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Andy, dis-moi oui

27/7/2015

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Cher Lecteur/trice, dans un revirement totalement improvisé, sache que nous allons aujourd’hui causer sérieux, puisque nous allons causer art. J’étais en train de préparer le moodboard que tu vois ci-dessus lorsque, intégrant une œuvre d’Andy dans le processus (tu peux chercher, mais c’est très très très subtil), je me suis soudain demandé si je n’avais pas déjà casé d'autres œuvres d'Andy quelque part. Non ? De toutes façons, j’avais forcément dû t’en parler, hein. Andy est bien trop pointu pour que je ne l’aie jamais mentionné, et puis je sens bien que ça éveille quelques papillons de mémoire, là, au fond à gauche. Tu sais, ces bribes de souvenirs qui volètent un peu partout sans que jamais, damn it, tu n’arrives à les choper.
Alors voilà. Je suis toujours en train de chasser ces saletés de papillons, et pourtant mes archives, dont la méthode de classement vaut bien celle de Godzilla en période de reproduction, n’en conservent aucune trace. Google a l’air vaguement perdu par l’association Andy/Mamzette, et donc, Lecteur/trice, tant pis si je l’ai déjà fait, je prends le risque, en grande aventurière que je suis : laisse-moi te parler d’Andy.

Andy, c’est Andy Goldsworthy (le mec le mieux nommé au monde) le pape du Land Art, un anglais vaguement mal luné, vaguement ermite et franchement génial, installé avec femme et enfants sur la lande écossaise (enfin, aux dernières nouvelles). Et le Land Art, c’est un courant d’art contemporain, consistant à utiliser les matériaux de la nature dans leur cadre pour créer une œuvre. En gros ? Tu empiles des branchages façon mikado, tu attends que le soleil tape dessus et tu prends une photo, parce que sinon les seuls témoins de ton génie artistique sont Mr Hérisson et Mme Moineau. Et là, tu t’extasies.
Oui, je sens bien que je suis en train de te perdre. Laisse-moi donc te rattraper fissa, Lecteur/trice, en te disant que la chose, si elle résonne comme l’arnaque du siècle, est d’une beauté sidérante quand elle est maîtrisée, et qu’Andy la maîtrise comme je maîtrise le pot de Nutella. À mort, donc.
Le résultat ? Des sculptures de glace scintillantes à l’équilibre improbable, des guirlandes de feuilles ondulant dans des chutes d’eau, des explosions d’argile sur les ruisseaux ou des œufs de pierre entre dolmen ancestral et Kinder surprise. Le tout, 1) intégré au paysage au point que tu te demandes si ce ne serait pas l’œuvre d’une taupe qui se prendrait pour Picasso, 2) monté à la main sans rien d’autre que les matériaux du coin, soit pas grand-chose et beaucoup de sueur, 3) créé dans un mélange de respect de la nature, de communion avec les éléments, de savoir-faire ancestral et 4) surtout, un résultat visuellement bluffant. Je te jure, c’est beau comme un Ryan.
Andy peut passer six heures à empiler des cailloux les mains à vif, à attendre le bon rayon de soleil pour prendre sa photo ou à monter un mobile de feuilles sur une branche d’arbre. Et parfois, un coup de vent vicieux ou une vague traîtresse vient lui rappeler que life is a bitch. Il fait quoi, Andy, dans ce cas ? Il recommence. Et ouais. Presque sans râler, là où toi et moi serions déjà en train d’aller chercher la dynamite pour montrer à Dame Nature que c’est peut-être elle la plus forte, mais que nous, on est vachement plus méchants.

Je vais donc te lâcher la grappe avec Andy en te livrant quelques images de ses œuvres, que tu comprennes de quoi je cause, et en espérant que tu te joindras à moi pour t’exclamer nom d’une pipe en polystyrène, mais c’est vrai que c’est beau comme un Ryan, le boulot d’Andy. Andy qui, au passage, est mondialement reconnu, a sorti des livres et des docus, popularisé le land art et fait un paquet d’émules, construit des œuvres pérennes un peu partout, y compris en France, et reçu plus de prix et décorations que moi d’amendes pour stationnement interdit, c’est dire.

Si tu veux en savoir plus, je te conseille vivement le visionnage d’un docu, lien sous les images. Il est dispo en DVD sur Amazon et consorts, ou sur YouTube mais apparemment sous-titré en… euh…pas en français, ni en anglais, voilà. En tous cas, c’est une pure merveille, je l’ai découvert il y a quelques années et j’ai pris une claque façon saut en parachute sans parachute. Si si, je te jure, c’est agréable. Sur ce, bon lundi à toi, Lecteur/trice, surtout si tu fais partie du même secteur géographique que moi, à savoir celui qui se promène en pull et chaussettes en plein mois de juillet. Pense à l’apéro.

