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10 bonnes raisons de…

31/10/2014

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        Cher Lecteur/trice, je sais, je ne suis pas en avance cette fois non plus, mais c’est toujours mieux que la semaine dernière. Tu le sens venir, toi aussi, ce moment où je vais devoir passer à un seul post par semaine, tout ça parce que le monde des adultes est chronophage ? Bon, j’attends encore un peu, des fois que mes plans de squat chez Aladin à Disneyland ne finissent par se concrétiser, mais je ne te cache pas que Jasmine est une garce jalouse et peu prêteuse. La grognasse refuse de me céder un coin de paillasse. 
        Bref, tout ça pour dire qu’en ce jour béni (rapport au vendredi/curly/jus de fruit/pétage de plombs/lâchage de nerfs/fuck it c’est le weekend), je viens vers toi avec 10 bonnes raisons, le retour. Pourquoi ? Parce que suite à mes louanges du dimanche en famille, Mary, que je ne citerai pas, m’a vanté les mérites du dimanche en couple. Et que moi, faut pas me tendre une perche aussi grosse sans s’attendre à des conséquences. 

…de passer dimanche en couple

1.       Parce que le dimanche en couple, c’est profond. Tu peux enfin avoir des discussions dignes de ce nom avec ton âme sœur et te lancer jusqu’au bout de la nuit dans un échange spirituel sur la vie, l’amour, la mort. Ou, plus probablement, sur la texture extra moelleuse du nouveau PQ, la fenêtre à repeindre ou qu’est-ce-qu’on mange ce soir, voire nan mais c’est qui cette brêle dans Danse avec les stars, on dirait ta mère.
2.       Parce que le dimanche en couple, c’est sexy. Ah, ce pantalon de jogging élastiqué laissant dépasser un poil indompté vu qu’on est dimanche et qu’on ne va quand même pas se doucher. Ah, ces formes suggestives sous un sweat poché aux coudes, ce logo Kro des plus évocateurs, ces chaussettes triple épaisseur presque aussi moelleuses que le PQ. Ah, cette tignasse en bataille d’où dépasse encore un Curly de la veille.
3.       Parce que le dimanche en couple, c’est torride. Rapport au bonheur précédemment mentionné, après trois heures à contempler le poil indompté, tu te dis que si tu ne sors pas ton âme sœur de son carcan de beaufitude dominicale, là, maintenant, tout de suite, tu risques de faire vœu de chasteté pour le restant de tes jours ou d’aller exploser toutes les Kro du Franprix à la boule de pétanque. Si tu tlui arraches son jogging, c’est une question de survie.
4.       Parce que le dimanche en couple, c’est repas en tête à tête. Les yeux dans les yeux et la miette dans la goutte d’huile, tu suis le parcours digestif de ton cher et tendre en direct, constatant avec amour qu’il mâche bien chaque bouchée et que vraiment, il a la glotte expressive quand il avale, c’est mignon, hein, parce que si tu arrives à l’écouter mâcher sans l’énucléer avec ta fourchette, c’est que c’est pour la vie.
5.       Parce que le dimanche en couple, c’est la journée du fuck it en écho. Il se fout de tout ? Toi aussi. Il ne tire pas la chasse ? Tu t’épiles dans l’évier. Il se gratte les sacs de billes ? Tu lèches le Nutella à même le pot. Il râle comme une commère dans un salon de coiffure un jour de promo après une manucure gratuite ? Tu jures comme une charretière dans une poissonnerie un soir de Saint Jean après un concours de gnôle. En phase.
6.       Parce que le dimanche en couple, c’est stimulant. Tu parcours environ 2 m 50 dans la journée entre le frigo et le canapé, tu étudies l’état de la société devant le Juste Prix, tu lis trois pages avant de t’endormir en bavant sur ton livre, et tu peux passer 30 minutes échouée sur le lit à contempler le plafond dans une méditation à faire pleurer Buddha.
7.       Parce que le dimanche en couple, c'est double gain: tu es deux à avoir le temps. Autrement dit, votre team qui tue devrait abattre le double de ces choses à faire que tu n’as pas le temps de faire la semaine, sauf que comme tu as le temps, tu fais tout sauf ce que tu devrais faire, parce que soyons lucide, sinon, c’est trop facile.
8.       Parce que le dimanche en couple, c’est romantique. Tu partages tout, absolument tout, et pour un peu que tu n’habites pas dans une maison de 500 m² avec huit pièces et trois WC, la proximité de l’autre est une expérience sensorielle à te faire imploser le cerveau. De bonheur, bien sûr. Majoritairement.
9.       Parce que le dimanche en couple, c’est fervent. A deux, on s’entraîne avec une facilité déconcertante dans de drôles de croyances qui une fois ancrées, tiennent au corps comme un sandwich à la fondue.  Et voilà comment tu te persuades que quitter ton plaid reviendrait à faire un doigt d’honneur au dieu du dimanche, un petit péteux irascible qui colle la chkoumoune aux infidèles pour la semaine à venir.
10.       Parce que le dimanche en couple, c'est communion. Il y en a toujours un pour déculpabiliser l’autre. Mais Choupette, c’est pas grave, tu verras ça plus tard, tu peux pas tout faire, c’est dimanche. Mais t’as raison Choupinet, à chaque jour suffit sa peine, faut profiter, d’ailleurs c’est l’heure de l’apéro, y a un moment pour tout, allez viens lutter avec moi contre la dépression du dimanche soir, on va faire péter le Champomy. L’autopersuasion, c’est déjà fort. A deux, c’est imbattable. A deux un dimanche, c’est le marteau de Thor avec l’armure d’Iron man et le bouclier de Captain America.
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10 bonnes raisons de…

