Cher Lecteur/trice, tu m’as manqué. Non, je ne vais pas faire comme si j’écrivais plus d’une fois par mois, d’accord, mais quand même. Là, ça fait deux mois, et tout ça a beaucoup à voir avec le réveil subit d’une clientèle entrée en léthargie pour cause d’élections épicées aux jours fériés. Aussi, un peu, avec la tendance de la vie à te planter un doigt entre deux côtes quand tu commences à t’endormir dans ta routine. Et aussi, un peu, avec l’arrivée toute fraîche d’une nouvelle femelle dans ma fratrie. Oui, j’ai une nouvelle nièce rouge et fripée qui ne me regarde pas dans les yeux, vu qu’elle les ouvre à peu près deux minutes trente par jour. Pour l’instant, on en est au stade larvaire lolo/dodo, mais j’ai bon espoir d’être un jour la fière tata de la future présidente de la République, celle qui aura réussi à castrer tous les Weinstein du monde. En attendant, le premier qui la touche, je l’embroche sur mon Bic. Bref, j’en étais où ? Ah, oui. J’en étais à coucou c’est moi, tout ça pour te dire que me voilà avec un joyeux boxon sur Halloween, vu qu’on y arrive, ça y est, alors que je n’ai même pas fini de préparer mes lance-pierres pour les rares demi-portions qui oseraient sonner à ma porte. Je me dois, ceci dit, de te prévenir : je pense que Robert, mon fidèle neurone, s’est absenté durant la rédaction de ce post. Bienvenue, Lecteur/trice qui passe encore ici malgré mon manque d’assiduité, tu as gagné ma reconnaissance éternelle. Comment Halloween est née
Quand Jack a fui le royaume des morts et découvert le Père Noël, il a bien fallu qu'il s'arrête casser la croûte, rapport au fait que voir les lutins emballer des sucres d'orge lui avait collé une sacrée fringale. Et juré, croix de foie croix de terre, quand il est entré dans la taverne, il n'envisageait absolument rien d'autre qu'un bon potage fumant à la citrouille. Pas sa faute si la jolie dame chevauchait le balai comme personne. Pas sa faute si une graine de citrouille a décidé de passer le barrage pour se reproduire. Pas sa faute non plus, si la jolie dame ne parlait pas un mot de français et en a déduit qu’il s'appelait Allo-oui quand il a répondu au téléphone. Pas sa faute, encore, si l’adorable Alloouine née neuf mois plus tard s’est vue angliciser par son nouveau beau-père, un farfadet irlandais. Comment Halloween est arrivé en France Ça, c'est quand la jolie dame a eu une panne de balai en plein sur l'A10, au beau milieu de son pèlerinage annuel. Elle s'est retrouvée le chapeau dans les yeux en plein champ de colza, avec la petite qui réclamait son goûter, et quand elle a frappé à la ferme la plus proche pour réclamer du lait de vierge sacrifiée, on lui a refilé du lait de vache. Elle aurait volontiers immolé le fermier, sauf que la petite a aimé, alors bon, elle est restée. Comment Halloween a commencé Ce n'est pas vraiment qu'elle a commencé, en fait, c'est que la première fois qu'une copine est venue dans sa chambre, ladite copine a trouvé ça tellement chouette qu'elle a décidé de faire la même chose chez elle. Sauf que sa mère n'a apparemment pas succombé au charme des chauve-souris ni des squelettes, et a négocié le tout contre un sac de bonbons. Le truc s'est répandu, forcément. Comment Halloween En disant allo oui en plein rhume des foins, tu chopes direct l'accent anglais. Halloween comment faire peur Pour faire peur à un homme, se déguiser en test de grossesse. Pour faire peur à une femme, en producteur de cinéma. Halloween comment faire du faux sang Concasser des framboises au marteau. Le deuxième effet Kiss-cool : les projections ultraréalistes. Le danger : la graine de framboise sur la cornée. Halloween comment se déguiser Choisir un costume, y glisser une jambe, puis la deuxième, puis un bras, puis le deuxième. Attention, c'est là que ça se complique, il faut ensuite passer la tête dans le bon trou et pour les grands aventuriers, fermer un zip ou un scratch. Halloween comment demander des bonbons Version John Wick, un coup de chaussure italienne en pleine face avec élan. Version Mon Petit Poney, un sourire à paillettes avec lancer de queue de cheval. Version humaine, en articulant poliment "zyva t'as pas des Tagada". Sur ce, Lecteur/trice, je te souhaite un joyeux Halloween, une joyeuse fête des morts ou une joyeuse fête des saints, tout est bon tant que l'occasion offre un prétexte à l'apéro. Et inutile de se leurrer, avec de la chance, rendez-vous dans un mois.
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Mars 2018
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