![]() Lundi 23 décembre 2013, deux courants de pensée s’offrent à toi, Lecteur/trice : 1) Demain c’est Noël, ça y est on y est, c’est déjà fini et c’est reparti comme en 40 sauf qu’il va faire froid et qu’il n’y aura plus de papa Noël à l’horizon et le printemps c’est pas avant des mois et dans une semaine c’est 2014 et qu’est-ce-que j’ai fait, moi, en 2013, hein ? 2) OMG ça y est on y est c’est Nouel Motherfuckeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer!!! Il y a des milliers de façons possibles de s'évader. Mais Noël, c’est quand même le Prozac de base, la coke inoffensive, la pensée positive à la portée de tous. Sors dans la rue, Lecteur/trice. Ecoute les chants de Noël dans les haut-parleurs, ricane devant les maisons illuminées avec la subtilité de Miley Cyrus en string, laisse le froid te piquer les joues jusqu’à te prouver que tu es en vie. Tu y penses encore, là, aux tâches grises de ta vie ? Tu ne sens pas les paillettes recouvrir le tout ? Alors oui, je sais. Les beaux-parents débarquent, tu n’as pas fini les paquets, y a plus de chapon chez Auchan, la guirlande électrique a court-circuité toute la maison et tu envisages de vendre un rein pour payer tout ça. Basses considérations matérielles que voilà ! Laisse-toi donc gagner par la magie du bonhomme en rouge, les gamins qui rêvent et le temps qui s’arrête. Choisis ton camp. Le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein, puisque ce radin n’est jamais complètement plein. Moi c’est fait, j’ai monté ma tente sous le sapin, rempli la télé de films à la qualité douteuse dont le seul mérite est d’intégrer un personnage bedonnant en rouge et blanc, enfilé pull à pompons et chaussettes en moumoute, je suis dans les starting-blocks parce que c’est Nouel Motherfuckeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer!!!
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J-7...
Papa Noël est en train de chromer son traîneau, les elfes repassent son costume et les rennes sont dans les starting-blocks. Dans une semaine jour pour jour, tu seras en train de te gaver de bûche et de foie gras avec Tonton Jacques et Mamie Ginette, toi qui ne rêveras que d’une chose, une tisane Détox et un yahourt 0%. Au calme. Parce que mine de rien, une semaine après, bam ! Réveillon. Régal des papilles et torture du corps. Pire, attention, à peine le temps de t’en remettre que les rois mages débarquent avec leurs caisses de frangipane. Alors prépare-toi, Lecteur/trice ! Préviens ton estomac, négocie avec ton foie, fais le plein de sommeil avant nuits blanches et gueules de bois, c’est ça, la magie de Noël. Tout est possible, y compris la régénération spontanée d’organes internes noyés sous le champagne. J-7... Tout est possible, ou on fait comme si, rien n’est grave, ou on fait semblant. Noël, ce n’est pas tant y croire que jouer le jeu. On efface l’ardoise et on repart de zéro, dans cette semaine en suspens entre deux fêtes (là, en principe, je me fais lyncher par tous ceux qui bossent dur entre le 25 et le 31), entre deux années, entre deux mini-jupes à paillettes, entre deux résolutions et trois prières à Bouddha. J-7... Patience, Lecteur/trice ! Tu peux commencer à compter. A t'entraîner. Et à croiser les doigts pour qu’il fasse bien froid parce que chez moi, on prévoit de la pluie et qu’un Noël sous la pluie, c’est tout de même beaucoup moins magique qu’un Noël sous la neige (cette fois en principe, je me fais lyncher par tous ceux qui traînent actuellement leurs courses de Noël dans 40cm de neige par -20°C). J-7... En attendant, je t’offre un nouveau moodboard tout bleu, histoire d’apaiser ton organisme avant la débauche gustative. Et je te fournis également deux clics magiques : ici, tu trouveras l’image à découvrir dans le Flashpic de vendredi. Et là, tu visiteras le joli site web de la marque Titlee, des bijoux à mourir, délicats, élégants avec juste ce qu’il faut de régressif, des fois que tu n’aurais pas fini tes achats de Noël. J-7... Il y a des jours qui donnent envie de croire à la vie, comme si de temps en temps, le destin tentait de rattraper un peu ses boulettes. Genre je t’ai bien matraquée, maintenant regarde comme je suis mignon, œil humide et bouche en cœur. Tu restes, hein, dis ? Tu ne lâches pas, promis ? Salaud manipulateur, va. Parce que la plupart du temps, ça marche.