27/10/2014

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        Cher Lecteur/trice, ça faisait longtemps. Trop longtemps. Alors voilà, j’ai eu envie, afin de compenser le préjudice subi vendredi, du fait de mon impardonnable retard postal (post… postal… non ?), de te proposer une bonne petite liste non exhaustive, de celles qui me permettent d’éjecter quelques centilitres de cynisme avant que mes proches ne se lassent de m’entendre faire des blagues pas drôles quand je suis mal à l’aise. 
        Si, si, Lecteur/trice. Il faut que tu le saches. Si tu souffres le martyre, je risque de faire une blague en riant très fort, souviens-toi, à ce moment-là, que c’est uniquement pour ne pas m’ouvrir les veines par empathie. Voilà, donc, une petite liste toute fraîche. Toute ressemblance avec des événements ou personnages existant ou ayant existé serait bien entendu fortuite, puisque tu te doutes bien que chez moi, le dimanche, c’est brocoli/jus de betterave.

…de passer dimanche en famille

1.       Parce que le dimanche en famille, c’est logique. Tu te lances dans la conception d’une farce à l’ail juste après ton café matinal, tu passes à l’apéro à midi pétantes alors que ton estomac se demande encore comment associer les croissants en cours de traitement aux effluves vineux qui s’annoncent, tu entames l’entrée à 14h après deux bouteilles de champagne et leur poids en Curly, tu assumes le camembert à 16h et le café à 17h. Et quand tu finis de faire la vaisselle et de ranger à 19h, c’est l’heure de l’apéro, ce qui t’empêche fort heureusement de penser à ton dimanche en termes de rentabilité ou de vie saine.
2.       Parce que le dimanche en famille, c’est light. Tu avales l’équivalent de trois bœufs et d’un champ de patates en moins de deux heures, ce qui sur le coup, parait certes un poil abusé, mais bien loin de l’incident diplomatique créé par ta garce de balance le lendemain matin. Suite à quoi tu calcules que trois bœufs et un champ de patates en quatre heures pour 1.2 kilos sur la garce, ça te donne une moyenne de 5 grammes à la minutes. Tu te demandes, légitimement, si tu dois te lancer dans un nouveau record du monde ou passer ta balance au mixeur.
3.       Parce que le dimanche en famille, c’est écolo. Tu te lances dans une journée militante pour économiser les ressources en eau de la planète avec une logique simple et imparable : ne pas en consommer une goutte. Tu commences au thé, tu poursuis en champagne, tu enchaines sur le blanc, tu couronnes au rouge, tu achèves à la gnôle et tu fignoles au café, en admettant que ta famille ait la bonté de t’éviter le trou normand.
4.       Parce que le dimanche en famille, c’est le jour des vieux et des enfants. Les premiers crachent leurs Curly dans une pluie de paillettes mal filtrées par le dentier, en te pinçant la joue d’un air canaille pour finir par te dire que tu as perdu du poids, c’est vraiment mieux, hein. A peine le temps de planifier un laxatif au chocolat à la place des Ferrero de mémé que les miniatures s’y collent, déclinant gaiment bris de verre, hurlement létal ou coup de boule dans le tibia. Tu transformes ton projet mémé/laxatifs en programme d’envergure globale.
5.       Parce que le dimanche en famille, c’est séance diapo. Tu te souviens, à l’époque, quand tu piquais du nez en entendant papi te décrire la forme de la cuvette des toilettes de sa chambre d’hotels, en te demandant combien il en restait, de ces p*** de diapos de m*** ? Dis-toi bien que ça, c’était l’ère pré-numérique, quand on économisait encore la pellicule. Aujourd’hui, la cuvette mérite un dossier complet, trois filtres différents et cinquante-huit vues documentées. En admettant qu’on t’épargne les photos d’accouchement de Tata Viviane.
6.       Parce que le dimanche en famille, c’est journée culture. Tonton Gégé te narre les mérites de la Chevrolet Cruze 5 portes avec turbocompresseur, mamie le problème de l’adhérence des Curly sur un dentier en acrylique trempé dans le champagne, belle maman comment fixer la teinture sur une nappe en coton avec un bain d’urine. Pour remercier de ce lot d’informations capitales, tu te lances dans un exposé sur la reproduction des batraciens en milieu humide.
7.       Parce que le dimanche en famille, c’est bon pour l’ego. Dans le sens où après six heures non-stop de socialisation intensive avec un groupe de gens qui s’ils n’étaient pas de ton sang, n’auraient jamais franchi le pas de ta porte, tu es fier(e) de toi. De ton self-control, de ta patience, de ta tolérance et de ta non-transformation en psychopathe sanguinaire.
8.       Parce que le dimanche en famille, c’est podium. Tu te pomponnes comme si Ryan Reynolds en personne venait goûter tes mini quiches, sauf que tu finis par jurer atrocement à côté du chandail en mohair citrouille de Tata Viviane, et que quand Cousin Juju te demande pourquoi tu portes un bob à l’intérieur, tu en es réduite à lui trancher la jugulaire du bord de ta capeline ultra tendance. Fuck off, Juju.
9.       Parce que le dimanche en famille, c’est reposant. Soyons lucides. Tu finis la journée sur les rotules, à moitié aphone et le cerveau en choucroute, avec l’irrépressible besoin d’enfiler tes chaussons en moumoute sur ton vieux legging qui poche aux genoux, avant de te rouler en position fœtale devant la télé. De quoi attaquer la semaine en pleine forme, donc.
10.   Parce que le dimanche en famille, c’est révélateur. A 11h dans la cuisine, tu te demandes ce que tu fais là. A midi, à ta 18ème bise, tu te dis que c’est sympa, quand même. A 14h, tu te dis que l’apéro, c’est le médiateur du peuple. A 16h, tu te dis que tu voudrais bien qu’ils te débarrassent le plancher, maintenant. A 18h, tu te dis que la famille c’est génial, surtout quand ça te fait comprendre à quel point tu te sens bien, en tête à tête avec toi-même. Toi-même incluant, le cas échéant, les morceaux externes comme ta moitié ou ta progéniture, mais pas plus. Ou alors juste le chat/chien/furet/serpent/ours en peluche.

