Voilà longtemps que je ne t’avais pas bassiné avec mes conseils de vie, Lecteur/trice. Ça te manquait, je sais. Alors voilà, aujourd’hui, j’avais envie de te dire de profiter. Oui, je brasse de l’air, je fais ça très bien. Mais quand même, on vit à l’époque de l’après, dans un monde où chaque but atteint est aussitôt remplacé par un autre, où l’euphorie de la réussite laisse la place à l’angoisse de la suite, et je me dis souvent qu’on ne prend pas suffisamment le temps de profiter de l’instant, moi la première. Tu sais, l’instant où tu l’as fait, où ça a marché, où tu as gagné. Celui où tu te sens belle et forte, où tu sais que Ryan Reynolds n’attend que toi et où ton voyage sur la lune n’est plus qu’une question de temps. L’instant où tout est possible. Est-ce-que tu ne te laisses pas, toi aussi, très vite submerger par le « oui super, mais il y a encore ça, et ça, et ça… ». La liste d’objectifs à conquérir est sans fin, et les victoires se noient dans la masse avant d’avoir pu diffuser toutes leurs ondes positives. Laissons-nous le temps, Lecteur/trice. Le temps d’être heureux ou malheureux parce que ça aussi, à notre époque de bonheur acharné, on a tendance à l’oublier : la tristesse, c’est important. Comment apprécier le reste, sans ça ? Comment se forger une échelle de valeurs si le thermomètre est toujours à la même température ? Accordons-nous le droit d’être au creux de la vague, d’avoir des jours sans, des semaines sans, des mois sans s’il le faut, ce n’est que pour mieux rebondir. La déprime est créative et riche en enseignements, aussi casse-bonbons soit-elle. Laissons le temps à nos états d’âme de s’épanouir, dans un sens ou dans l’autre, usons les réussites jusqu’à la corde, chouchoutons-les comme un pull Isabel Marant à -90%, offrons-nous le privilège d’être triste et c’est comme ça, si t’es pas content retourne chez ta mère. Pestons, jurons, rions et pleurons, mais de bon cœur. Sur ce, Mère Térésa sors de mon corps, je te lâche la grappe, Lecteur/trice, je retourne tenter de mettre en pratique mes propres conseils. Quand y en a plus, y en a encore! Histoire de te garder encore un peu près de moi Lecteur/trice, je vais commencer par te dire que c'est semaine animalière dans les Flashpics. Si tu veux découvrir la St Vlalentin pourrie de Marie (ça rime) sur le Cocottes'Mage, tu peux cliquer sur l'étiquette ci-dessous. Et si tu veux découvrir Elvis, dont je te raconterai l'histoire vendredi, c'est l'autre. Toujours pas fini!! Puisqu'on était dans le sujet, je t’offre mon top 5 des livres-Prozac. Ceux qui m’ont remonté le moral, ont éclipsé pour quelques heures le reste du monde, aidée à croire au renouveau et poussée à prendre des décisions difficiles. Oui, ça peut faire tout ça, un livre, et sans alcool. Des livres divertissants et positifs, des histoires d’humour et d’amour. Un autre jour, je te ferai la liste de ceux qui m’empêchent de dormir, ou de ceux qui me font pleurer, ou de ceux qui m’énervent, ou de ceux qui me font rêver, ou… ok, je me tais. Cette fois je te laisse tranquille, bon apéro (c'est mercredi) et bonne fin de semaine, à toi! Clique sur les images et cap sur Amazon...
8 Commentaires
19/2/2014 11:46:09
Une fois j'ai regardé " le premier jour du reste de ma vie ". Et dans ce film y'a une citation qui dit " j'ai touché le fond mais je creuse encore ". Et parfois c'est ce que j'ai l'impression de faire. Genre t'es bien déprime, tu viens de découvrir que il te restait pas 40, pas 30 mais 2 euros sur son compte, ta meilleure copine est pas sur skype, ta mère est pas sur facetime, y'a pas un pinguin sympa sur facebook, dehors c'est la tempête de neige, t'as la flemme de tout, l'inspiration est en vadrouille et en plus .. t'as pas de travail. Mais bon, faut toujours trouver du positif alors au moins j'ai eu le temps de me faire les ongles et je suis à jour niveau séries :D ahha.
Réponse
rental car
19/2/2014 15:28:36
Bon les filles, désolée de vous dire ça, mais moi right now ça va. Je sais c'est odieux. Même pas envie de m'enfoncer dans un souvenir dépressif mais compatissant. La fin de l'hiver approche. Je ne regarde plus à côté, ni en dessous, ni au dessus. Juste devant. Et ça me va.
Réponse
Mamzette
19/2/2014 15:39:07
@une fille d'érable
Réponse
Je pourrais philosopher et parler des heures sur la vie
Réponse
20/2/2014 13:50:10
Bonjour mélancolie, bienvenue tristesse! J'aime assez cet état en fait (genre avec les musiques qui vont bien en fond), enfin je les aime parce qu'ils sont suivis de petitts moments de bonheur...
Réponse
Mamzette
20/2/2014 15:05:05
@Virginie
Réponse
Cardamome
21/2/2014 03:22:22
je rajoute à ta selection "Demain j'arrête" du même auteur que "complètement cramé!". Il devrait être remboursé par la sécu.
Réponse
Mamzette
21/2/2014 03:56:59
J'ai effectivement adoré "demain j'arrête", mais j'avais dit Top 5, alors... J'aurais peut-être dû faire un top 10! Pour ce qui est de JM Erre, le dernier, "Série Z" ne vaut pas "le mystère Sherlock" à mon goût, mais reste un bijou de littérature déjantée et une sacrée tranche de rire !
Réponse
Laisser une réponse. |
Archives
Mars 2018
Categories
Tout
|