Si toi aussi, Lecteur/trice, ce gros naze t’a doté d’un karma bien pourri en 2013, dis-toi que l’année touche à sa fin, d’une, et de deux, qu’aujourd’hui ou demain ou la semaine prochaine au pire, tu trouveras quelque chose qui vaut la peine. Une belle journée d’hiver bien froide sous un soleil de glace, une soirée au coin du feu avec ton chéri, une happy hour avec les potes, les vacances qui déboulent, une promo chez Zara, un bouquin qui bouleverse ou un mot, juste un mot d’un inconnu qui te redonne foi en l’espèce humaine. Oui, ça arrive. C’est là tout le sadisme de la vie : rien n’est jamais tout noir ou tout blanc, ni complètement génial ni complètement pourri. A moins de t’appeler Blake Lively et d’être mariée à Ryan Reynolds mais Blake, si tu es là, sors. Il y a des limites à ce que je peux encaisser en 2013. Reviens en l’an prochain. Alors voilà, il fait beau, il fait froid, le thé est chaud et le clavier coopératif, Noël dans les chaussettes et la procrastination sans scrupules, moi aujourd’hui, j’y crois. Je voulais donc, Lecteur/trice, t’envoyer deux-trois bonnes ondes au cas où ce ne serait pas ton cas. Voici un moodboard tout doudou juste pour toi, et si ça ne fonctionne pas, que ta journée est toujours aussi pourrie et que d’ici ce soir, mes bonnes ondes ne t’ont toujours pas atteinte, tu sais ce qu’il te reste à faire. Apéro du lundi, oubli. Cher Père noël,
Tout d’abord, sache que je t’ai toujours eu à la bonne. Quand on a voulu me faire croire que tu n’existais pas, j’ai joué le jeu, parce que j’ai tout de suite pigé : tu ne peux pas t’occuper de tout le monde. Ça va, c’est normal. Tu n’as que deux bras, et les elfes ne peuvent pas non plus faire de miracles. Du coup, puisque je ne t’ai pas soûlé la barbiche avec mes listes de réclamations depuis une trentaine d’années, je me demandais. Si entre deux tricycles et trois Barbie, tu ne voudrais pas changer un peu, tu vois, t’éloigner de la routine, pour le fun, parce que depuis le temps que tu nages dans les Pampers, tu dois quand même en avoir un peu ras-le-pompon, non ? Bref, moi je dis ça, c’est pour t’aider. Si tu avais par hasard envie de t’encanailler, sache que je suis une chic fille et que si tu pouvais planquer Ryan Reynolds sous mon sapin de Noël (la version biker, par exemple, ou sinon pompier mais avec les accessoires), je serais prête à faire du bénévolat avec les elfes pour les cinquante prochaines années. Genre bien emballé, le Ryan, tu me le laisses deux-trois jours et je le renvoie à sa femme en bon état, promis. Je te laisse réfléchir. Ps : Stp, ne passe pas par la cheminée. Il fait froid, on fait des feux et ça m’ennuierait vraiment que tu te crames la houppelande, sans parler de Ryan. Novembre, cher Lecteur/trice ! Bientôt Noël et déjà Halloween. Cette sacro-sainte fête anglophone qu’en dépit de leurs efforts acharnés pour offrir à la progéniture française un peu de magie – étant bien entendu que toute considération commerciale et /ou intéressée n’a strictement aucune incidence dans l’histoire – nos industriels ont bien du mal à implanter ici.
J’avoue, pour ma part, être encore indécise. Bien que fervente supportrice de tout événement capable d’instiller un chouïa de magie dans le quotidien, prétexte commercial ou pas, je le suis beaucoup moins des gamins qui sonnent à la porte en plein dîner pour réclamer des bonbons. Parce que quand on n’est pas mère de famille et qu’on grossit rien qu’en pensant « Dragibus », on n’a pas de bonbons en stock. Et que refiler à un charmant bambin les vieux caramels tout durs d’un passage en Bretagne six ans plus tôt, même moi, j’ai culpabilisé. Qu’en est-il de toi, Lecteur/trice ? Halloqueen ou Halloguigne ? |
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Mars 2018
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