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Le traumatisme du chat

25/10/2014

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       Cher Lecteur/trice, tu ne le noteras pas, mais mon cerveau ne me laissera pas l’oublier : je suis méga à la bourre sur mon horaire habituel de post. A peine une dizaine d’heures, pas de quoi casser trois pattes à un canard, me diras-tu, mais si tu me connais un peu, tu sais que mon cerveau, c’est Super Nanny. Efficace, mais un poil guindé. Donc. La question à mille Kinder : whyyyyy ?? Et bien vois-tu, j’ai expérimenté aujourd’hui une faille temporelle géante. Une minute, je me suis dit cocotte, t’es à la ramasse, tu finis ça et tu leur brodes un Laid back post de derrière les fagots en faisant comme si tu t’astreignais au tyran qu’est ce blog, alors qu’en fait, tu adores ça. La minute d’après, j’étais à l’apéro, et je me dis WTF just happened, nom d’une bique en string, j’ai zappé mon post. Inutile de te dire que je n’ai pas abandonné mon Oasis pour autant, tout dévouement a ses limites, les miennes s’appellent apéro.
        Me voilà donc, même pas penaude, la faute à l’apéro qui me fait croire que la vie est une longue file de Bisounours, prête à ramper pour implorer ton pardon. Je crois donc le moment idéal, Lecteur/trice, pour te révéler mon dernier achat romantique, un pull spécial Noël aux petits oignons qui va faire pleurer dans les chaumières. Au choix, on trouve ça hilarant, terriblement vulgaire ou méga cool. Moi suis multitâches, je trouve ça méga cool ET hilarant. On n’est jamais mieux servie que par soi-même. Et puisque quand même, j’avais, à la base, prévu de te communiquer deux ou trois trucs, j’enchaîne sans transition sur le traumatisme du chat. Quoi qu’est-ce ? Je t’explicite.
        J’ai eu un chien qui après sa promenade fécale dans le jardin, se jetait sur la fenêtre avec la délicatesse d’une Mamzette sur une vache Milka. Autant te dire que quand il voulait rentrer, tu avais intérêt à ouvrir fissa ou à racheter des fenêtres. Mais le chat, dans tout ça ? Moi qui, par la grâce des voisins, découvre le comportement félin, je suis littéralement traumatisée par cette atroce constatation : le chat, quand il veut rentrer, tu ne l’entends pas. Il pourrait se la jouer pancake sur la fenêtre que tu resterais innocemment scotchée à la télé. Et puisque je suis une fille qui projette, à chaque fois que je trouve ce pauvre matou la truffe collée au carreau, j’imagine un orphelin derrière la vitre d’une famille en pleine célébration de Noël. 
        Feu de cheminée, cadeaux sous le sapin, ça rigole et ça fait des blagues pas drôles. Il est là, et personne ne l’entend. Il miaule comme un damné (le chat, pas l’orphelin), lui aussi veut ouvrir des cadeaux devant le feu (l’orphelin, pas le chat), mais il peut bien lécher la vitre tant qu’il veut (le chat, pas l’orphelin), personne ne le voit. Et pour avoir perdu des années à passer devant les vitres éclairées des gens, en hiver, persuadée que chez les autres, tout était plus rose, j’empathise à mort avec monsieur Moustache. Sache donc, petit chat, que ce n’est pas mieux à l’intérieur. On a fait une raclette et ça fouette jusque dans la salle de bains. 

