Cher Lecteur/trice, I’m back. Oui, I’m talking to you comme une true bilingue que je suis, rapport que j’étais gone to the Etats-Unis for the first time de ma vie. Mieux vaux late than never, hein. Tu comprendras donc, n’étant back que depuis yesterday soir, que j’aie le cerveau in a galaxy far, far away. Tu visualises un pancake pas cuit in the poêle ? Voilà. That’s me aujourd’hui. ... de prendre l'avion
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Cher Lecteur/trice, deux choses. Tout d’abord, je suis au regret de t’annoncer qu’il n’y aura pas de post la semaine prochaine, rapport au fait que je pars en congés en fin de semaine, que je suis une fille très optimiste qui avait prévu de préparer un post d’avance pour dissimuler l’air de rien son absence, mais aussi une fille qui travaille en freelance et dont la version des congés payés consiste à faire des semaines de 70 heures avant de partir, histoire de compenser. Donc en gros, j’ai encore vu des arc-en-ciel à la place des nuages et j’en suis à considérer la pause pipi comme un luxe, je ne pourrai donc pas préparer ce fameux post. D’où le lundi sans post. Oui, je sais, autoflagellation avec mes lacets, privation d’Oasis et tout le toutim. Mais un seul lundi, quand même, je peux prendre l’apéro avant de partir ? Sinon, pour aujourd’hui, je te présente un nouveau délire tout droit sorti de mes neurones boiteux. En tant que freelance, vois-tu, je passe mes journées à taper sur mon clavier. Et quand tu tapes sur ton clavier, tu le sais bien, il y a des fois où tes doigts semblent mus d’une vie propre, d’où l’importance, que dis-je, l’obligation absolue de se relire en toute occasion, si tu ne veux pas féliciter un pote pour une soirée qui restera dans les anales. Bon. Tu l’auras compris, je te parle de faute de frappe. Sauf que parfois, vu que je suis, aussi, une fille très autonome, je du coup, je les compile. Et pire, je leur donne un sens. Je dois donc être un peu maso, ou n’avoir aucune illusion quant à ma célébrité future et le fait que quelqu’un, un jour, me fasse chanter avec lesdits délires, puisque je vais de ce pas t’exposer une fois de plus les tortueux méandres de mon cerveau. Par avance, pardon, et rendez-vous le lundi 28, Lecteur/trice. La salade de pâtres
Parce que la salade de pâtes, tu connais. Mais la salade de pâtres, tu as tenté ? Une ribambelle de beaux gosses en peau de mouton et en vinaigrette, prêt à te conter fleurette avec leur flutiau au coin d’un quartier de tomate ? Pupleuse Parce que je suis incapable de taper « pulpeux », « pulpe » ou « pulpeuse ». Je tape pupleux, puple ou pupleuse, et si j’étais psy, je te dirais qu’au fond, j’estime que le peuple réclame de la puple, de la chair, de la courbe et de la forme, vive les pupleuses. Heureusement, je ne suis pas psy. Montepellier Parce que tu ne savais pas que la ville n’avait rien à voir avec un mont quelconque. Non, les Pellier, c’étaient les pâtres qui habitaient dans le sentier du haut, au fond à droite après le buisson de ronces. Forcément, on montait chez les Pellier. Et à force de crier, de loin, entre les moutons « m’man, je monte chez les Pellier », ça a donné Montpellier, anciennement nommé Montepellier, devenu village, puis ville, à mesure que les pâtres se reproduisaient. Pratrique Parce que parfois, quand un truc est pratique, c’est tellement grandiose que ça te file la trique. Pardon pour la vulgarité, mais moi « pratrique », ça me fait hurler de rire. Je sais, c’est grave. Un poignon rouge Parce que la salade de poignon, c’est quand même sacrément plus sympa qu’une salade d’oignon, hein. Certes, c’est moins digeste, mais si tu as vraiment une salade de poignon, tu as les moyens de te racheter un estomac. Berretave Parce que face de betterave, c’était drôle, mais que face de berretave, ça sonne tout de suite comme du quolibet de compèt. Moi, tu me dis berretave, je te réponds toi-même, tronche de crougette et derche de bautergine. Enterrement de vie de jeune bille Là, je suis désolée, mais tu dois bien t’incliner devant la pertinence du lapsus. Qui est quand même bien plus sympathique que mon précédent lapsus, où j’avais tapé « enterrement de jeune fille », et où je me suis dit que parfois, les mots sauvent des vies. Les Fonds de Cocaïne Parce qu’il existe une adresse, à Maurepas dans les Yvelines, étrangement nommée les Fonds de Cocane. Et que quand tu arrives sur GoogleMaps sans lunettes, je te jure que tu te demandes qui a sniffé sa carte routière avant de nommer le schmilblick. Cocolat Parce que plus c’est régressif, plus c’est bon, et que les cookies au cocolat, c’est une fournée de Prozac sans effets secondaires. Autres que la ceinture du jean qui rétrécit, s’entend. Encraissé Parce qu’un village encaissé, on connait, mais qu’un village encraissé, c’est un monde merveilleux dans lequel on ne mange que du cras sans jamais crossir. Les maisons sont en Curly et les toits en Petit beurre, on y prend des bains de beurre de cacahuète et on est cras, pas cros. C’est un village dodu et heureux, le