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Comment assurer comme une bête en été

22/7/2015

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Cher Lecteur/trice, c’est avec beaucoup de tristesse que je t’annonce le passage de vie à trépas de mon dernier clavier. Une bête de compétition, sans fil et silencieux, beau comme un dieu sous le velouté de ses touches rétroéclairées. Le pauvre était compétent, mais fragile. Et laisse-moi t’annoncer, des fois que tu l’ignores, la vérité suivante : l’électronique résiste beaucoup mieux au thé qu’au jus d’orange. Gigi (mon clavier, paix à son âme) a fièrement survécu à sa première inondation d’Earl Grey sans broncher. À la deuxième aussi. Mais l’inondation orangée fut la goutte d’eau qui fait sauter la touche, et Gigi, en dépit de tentatives de réanimation désespérées, a tiré sa révérence. On se souviendra de toi, Gigi, même une fois que Lolo, ton remplaçant, sera livré.

Eh, tu notes, Lecteur/trice ? Dix lignes sur la mort de mon clavier. Ouaip. Si ce n’est pas de la digression de pro, je veux bien manger ma casquette rose. Alors bref, hein, c’est pas tout ça, mais on est lundi, on a passé la semaine dernière se liquéfier bravement sous les assauts d’une météo qui avait, apparemment, décidé de se payer du terrien toasté, et à moins de subir la chose au bord d’une piscine, l’ambiance n’était vivable que le soir à partir de 20h, une fois l’apéro servi. Ceci étant dit, tout prétexte pour avancer/prolonger l’apéro a tendance à obtenir mon aval, mais ma volonté de ne vivre que d’apéros dinatoires n’a pas rencontré le succès escompté.

Bref. Tout ça m’amène (note encore la subtilité de la transition) à penser vacances, soleil, tout ça, vu que j’ai fait la fiérote en partant avant tout le monde, et que je suis bien moins maligne maintenant que c’est fini alors que tous les autres se font la malle. On ne peut pas tout avoir, comme on dit. Pour compenser, je t’ai préparé un guidet de survie de l'été. Oui, un guidet, une petit guide, quoi. Non, le mot n’est pas encore officiellement dans le Petit Robert, mais ce n’est qu’une question de temps, c’est prévu juste après wikipédier. Si ça te plait, vu que j'ai fait version courte histoire de ne pas court-circuiter ton temps de glandage en ce lundi de juillet, je te ferai la suite une prochaine fois.

Comment assurer comme un(e) bête en été

Transpirer avec élégance
Le scénario : il fait 40°C et tu as beau déployer tout l’art de la méthode Coué, tu sens bien que tu transpires comme un bœuf, et pas un bœuf top model.
La solution : au choix, plonger sous le robinet pour la jouer tee-shirt mouillé et planquer les auréoles, ou arracher le tee-shirt pour la jouer topless et planquer les auréoles. Dans les deux cas, emballer du lourd. Ou être quelqu’un de normal et attendre la mort dans une flaque de sueur.

Bien choisir ses couleurs
Le scénario :
après une semaine de tentative de meurtre par notre cher soleil, tu as pris des couleurs. Du coup, toutes tes habitudes stylistiques en prennent un coup dans l’aile, entre les teintes qui te font pencher du côté olivâtre de la force et celles qui te poussent dans la famille des écrevisses.
La solution : là encore, le naturisme représente une planche de salut certaine, tout comme la robe en plexi transparent. À défaut, foncer sur le blanc, c’est du sans faute tant que ne se profilent ni string noir et ni plâtrée de spaghettis. Ou être quelqu’un de normal et avoir un teint de lavasse un jour sur deux.

Cartonner de la tignasse
Le scénario : le soleil se prend pour un coiffeur et transforme résolument ton blond lumineux en jaune urine, quand il ne se contente pas de te la jouer botte de paille oubliée dans un four.
La solution : suivre les conseils des magazines et asperger la botte de paille d’huile protectrice. Le blond se contentera de virer au beige, le roux au carotte et le brun au queue de bœuf sous un look Herta huileux des plus torrides, mais c’est toujours mieux que l’urine. Ou faire comme tout le monde et brûler un cierge en croisant les doigts.

Bronzer comme un(e) pro
Le scénario : tu es humain(e), tu ne passes pas ton temps à poil en étoile de mer avec demi-tour toutes les trente minutes pour assurer un bronzage uniforme.
La solution : adopter une option, et l’assumer à fond. Option A, chapeau et ombrelle pour la version cuvette. Option B, naturisme intégral et crème solaire pour la version pain d’épice. Option C, suicide solaire sans crème pour la version steak saignant. Bonus : ajouter un morceau de scotch en forme de cœur pour sacrifier sa peau à la dernière tendance débile, le sunburn art, ou le coup de soleil à motif. Fonctionne aussi avec la marque de la main sur la croupe, intensément fashion. Chouchou se fera un plaisir de rendre service.
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Flâneries estivales

14/7/2015

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Cher Lecteur/trice, en cette veille de célébration nationale, je suis pour ma part de retour de vacances, avec, tu t’en doutes, un entrain et une motivation dignes de Droopy en phase dépressive. Oui, j’exagère juste un poil (de Droopy), mais tu saisis l’idée. A savoir cette impression tenace que la vie est tout de même sacrément mal fichue, et qu’il faudrait travailler une fois tous les six mois plutôt que prendre des vacances une fois tous les six mois. Mais trêve de plaisanterie, les vacances furent productives, j’ai appris plein de choses, entre enseignements dans le feu de l'action et tête-à-tête ultra philosophique avec moi-même. Et puisque tu me connais, j’aime partager, je m’en vais de ce pas te livrer ma sagesse toute fraîche. Sagesse mamzettienne, s'entend.