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Alexa, que n'es-tu pas

20/10/2014

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        Cher Lecteur/trice, connais-tu Alexa Meade? Si oui, je t'autorise à passer direct aux images que j'ai honteusement pillées sur le site de l'artiste sans lui demander sa permission, mais en même temps, je me dis qu'un obscur blog français, qui plus est vantant ses mérites, risque peu de léser la dame. Ou alors, c'est ce que je me dis pour me déculpabiliser, ce qui est tout aussi probable, mais bref. (Alexa, si tu me lis, je jette à tes pieds mon honneur et mes plus plates excuses, préviens-moi si ce n'est pas suffisant que je rajoute Ryan)
        Sache, déjà, qu'Alexa Meade est autodidacte, point d'école d'art pour elle, elle a appris sur le tas. Oui, ça calme. La demoiselle, fascinée par les ombres, a élaboré au fil des expérimentations une technique bien particulière, et ce, alors même qu'elle étudiait les sciences politiques. Et voilà, d'un coup, elle a enfourché le pinceau et supprimé la toile pour peindre directement sur son sujet. Oui, tu me lis bien, Alexa peint les gens. Et les choses. Et le bacon, qui apparemment retient mal la peinture. Le résultat? De sublimes peintures au premier coup d’œil, une démarche fascinante au second, un véritable choc quand l'esthétique rencontre l'intellect et que tu comprends que là, sous l'acrylique, c'est une personne vivante avec de la peinture jusque sous la rétine.
        Alexa est très honnête. Elle te prévient que si tu poses pour elle, elle va te peindre jusqu'au conduit auditif. Elle ne parle pas, en revanche, de la quantité de gel douche et de gratounettes nécessaires à la disparition de la peinture, mais qui ne sacrifierait pas deux ou trois grains de beauté pour la beauté de l'art? Au pire, Alexa t'en dessinera de nouveaux, puisqu'en plus d'être douée, et drôle, et jolie, la donzelle parle bien. Ce qui je te l'accorde, donne un poil envie de lui faire bouffer ses pinceaux, mais regarde, et juge. Je t'assure qu'il est difficile de lui en vouloir longtemps.
        Pourquoi je t'en parle? D'une, parce que je suis fan. De deux, parce qu'Alexa vient de peinturlurer Bobby, notre blogueur mode en cure-dents, pour le compte de Ralph Lauren, et que le résultat est hallucinant. De trois, parce qu'elle a donné une conférence pour TED, ces génialissimes mini-conférences offertes par des gens brillantissimes qui te font douter de ton QI mais qui te donnent l'impression que c'est facile, d'être un génie, gratuitement visibles en ligne. Je t'ai mis le lien Youtube en bas mais si l'anglais te colle des hauts-le-coeur, sache qu'une version sous-titrée en français t'attend sur le site de TED. De quatre, parce que vendredi, je t'ai causé couches culottes, et que j'éprouvais un étrange besoin de parler d'un truc de grand. 
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Les 10...

17/10/2014

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        Cher Lecteur/trice, sache que cette semaine, un truc étrange est arrivé. Je suis devenue tata. Oui, moi. La fille qui a osé narrer 10 bonnes raisons de faire des enfants avec une mauvaise foi proprement scandaleuse. Force est de constater que la sagesse de ma prose n’a pas atteint ma sœur et que mes conseils d’abstinence sont restés lettre morte, vu que mon beauf n’a pas une tronche de Saint Esprit et que sœurette vient de pondre une crevette. Résultat ? J’ai bien tendu la main, mais le rustre a refusé de me la serrer. Et là, j’ai enfin admis l’évidence. Moi qui maîtrise déjà mal les codes sociaux des adultes, je vais devoir apprendre à communiquer en Lego pour le bien de l’équilibre familial. Et voilà, du coup, je me suis demandé…. 
        Oui je sais, Lecteur/trice. Quand je me demande des choses, je finis souvent en raconter des âneries, comme ça au moins, tu es prévenu(e). Je me suis donc demandé : mais de quoi diable vais-je donc causer avec une crevette recroquevillée sous un bonnet à tête de grenouille ? D’où la conclusion. Deux ou trois règles de vie, ça ne fait jamais de mal. Et si quelqu’un sait comment traduire tout ça en gargouillis ou l’infuser dans un biberon, je suis preneuse.

...commandements du nourrisson

1. Pipi sur papa tu feras. Parce qu’en tant que garçon, tu dois apprendre à viser. En tant que fille, à choisir le bon moment.
2. Pipi sur tata tu ne feras pas, parce qu’elle n’a encore jamais changé une couche de sa vie et que tu ne voudrais pas la traumatiser plus qu’elle ne risque de l’être.
3. Le sens du timing tu travailleras. Pas maintenant… pas maintenant… C’est bon, maman dort. Volume maximum sur ce refrain que tu déclineras de longues années : « mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan j’ai faaaaaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim ».
4. Le sens du timing tu travailleras. Parce que tata a le neurone fragile et la migraine facile, sans compter qu’elle n’est pas du tout du matin. Elle peut crier plus fort que toi.
5. Sur la texture tu testeras. Parce que caca qui colle et caca qui coule, c’est quand même beaucoup plus drôle qu’une crotte de lapin bien moulée. Hein papa.
6. Un régime tu feras. Non mais si, une bonne petite diète quand tata vient, histoire d’économiser les couches, ça n’a jamais fait de mal à personne.
7. Hydrater ton entourage tu feras. Parce que quand on ne cause pas, faut bien s’exprimer d’une façon ou d’une autre. Et si ton moyen à toi c’est la bave, grand bien te fasse.
8. Hydrater tata tu ne feras pas. Parce que tata serait bien capable de te faire une réaction allergique, tu tu ne voudrais pas culpabiliser jusqu’à la fin de tes jours, hein ?
9. Ton yoga tu développeras. Parce que soyons lucides pour l’instant, en-dehors de l’étoile de mer, tu manques un poil de créativité côté positions.
10. Ta fashion tu travailleras. Pitié, ne m’obliges pas à me lancer dans le « Raconte-moi la layette ». Fais honneur aux 3 400 582 barboteuses que maman a acheté et au dressing plus que grand que le placard de tata que t’a construit papa. 
        Sinon, j’ai envie de te dire, petit homme rouge et fripé. Sérieusement. Je ne serai pas la meilleure des tatas, rapport à mon côté Forrest Gump au bal de l’ambassadeur. Sache simplement que si je me tétanise quand tu es sur mes genoux, c’est parce que manipuler un lingot brut, c’est beaucoup de responsabilités pour Gaston Lagaffe. Je préfère te prévenir, vu que ça fait marrer tout le monde de me voir sociabiliser avec un humain en bavoir. Souviens-toi seulement que tata sera toujours là pour ruiner l’éducation parentale, et que si elle ne cause pas beaucoup ni toujours comme il faut, elle a tendance à compenser sa constipation orale par tout plein de petits cadeaux que tu seras bien content de pouvoir revendre pour te payer ton shit à l’adolescence. 
        Nan, je rigole, oublie ou ta mère va me noyer dans le colostrum. Disons que quand ton vieux père te refusera une Porsche pour ta majorité, je t’offrirai une trottinette, parce que je suis une fille cool. Et que tu me plais déjà. Bienvenue, petit homme. Comme l’a si bien résumé un jour notre chère Monica à l’adresse de Rachel dans Friends : la vie ça craint, tu vas adorer.