village encraissé. Acrotte Parce que les carottes, c’est so 2015. En 2016, une bonne purée d'acrottes, y a que ça de vrai. Majotitairement Comme quoi l’armée de libération du téton investit même les plus rabat-joie des mots. Free the niples, tits on the wind, le majotitairement fait l’unanimité côté téton. Tu ne comprends pas ? C’est simple, le code est purement féminin mais planétaire. Quand on t’explique que Ryan Reynolds est majotitairement canon, ça signifie que tous les tétons du monde froncent le nez sur son passage, et que la gente masculine n’en a pas la moindre idée. Poublier Parce que parfois, la presse pourrait vraiment faire usage d’un mot pareil. Quand tu publies un papier poubelle à oublier, tu ne publies pas, tu poublies. Il devrait rester dans les annales, celui-ci (avec deux "n"). Cramaeuse Oui, non mais quand même. Parce que même moi, il m’a fallu quelques secondes pour retrouver le mot que j’avais voulu taper. Pour info, c’était charmeuse, ce qui m’amène à penser que parfois, la haut, Robert le neurone va faire sa pause pipi en oubliant de passer le relais à un Jean-Jacques. Il fait pipi très vite, heureusement, mais pendant ce temps, Robert ne refile plus aux doigts les directives du cortex, c'est la teuf de l'index et du majeur qui dit fuck au clavier comme au bon sens. Et puis Robert revient, et Jean-Jacques lui passe un savon, mais Robert s'en tape, il a la vessie toute légère, du coup ça le fait rire. Et voilà. Tu sais maintenant pourquoi les fautes de frappe les plus débiles me font mourir de rire: Robert le neurone a la vessie vidée. ![]() Le dilemme du steak haché Cher Lecteur/trice, te souviens-tu des fameuses particules poopesques ? Pour mémoire, l’un de mes articles « en vrac » t’expliquait que lorsque tu tires la chasse, les particules hébergées par la cuvette sont projetées jusqu’à 2 m de distance. Si, ça valait la peine de le rappeler, puisqu’une étude américaine vient de démontrer qu’il n’était nul besoin de tirer la chasse pour gober ta dose de particules : aux USA, presque 100% des steaks hachés pour hamburger contenaient des bactéries fécales d’animaux. De la bouse de vache, en gros. L’étude n’a pas été effectuée en France, à ma connaissance, mais penses-y la prochaine fois que tu iras au Mac Do. http://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/securite-alimentaire/ ![]() Les hot dudes Parce que tu sais qu’Instagram est ton ami, je m’adresse à toi, chère Lectrice. Sache qu’il y a, là-dehors, des gens qui ont à cœur ton épanouissement oculaire, et qui offrent généreusement de te faire travailler l’écarquillement de pupilles avec deux comptes qui cartonnent : à ma gauche, les beaux gosses qui lisent l’air de rien dans le métro en mode chuis beau comme un dieu mais seule me passionne la prose de Shakespeare, « hot dudes reading ». À ma droite, des beaux gosses qui câlinent leurs toutous biscotos à l’air, en mode oui je roule toujours une pelle à mon chien torse nu et alors, « hot dudes with dogs ». J’en déduis que le hot dude qui aime lire en roulant torse nu dans l’herbe avec son chien est une denrée rare, et je te demande, à quand les « hot dudes cooking » ? https://instagram.com/hotdudesreading/ https://instagram.com/hotdudeswithdogs/ ![]() Les cheveux gris On a eu la tendance cheveux roses, cheveux bleus, cheveux pastel et arc-en-ciel. Moi jusque-là, j’achète. Mais parce qu’on avait épuisé toutes les couleurs de la palette, on a décidé de faire les fonds de tiroir et de se rabattre sur ce qui restait, à savoir le gris. Oui, oui, les cheveux gris. Mais attention, hein. Ne va surtout pas te dire que si la tendance n’est mise en pratique que par des bombasses à lèvres peintes et pulpeuses, regard lagon et teint velours, c’est parce que le commun des mortels paraîtrait vingt ans de plus, la ride vaillante et le teint fade en adoptant la tendance. Ce serait supposer que la fashion a ton portefeuille à cœur bien plus que ton bonheur, ce que je ne peux décemment pas te laisser imaginer. http://www.dailymail.co.uk/femail/article-3019682/Would-dare-GREY ![]() L’hygiène mâle Cher Lecteur, je comprends. Ou plutôt, j’imagine que transpirer de la sacoche n’a rien d’une panacée, et que c’était vraiment sympatoche de la part des fabricants de se pencher sur le problème. Si si. Pour rééquilibrer la balance, je vais donc te dire que j’ai tout autant hurlé de rire quand ils ont sorti les serviettes hygiéniques parfumées. Mais quand je lis « déodorant pour testicules », et sache que j’en suis absolument navrée mais pas honteuse pour deux billes, je pleure. De rire. Même si à notre époque d’hygiénisme extrême, je suis un poil perplexe face à cette nouvelle volonté d’éradiquer toute animalité de l’être humain. Et si tu les cherches en rayon, sache que puisqu’on ne nomme jamais un chat un chat, les merveilles en question se nomment « sérum pour parties intimes », ou « vaporisateur pour zones sensibles ». http://www.lemonde.fr/m-styles/article/2015/04/16/ |
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