans maquillage), lancée sur les réseaux sociaux pour alerter sur le cancer du sein. Et franchement, moi je dis, cool. Pourquoi ?
![]() Pour le moodboard du jour, tu peux cliquer sur la flèche. Puisque rapport au thème papillon du board, j'ai trouvé que le lien avec les cocks dans les socks n'était pas des plus évidents. Ennemis du franglais, sorry. Cher Lecteur/trice, aujourd’hui, éloignons-nous donc un peu de la routine. C’est qu’on commence à se connaître, toi et moi, il faut bien pimenter un peu la chose, rallumer la flamme. Je vais donc te causer de quelque chose que je me jure de commencer tous les soirs et que j’oublie le matin venu : les morning pages. Quezaco, me diras-tu, ou en termes plus clairs, WTF ?
Les morning pages consistent en trois pages d’écriture totalement libre à faire tous les matins au réveil, avant le café, avant les biscottes, avant le pipi. Ouais, dur. Le principe, c’est d’écrire tout et n’importe quoi, ce qui te passe par la tête, de ton planning à la liste des courses, de tes rêves érotiques à tes rancœurs les plus tenaces, c’est selon. Pourquoi avant d’aller te soulager la vessie ? Parce que quand tu ouvres les yeux le matin, tes neurones sont dans le coaltar. Pas de filtre, pas de raison, pas de morale. Les pensées fusent sans censure, parait-il. Les morning pages, ce n’est pas de la littérature, c’est à peine de l’écriture, on serait plutôt dans une thérapie sauvage, un journal intime ultra spontané. La promesse ? Te libérer de tes blocages. Oui oui, rien que ça. En gros avant le café, c’est ton inconscient qui parle. Tu dois juste écrire ce qui vient sans prise de tête, trois pages, c’est la seule obligation : à force, tu es censée apprendre tout un paquet de choses sur toi. Je te souhaite seulement de ne pas te découvrir un penchant caché pour la zoophilie. Si tu veux découvrir le récit d’une fille qui l’a mené au bout, tu peux aller voir >>ici<<, ou un tuto >>ici<<, non bilingues s’abstenir ;) Alors voilà, moi j’adore l’idée de laisser s’exprimer mon inconscient. Je trouve le concept sympa, je suis persuadée que j’aurais beaucoup à y gagner, qu’il soit question de liberté d’écriture, de discipline ou de compréhension de soi-même. Je n’ai qu’un seul problème, mais de taille : avant mon pipi/thé/tartine, ce n’est pas que je n’ai pas de censure, ni que mes neurones sont dans le coaltar : non, c’est pire, y a personne. Genre méga gueule de bois. Zombie total, neurones absents, cortex en veille, inconscient… je me demande bien où il est, quand je me lève. Je n’obéis qu’à des besoins primaires inscrits dans mon ADN et ce pendant une bonne heure après le lever, alors je fais comment, moi ? Je veux écrire mes morning pages, mais je ne suis pas du tout, mais pas du tout du morning (soupir, regard chaviré, longue complainte déchirante). Je me suis donc dit que peut-être, le concept t’intéresserait, que peut-être, il te resterait quelques neurones le matin, et que peut-être, si tu t’y colles, tu voudras bien me le raconter. Et que là, peut-être, un neurone courageux acceptera enfin de monter la garde pour me rappeler, avant le pipi/thé/tartine, mes sages résolutions. Si tu es familier de ce blog, Lecteur/trice, tu sais que je suis très investie dans le Comité de défense de l’apéro. L’apéro, c’est une culture, une vocation, un Prozac de plus dans ma boîte à merveilles, l'apéro je le prends tous les soirs et j'y tiens comme à ma nuit de sommeil. Mais dans un souci de transparence totale, je m’en vais de ce pas te révéler un secret honteux. Attention, un mythe va s’effondrer du côté des caribous : je ne bois pas d’alcool. Ouais. Je