Ps: oui, j'ai choisi un moodboard rose alors que c'est un garçon. Parce que fuck it, on ne vas lui apprendre à rentrer dans les cases dès maintenant, hein. Et aussi, un peu, parce que je n'ai pas de moodboard bleu en réserve.
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Raconte-moi la mode - 13/10

13/10/2014

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La coupe Rayban
Ah, Marc. Ce pauvre Marc que j’aime beaucoup mais qui vraiment, tient à apporter de l’eau à mon moulin de mesquinerie. Ceci dit, soulignons l’initiative valeureuse d’un homme avisé qui sait bien que parfois, chercher tes lunettes de soleil dans ton sac fait partie des obstacles insurmontables de la vie. La bonne nouvelle c’est qu’avec une coupe pareille, plus besoin de lunettes, tu te manges tous les poteaux qui passent mais ta rétine reste à l’abri des vilains ultraviolets.
La robe fuck off
Cher Lecteur/trice, tu l’as peut-être compris, la mode est aux guerrières. Le créateur sait que ta vie est difficile, sur fond de crise/chômage/morosité/pénurie d’Oréo. Il te surpique donc avec un bonheur non dissimulé de quoi affronter les tracas du quotidien à coups de Kalachnikov, à toi qui rêve de fleurettes et de roulades en pleine campagne. Grâce à Marc, tu peux glisser tes pains d'explosifs dans ta poche avec une grâce aérienne, et des fois que tu n’aurais pas noté, tu as même des aérations au-dessus du cœur pour les électrodes en cas de réanimation. Cerise sur la mitraillette, avec un col militaire boutonné jusqu’à la glotte, tu peux t’assoir sur tes rêves de romance bucolique
Le sac à grenades
Tu ne l’avais pas vu, hein. C’est que le Marc est futé, il ne t’enverrait pas parader dans une tenue aussi affriolante sans protection. Il te dote donc d’un micro sac que le péquin lambda ne note même pas. Si toi, tu sais qu’il est là, c’est uniquement parce que la bandoulière te scinde la zone mammaire et que la grenade planquée dans ton sac rebondit sur ton fessier à chaque pas innocent. Subtil.
La claquette… encore
Est-il besoin que je te détaille l’invasion claquettière dans le dressing de nos chers créateurs ? Si tu n’as pas encore cédé, je te rassure tout de suite : avec un matraquage pareil, tu peux pester tout ce que tu veux, tu y glisseras tes orteils dans six mois. En même temps, un revers de claquette en pleine face est plus efficace qu’une mandale de ballerine, l’homme est cohérent, reconnaissons à Marc sa constance guerrière.
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L’amabilité qui fleure
Il m’était impossible, Lecteur/trice, de ne pas souligner ce détail. As-tu noté l’épidémie de têtes à claques sur les podiums ? Parce qu’en règle générale, déjà, ce ne sont pas les Télétubbies qui défilent. Sauf qu’une fleur dans les cheveux ou une crinière ondulante, ça t’apaise le faciès avec l’efficacité d’un pot de Nutella. D’où l’inévitable étape suivante, soit la chevelure plaquée, ligotée, lissée, pour mieux faire ressortir le rictus de pitbull, des fois que tu oublies la joliesse du monde qui t’entoure.
La robe ceinture de sécurité
Oui, Stella a battu Marc. Elle a compris, elle, que botter des derches, c’est sympa, mais qui sème le Mistral récolte la Tramontane et risque bien de se faire botter le string à son tour. D’où la robe ceinture de sécurité faite de de fentes dans lesquelles glisser ta sangle, et ne recommence donc pas avec tes idées mal tournées, s’il te plait. Grâce à Stella, tu peux aussi bien te sangler au lampadaire en cas de typhon que repeindre la dentition d’un agresseur avec la boucle en métal de ta bretelle. En cas d’urgence, elle te prévoit même une imparable tactique de diversion grâce à des fentes subtilement localisées sur tes tétons.
Le sac airbag
Là, tu te demandes de quoi je cause, et je te répondrai : as-tu déjà vu un Twix sans caramel ? Non. La ceinture de sécurité, c’est pareil, elle ne se déplace pas sans son airbag. Voilà pourquoi Stella te conseille de conserver ton sac à la main. Au premier frémissement de danger, tu te sangles au trottoir et tu déploies l’airbag. Non seulement tu évites ton agresseur, mais tu lui projettes au passage tout le contenu de ton sac en pleine tronche avec l’élan d’un pistolet à clous. Il fait moins le malin, avec un Tampax planté dans l’œil.
La sandale lasso
Non, je ne te reparlerai pas de l’effet saucisson ni de l’entredoigt scié, cette fois la chose a un but bien plus essentiel : ta survie. Tu ne le vois pas, comme ça, parce que la sandale est au repos. Mais une fois que tu l’auras enfilée, tu te rendras compte de la souplesse de la lanière qui une fois déployée, te permet de choper ton Mojito en mode cow-girl avant de flageller Chouchou qui a osé se gausser, cet ignare.
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Book worm