  1. Les flacons à pressoir, c’est bien. Quand tu as perdu le bouchon et que tu ramènes un flacon d’huile pour les cheveux, beaucoup moins bien, surtout quand l’huile coule sur ta brosse à dents et que tu ne t’en rends compte qu’en te brossant les dents.
  2. Plus tu vieillis, plus le temps passe vite. Non mais si, il faut bien l’avouer, elle est quand même très très loin, l’époque où les vacances d’été se comptaient en semaines et où le luxe de s’ennuyer était subi et non savouré. Ah, l’inconscience de la jeunesse, tu m’en diras tant. Mais bref. Sache que j’ai enfin la réponse au pourquoi du comment, et que lorsque Droopy l’aura lue, il n’aura plus qu’à se suicider du haut de sa niche : si le temps parait s’écouler plus vite en vieillissant, c’est parce qu’il est mesuré à l’aune du temps qui nous reste à vivre (en excluant les intempestifs du style crash de météorite ou invasion d’aliens). En gros, plus on se rapproche de la tombe, plus ça passe vite : à dix ans, une semaine c’est looooooooooong vu que tu peux espérer vivre encore 90 ans. A 30 ans, il ne t’en reste déjà plus que 60, alors forcément… Bon, moi j’ai trouvé que ça avait du sens, mais si l’idée te donne envie d’avaler un yaourt 0% périmé, sache qu’elle n’est pas de moi, je l’ai lue. Et que je ne me souviens plus dans quel livre, des fois que tu veuilles bombarder l’auteur de tomates.
  3. Sauter dans la piscine, c’est une bonne idée. Sauter dans la piscine trop près du bord, une très mauvaise, mais ça te permet au moins de découvrir l’ampleur de ton sens du devoir : même le dos en mode Freddy Krueger après râpe intensive sur les lattes du bord de la piscine, je n’ai pas lâché mon neveu. J’ai même attendu d’avoir refilé le paquet à sa génitrice avant de pleurer ma mère.
  4. En parlant de neveu. Tu te souviens, quand je t’ai évoqué un planning hyper chargé de lecture intensive et de grasse matinée à faire rougir une marmotte en pleine hibernation ? Voilà. Toi, tu as compris. Moi, je n’avais pas pris en compte le facteur, un facteur de 65 cm, 8 kilos tout mouillés et des poumons de T-Rex pour qui de diriger les yeux ailleurs que sur sa couche culotte étanche représente un affront insurmontable. Pour la peine, il m’a bouffé un livre.
  5. Le mystère du désert radiophonique est universel. Un mystère dont personne ne parle jamais et je me demande bien pourquoi, puisqu’il demanderait des études poussées. Tu sais, quand tu prends la voiture, et que tu te fais une joie de chanter à tue-tête vu que les seules oreilles que tu vas faire saigner seront les tiennes. Tu allumes la radio, tu as six stations préenregistrées et tu as beau zapper, rien, que dalle, pas une ritournelle à massacrer, que des daubes qui te hérissent le poil. Ça dure cinq minutes. Et puis d’un coup, les six stations enchaînent avec six chansons différentes qui déchirent sa race au dieu musique, tu paniques, tu hésites, tu chantes un refrain sur l’une, un couplet sur l’autre, tu transpires, le stress monte, tu zappes à toute allure pour décider laquelle tu préfères. Le temps de choisir, les six sont terminées et le désert radiophonique se remet en branle. Si quelqu’un a une explication au phénomène autre que life is a bitch, je suis preneuse.
  6. Le vernis à ongles supporte mal les voyages en soute, surtout s’il est mal fermé. Une brosse à cheveux brosse beaucoup moins bien une fois recouverte de vernis écarlate, et je ne te parle même pas du rasoir.
  7. Chuis rentrée. J’ai eu beau supplier le dieu des vacances accrochée au ponton, on m’a dit qu’il fallait partir, alors chuis rentrée. Et puisqu’il y a toujours un bon côté, ça me donne une excellente excuse pour prendre l’apéro ce soir. Avec le 14 juillet, ça fait deux, à moi le feu d’artifice d’Oasis ET de Curly, et rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle leçon de sagesse. Mamzettienne, j’ai dit, soit tout un nouveau lot d’âneries qui sentent bon la crème solaire.


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