sais, moi aussi j’ai du mal à l’assumer. Je prends mon apéro à l'Oasis. Et je te jure, pourtant, que ce n’est pas faute d’essayer mais j’ai tout tenté, j’ai bien dû me rendre à l’évidence : mon rustre de palais n’aime pas l’alcool. Oui, j’ai essayé les cocktails. Non, on n’y sent pas l’alcool, mais c’est là que ma lopette de corps entre en jeu : une louche de punch, je déblatère en gloussant. Deux coupes de champagne, je m’accroche aux meubles. Trois bières, je rampe. Lourd fardeau que je porte, sache-le, mais qui ne m’empêche d’ériger l’apéro au rang d’art de vivre, lâcher-prise, détente, moment béni, récompense du juste travailleur, d’autant que même dopée au tropical, je suis une fille sympa. D’ailleurs une fois par an je me lâche, je bois du cidre. Et bon, en cas de fiesta effrénée, je peux aussi savourer un Martini blanc, avec du citron et surtout plein, plein de glaçons si tu ne veux pas me voir dégouliner du canapé après le premier verre. Alors voilà, c’est dit, l’apéro, c’est seul le moment où j'aime le monde entier tellement mes nerfs se détendent. A l'Oasis. Mais rassure-toi, Lecteur/trice, j’ai tout un tas d’autres vices cachés. … de prendre l’apéro 1) C’est bon pour tes blocages. Quand tu prends l’apéro, c’est comme quand tu vas chez le psy : tu as les nerfs qui lâchent. Du coup, tu te lances dans de longues introspections/ bilans/ récapitulatifs pour le plus grand bonheur de ton auditoire. Qui lui, boit deux fois plus.
2) C’est bon pour ta vie sociale. Avec un verre, quoiqu’il contienne, tu te fais des potes. Tu es là, tu es bien, tu es tellement détendu(e) que tu supportes d’entendre ta voisine de verre te raconter son denier frottis avec moult détails. Tu aimes le monde. 3) C’est bon pour ton stress. Ben oui, quand même, c’est un peu le principe de base. Quand tu trinques, tu as le droit de te faire croire que tu l’as bien mérité pour avoir trimé comme une folle toute la journée, toi qui as procrastiné comme une pro devant Pinterest. 4) C’est bon pour ta culture. L’apéro, c’est le bilan. Tout le monde te raconte où il en est, ce qu’il a lu et ce qu’il a fait, même quand tu n’as rien demandé. Au moment de passer à table, tu connais les taux de la bourse, la météo du lendemain et les résultats du match du rugby dont tu n’as rien à carrer. 5) C’est bon pour la santé. C’est prouvé, le stress est très néfaste pour ta santé. Or je viens de te l’expliquer, l’apéro lutte contre le stress. CQFD. 6) C’est bon pour l’industrie. C’est difficile en ce moment, pour le marché des spiritueux. C’est la crise. En plus on les oblige à coller « consommer avec modération » sur toutes les bouteilles, les pauvres sont mal en point, le public est défiant et toi, tu veux contribuer à la bonne santé de la consommation. Respect. 7) C’est bon pour ta productivité. Tout est question de motivation, dans la vie. Si tu sais que l’apéro commence à 19h, tu es capable d’expédier en deux heures ce que tu as passé l’après-midi à ne pas faire, juste pour être à l’heure. Ça motive autrement plus qu’un cours de sport, hein. 8) C’est bon pour tes muscles. Après avoir passé la journée assis derrière un écran d’ordinateur (soyons lucide, c’est le cas de la majorité d’entre nous), tes tendons crient pitié et ton dos est tout crispé. Réjouis-toi, Lecteur/trice, et constate donc ta tendance naturelle à t’affaler sans élégance dès la deuxième gorgée. Tu te détends. Tu rends service à ton corps. 9) C’est bon pour ton couple. Tu ne sens pas comme tu es l’image même du glamour, quand tu lèches le sucre sur le bord de ton verre ? Et quand tu gobes ce Curly, là, avec la classe d’un chien affamé ? Tu ne vois pas comme ta moitié te dévore des yeux ? Non, ce n’est pas le Curly qui l’intéresse. 