10/10/2014

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        Cher Lecteur/trice, fan de mode ou de particules poopesques, je suis au regret de t’annoncer que nous allons aujourd’hui élever le débat. Nous allons causer lecture. Vois-tu, mademoiselle Cyan m’a taggée pour un truc qui… en fait, je n’ai même pas vraiment cherché à comprendre quoi. Les questions m’ont plu, et puis Cyan est une chic fille, alors voilà. Aujourd’hui, je te livre mon côté nerd* en pleine face, et ça n’a ABSOLUMENT rien à voir avec le fait que je n’avais pas encore préparé le post et que ce tag tombe juste pile poil dans la soupe.
        Le temps est venu pour moi d’aller à confesse. Je suis l’une de ces filles capables de se coucher à 6h du matin pour finir un livre, l’une de celles pour qui vacances de rêves signifie 10h de lecture non-stop entre le petit déjeuner et l’apéro, l’une de celles qui trépigne avec le même âge mental (dix, plus ou moins, pour être généreuse) devant un sac Dreyfuss, un verre d’Oasis ou le dernier Carrère (là je te la joue intello, pour ne pas t’avouer que je lis aussi un paquet de daubes). 
        Tu te demandes à quel point je suis atteinte? Le sweat que tu vois en haut à gauche, je l’ai. Pire, je l’adore et il me fait hurler de rire, mais le jour où ma fratrie m’a jeté un œil perplexe en cherchant à comprendre en quoi c’était drôle, j’ai réalisé que j’avais atteint un stade avancé**. Même pas mal, j’assume, je suis une boule disco (dans le sens multifacettes, hein, pas dans le sens vieux machin ringard accroché au plafond).

*Nerd, selon la description Wikipédia, "personne solitaire passionnée et obnubilée par des sujets intellectuels"
**Des fois que mon sweat te fasse rire, sache que tu me plais. Attends un peu de voir celui que j'ai commandé pour célébrer l'esprit de Noël.


Le top 3 des choses qui t’exaspèrent dans un livre 
  • L’overdose de ponctuation. Parce que trois points d’exclamation et neuf points de suspension en seul un paragraphe, ça a tendance à me taper un poil sur le sens littéraire. 
  • Les pavés sur des gens qui vont mal dans un monde qui va mal avec une vie qui fait mal. Si on vivait à Disneyland, ok. Mais là, si j’ai besoin d’une bonne raison pour sniffer mon Oasis, j’allume les infos. Moi je lis pour rêver/apprendre/voyager/rire, pas pour me flinguer les Bisounours.
  • Les personnages tête de nœud. En ligne directe avec l’argument précédent, j’ai envie de te dire que si je ne lis pas pour me taper la dure réalité de la vie sans happy end, je ne lis pas non plus pour passer 300 pages avec un con. 
Décris l’endroit parfait pour lire
N’importe quel endroit sans être humain dans un rayon de 20 mètres. Parce que les gens qui te demandent ce que tu lis, si tu as bientôt fini ou qui passent leurs coups de fil juste dans ton tympan, ça a tendance à me frustrer la concentration au point que je me mets à échafauder un meurtre livresque. Et par livresque, j’entends les 30 volumes de l’Encyclopedia Universalis en pleine tronche.
Trois confessions livresques 
  • Quand j’ouvre la fenêtre, mes livres s’écroulent. 
  • Je fais partie de ces abominables hérétiques qui cornent leur livre pour marquer la page. Mais parce que j’ai quand même un minimum d’éducation, je ne le fais que sur mes exemplaires.
  • Pour moi une pièce sans livres, c’est comme un frigo sans chocolat. Ça n’a pas de sens.
La dernière fois que tu as pleuré en lisant
Hier, quand je me suis lâché un poche de 800 pages sur le petit orteil gauche.
Combien de livres sur la table de chevet ?
Attends, je vais voir. (3 minutes plus tard) Ok, là je viens de me faire peur. Vingt-deux, plus des magazines.
Ton en-cas favori en lisant
Si je mangeais en lisant, je pèserais dans les 250 kilos, à vue de nez. Par contre, je bois des litres de thé et ma spécialité, moi qui bois dans un mug isotherme, est de l’attraper sans regarder et de rater le trou pour mieux m’ébouillanter le décolleté.
Trois livres que tu recommanderais à tout le monde 
Qui, mais qui, en ce bas monde, demande à une mère de choisir entre ses enfants ??? Fuck les trois.
D’autres vies que la mienne, Emmanuel Carrère, Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patate, Mary Ann Shaffer & Annie Barrows, Un café pour deux, Deborah Smith, Et puis, Paulette…, Barbara Constantine, Avant d’aller dormir, S.J Watson, Complètement cramé, Gilles Legardinier, Cet instant-là, Douglas Kennedy, La plus belle histoire d’amour, Lucy Robinson, Demain est un autre jour, Lori Nelson Spielman, Le mystère Sherlock, J.M. Erre, Les heures lointaines, Kate Morton, Just kids, Patti Smith, Marie d’en-haut, Agnès Ledig, mon dieu faites-moi taire. 
Une image de ton étagère préférée
Et pourquoi pas une image de mon tiroir à lingerie, aussi? Non mais oh.
Que signifient les livres pour toi en trois mots ?
Aïe. Fallait pas me demander trois mots, ça me vexe la liberté, ma facette rebelle de pacotille vient de récupérer ses piquets de grève et ses banderoles. On a de la chance, elle a laissé les grenades de côté, elle est en mode politique. Ma facette gentille fille te présente toutes ses excuses pour le comportement erratique de sa consœur, qui a décidé de remplacer les trois mots par trois images.
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En vrac

6/10/2014

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        Cher Lecteur/trice, inaugurons aujourd’hui un concept absolument pas nouveau. Oui, je suis lucide, la chose n’a rien d’original. Mais depuis des mois que je garde de côté des petites infos par-ci par-là, avec l’espoir de t’en faire un post et la réalité que bon, faut pas pousser mémé dans les épinards, on n’écrit pas tout un article sur des particules poopesques*, je me trouve avec une montagne de choses hilarantes – selon ma jauge humoristique légèrement déviante, s’entend – que je suis dans l’incapacité totale de garder pour moi plus longtemps. Je me dis, vois-tu, que si relisant l’info pour la huitième fois je ricane toujours bêtement, il existe une possibilité pour que tu ricanes de concert, vu que tu ne perdrais pas ton temps par ici si ta propre jauge humoristique penchait du côté sage. 
        D’où le nouveau concept pas nouveau du tout, des brèves sans aucun intérêt qui peuvent toutefois, à l'occasion, t’apporter une certaine renommée lors d’un dîner chez l’ambassadeur. Clique sur l'icône si tu veux l'article en entier. Si ça marche, c'est chouette, sinon, c'est que je suis une vieille ringarde accro à la version papier ou une tête de quiche qui a oublié d'épingler l'image.

*non, le mot n’existe pas, mais « poop », en anglais, c’est plus joli que « caca », tu ne me contrediras sans doute pas. Alors « poopesque », ce ne serait pas plus mignon que « fécal », tout de même ? Et oui, je vais vraiment te parler de ça. Comme quoi on aura vraiment tout fait, sur ce blog.
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Le chat détecteur
Ton chat est une horrible bitch qui ne dit même pas merci quand tu lui offres généreusement la peau de ton saumon. Pire, ce rat passe son temps à te griffer. Sache qu’une étude scientifique des plus sérieuses a peut-être une explication, mais que cette explication ne va pas te soulager plus que ça. Vois-tu, notre élite scientifique a découvert que presque la moitié des patients traités pour des morsures de chat étaient aussi traitées pour dépression, et il s’avère que plus de 80% d’entre elles étaient des femmes. La conclusion s’impose. Ton chat est réellement une créature démoniaque qui n’en a rien à carrer de tes soucis, et qui voudrait bien que tu gobes une pilule rose plutôt que de lui déballer ta vie soir après soir. Le pourquoi du comment n’es pas franchement élucidé mais haut les cœurs, Lecteur/trice, adopte un chien et viens faire une cure chez Mamzette.

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La pilule magique
Ton corps est un temple et tu répugnes à lui administrer sa dose quotidienne d’hormones, des fois qu’il se venge à la ménopause. Sauf que tu as quand même deux neurones et que la méthode du retrait, tu te rends bien compte que c’est jouer à la roulette russe avec une machette édentée. Ton utérus est un muscle comme les autres, t’explique une jeune femme éclairée dans le Elle, laissant journaliste et corps médical perplexes. Tu suis ? La donzelle affirme qu’après une bonne série de pompes de l’utérus, tu es capable de le muscler. Et de le commander. Et de déclencher tes règles et d’ouvrir la porte aux spermatos. Comment ? Détail n’est point donné, mais puisque la journaliste a jugé utile de mentionner la théorie, je me devais de la partager avec toi, des fois que tu l’aies manquée. Damn, mais pourquoi la science n’en a-t-elle pas parlé plus tôt.

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La roue de bureau
Aaaah, les inventions. Où serait le monde sans elles, me diras-tu ? Ce à quoi je te répondrai que ma foi, tu parles d’or, preuve en est l’invention d’un ingénieur et d’un artiste américains. Comme quoi, l’art et la science se mélangent parfois avec la subtilité d’un cocktail sardine-Nutella. En l’occurrence, le gentil Robb et le gentil Will on très à cœur de t’éviter le coussin de cellulite créé par des journées de 10h derrière un ordinateur. Pour ce faire, ils ont créé la roue de hamster en bois à échelle humaine. Une grande roue de 2 mètres de diamètre, dans laquelle tu grimpes pour cavaler tout en tapant à l’ordinateur grâce à la planchette qui la traverse. Plus tu marches, plus ça tourne, plus tu tapes n’importe quoi sur ton clavier, sans parler de la tronche de tes collègues de bureau face à l’empâtement de la chose en open space. L’avantage c’est qu’une fois inscrite à Pôle Emploi, tu auras tout ton temps pour lutter contre la cellulite à la salle de sport.

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Mort aux faux plis
Tu portes une chemise sous ton pull, et parce que tu es une fashionista qui déchire sa race, tu laisses négligemment dépasser juste ce qu’il faut de liquette. Col en haut, pointe en bas. Le hic : le Big Mac passe mal et l’indélicat crée sous ton nombril un volume qui fait plisser ta chemise et rebiquer les pointes. Heureusement pour toi, un génie méconnu a posté la solution sur Pinterest. Tu enfiles ta chemise, tu ajoutes une bonne gaine par-dessus, tu remets ta maille et bam, ventre plat, pointe en place, plis en enfer. Oui, tes poumons côtoient tes amygdales et les plis de ta chemise te dessinent l’intégralité du réseau routier de France sur l’abdomen. Mais faut savoir ce que tu veux.