10) C’est bon pour ta ligne. Tant que tu bois, tu ne manges pas ? Non, je ne peux pas dire ça. Mange, bois, fume, affale-toi dans un canapé, ne mange pas, ne bois pas, ne fume pas, va faire du sport, fais ce que tu veux mais prends l’apéro. Voilà longtemps que je ne t’avais pas bassiné avec mes conseils de vie, Lecteur/trice. Ça te manquait, je sais. Alors voilà, aujourd’hui, j’avais envie de te dire de profiter. Oui, je brasse de l’air, je fais ça très bien. Mais quand même, on vit à l’époque de l’après, dans un monde où chaque but atteint est aussitôt remplacé par un autre, où l’euphorie de la réussite laisse la place à l’angoisse de la suite, et je me dis souvent qu’on ne prend pas suffisamment le temps de profiter de l’instant, moi la première. Tu sais, l’instant où tu l’as fait, où ça a marché, où tu as gagné. Celui où tu te sens belle et forte, où tu sais que Ryan Reynolds n’attend que toi et où ton voyage sur la lune n’est plus qu’une question de temps. L’instant où tout est possible. Est-ce-que tu ne te laisses pas, toi aussi, très vite submerger par le « oui super, mais il y a encore ça, et ça, et ça… ». La liste d’objectifs à conquérir est sans fin, et les victoires se noient dans la masse avant d’avoir pu diffuser toutes leurs ondes positives. Laissons-nous le temps, Lecteur/trice. Le temps d’être heureux ou malheureux parce que ça aussi, à notre époque de bonheur acharné, on a tendance à l’oublier : la tristesse, c’est important. Comment apprécier le reste, sans ça ? Comment se forger une échelle de valeurs si le thermomètre est toujours à la même température ? Accordons-nous le droit d’être au creux de la vague, d’avoir des jours sans, des semaines sans, des mois sans s’il le faut, ce n’est que pour mieux rebondir. La déprime est créative et riche en enseignements, aussi casse-bonbons soit-elle. Laissons le temps à nos états d’âme de s’épanouir, dans un sens ou dans l’autre, usons les réussites jusqu’à la corde, chouchoutons-les comme un pull Isabel Marant à -90%, offrons-nous le privilège d’être triste et c’est comme ça, si t’es pas content retourne chez ta mère. Pestons, jurons, rions et pleurons, mais de bon cœur. Sur ce, Mère Térésa sors de mon corps, je te lâche la grappe, Lecteur/trice, je retourne tenter de mettre en pratique mes propres conseils. Quand y en a plus, y en a encore! Histoire de te garder encore un peu près de moi Lecteur/trice, je vais commencer par te dire que c'est semaine animalière dans les Flashpics. Si tu veux découvrir la St Vlalentin pourrie de Marie (ça rime) sur le Cocottes'Mage, tu peux cliquer sur l'étiquette ci-dessous. Et si tu veux découvrir Elvis, dont je te raconterai l'histoire vendredi, c'est l'autre. Toujours pas fini!! Puisqu'on était dans le sujet, je t’offre mon top 5 des livres-Prozac. Ceux qui m’ont remonté le moral, ont éclipsé pour quelques heures le reste du monde, aidée à croire au renouveau et poussée à prendre des décisions difficiles. Oui, ça peut faire tout ça, un livre, et sans alcool. Des livres divertissants et positifs, des histoires d’humour et d’amour. Un autre jour, je te ferai la liste de ceux qui m’empêchent de dormir, ou de ceux qui me font pleurer, ou de ceux qui m’énervent, ou de ceux qui me font rêver, ou… ok, je me tais. Cette fois je te laisse tranquille, bon apéro (c'est mercredi) et bonne fin de semaine, à toi! Clique sur les images et cap sur Amazon...
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Mars 2018
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