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Le feu d’artifice fécal
Finissons en beauté avec une information peu récente, mais que je n’ai jamais osé partager avec toi de peur de te traumatiser. Attention, Lecteur/trice. Question à mille euros. Quand tu tires la chasse d’eau, fermes-tu l’abattant avant ? Là déjà tu flippes, et tu as bien raison. Parce que si tu ne le fais pas, tu dois savoir qu’à chaque pression de bouton, tout ce qui se trouve à l’intérieur explose en un feu d’artifice de particules jusqu’à deux mètres de distance. Oui, deux mètres, et puisqu’il y a très peu de chances pour que tu aies pu t’éloigner de deux mètres en un centième de seconde, tu as bien compris ce que tu as cru comprendre. A moins d’avoir rempli la cuvette de fraises Tagada, les particules poopesques inondent tout ce qui traîne dans un rayon de deux mètres, fringues, peau, cheveux, voire brosse à dents, brosse à cheveux, iphone pour ceux qui aiment surfer au petit coin, livre, BD ou gazette pour les puristes. La prochaine fois, tu penseras à moi et tu fermeras l’abattant. Ah, et si es masochiste sur les bords, tu peux lire l’article original en entier, il renferme tout un tas d’informations fascinantesqui te donnent envie de prendre un bon bain de Javel

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Who is it - September 014

3/10/2014

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Cher Lecteur/trice, attention, je ne vais pas prendre de gants, je vais te l'annoncer comme ça, tout de go, mais dis-toi que ça te donnera un prétexte pour trinquer ce soir. Ajoute le fait qu'on est vendredi et c'est double Curly. Bon. Ready? On est en octobre. Si. Déjà. Encore. Mais stop, attends avant de sauter du trottoir, tout n'est pas perdu. Parce que tu sais quoi? Halloween, Noël, plaid au coin du feu et bottes en moumoute. Comment ça, ça ne te suffit pas? La magie du bonhomme en rouge, les illuminations, l'air froid qui picote le poumon, le thé chaud qui réchauffe les doigts, les gosses qui frappent à ta porte en hurlant à 22h? Bon, d'accord, pour le dernier tu peux miner ta porte d'entrée, je comprends. Mais le reste, dis? Ne me dis pas que je suis la seule à me vautrer dans la luxure de l'hiver? Ben oui, désolée. J'adore l'hiver. Alors j'ai envie de te dire que si vraiment, ce n'est pas ton cas, tu peux compter sur moi pour t'envoyer des tonnes de bonnes ondes. Si ça ne marche toujours pas, pense Bisounours à bonnet. Et si vraiment, rien ne fonctionne, visualise un bon grog et une raclette. Voilà, j'ai vidé mes munitions, place aux artistes de septembre et au dicton d'octobre.
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Octobre en bruine, hiver en ruine
Là, je te vois venir, tu te demandes comment je vais bien réussir à caser le Mojito dans le dicton. Mais non, Lecteur/trice, contrairement à ce que j’essaye de te faire croire, la sagesse populaire ne parle pas que de détente glandouillarde après une journée à la mine. Pas que. Sauf que là, si. Puisque vois-tu, le mois d’octobre, c’est théoriquement la bruine de l’automne, cette petite pluie légère qui te transforme en serpillère insidieusement, toi qui te disais bah, de la gnognotte ce crachin, même pas mal, plutôt crever que de sortir mon parapluie. Tu ne la vois pas venir, tu la sens à peine, et c’est d’un coup d’un seul que tu découvres dans le miroir ta mine de Cosette post invasion de zombies, avec une coupe de cheveux en mode Mac Gyver les doigts dans la prise. Pire, affront ultime, toi qui bravais les éléments avec le courage d’une héroïne romantique, tu te rends compte que ton Mojito a pris l’eau. Que te dire ? La frange fondue et le Mojito détrempé, tu risques gros, entre autre ton mec, parti à la recherche d’une californienne à la coquille sèche, ton job, suite à la pneumonie qui te guette la bronche, et ta vie puisqu’après tout ça, tu m’expliqueras comment échapper à la dépression hivernale. Méfie-toi donc de la bruine, Lecteur/trice, et suis les conseils avisés de Mémé Dictons : fais péter le parapluie sans rougir, protège ta frange avec la même ferveur que ton Mojito et réjouis-toi, les boules de Noël approchent. Ryan, si tu m’entends, tes rennes sont au garage.

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Elsa Sroka
http://elsasrokaart.com/

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Hikari Shimoda
hikarishimoda.tumblr.com/

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Fairfield Porter
www.artnet.com

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Gustav Klimt
https://www.google.fr

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Harry Ally
 http://harryally.com/

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Lim Cheol Hee
www.saatchiart.com

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Ileana Hunter
ileanahunter.deviantart.com

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Eva Mizer
www.behance.net/evamizer

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Hillary Luetkemeyer
hibbary.deviantart.com

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Etam Cru
www.etamcru.com

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Sharon Whitley
www.portraitsofnature.co.uk

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Anna Hammer
www.anna-hammer.com

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Alfred Gockel
www.edition-gockel.com

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