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Raconte-moi la mode - 30/07

30/7/2014

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Le toupet Malabar
Alors je sais, je t’ai déjà fait le coup du Schiaparelli la semaine dernière. La psychopathe de Marco Zanini, tu te souviens ? Dis-toi bien que c’était la part émergée de l’iceberg. Parce que là, on arrive dans le lourd, à savoir le chihuahua de Paris Hilton en scalp. Le tout, c’est de bien l’assumer : la chose doit avoir l’air posée comme un cheveu sur la soupe, ou en l’occurrence, comme la soupe (Malabar) sur le cheveu. Parce que ce qu’on ne te dit pas, c’est qu’en fait, il ne s’agit pas du chihuahua de Paris, mais d’un Pokémon incognito. 
Les initiales à paillettes
Soyons lucides, les êtres humains à oser aborder un scalp canin rose poudré se font rares. Mieux vaut prendre les devants, donc, et leur annoncer la couleur. Avec tes initiales format presbyte sur le poitrail, te voilà prête à faire causette à tout individu suicidaire manifestant l’envie de t’en demander la signification/ de te palper le toupet/ de t’inviter à une soirée des adorateurs de Barbapapa. Tu vas te faire plein de copains.
La robe filtre
Ze robe. Celle qui donne l’impression que les fronces sont coincées entre tes côtes et que ton estomac est collé à ta colonne vertébrale. Déjà, c’est torride. Ajoute à ça un magnifique satin bleu nuit soulignant encore un peu ton sex-appeal spectral, et perçois tout l’intérêt de la robe filtre : exit les playboys, si on te drague, tu sais que c’est pour ton cerveau. Ou que le dragueur est nécrophile.
Le manteau Barbara Cartland
Si tu ne visualises pas bien cette chère Barbara, >>c’est ici<< et crois-moi, ça vaut le coup d’œil, paix à son âme, mais revenons à Marco. Qui pour contrebalancer tes côtes enfoncées, a décidé de t’offrir un adorable manteau fraise à l’eau. Sauf que c’est plus fort que lui. Marco aime les femmes fortes, au sens déménageuses. Te voici donc gratifiée des épaules de Chabal, qui contrebalancent élégamment ton satin mortuaire. Je te l’ai dit, tu vas te faire des copains.
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La coupe j’ai-frôlé-la-mort
On le sait, chez Viktor et Rolph on est dans le concept. Ok. Mais quand même. Une collection entière en tapis rouge, fallait l’oser, et moi je ne peux pas m’en empêcher. Je me dis que la pauvre, pas étonnant qu’elle ait l’air de sortir d’un mixeur, avec le temps qu’elle a dû mettre à enfiler sa fourrure. Le temps de voir sa vie défiler, et de se dire que quand même, ce serait crétin de mourir étouffée par 8 mètres de moquette rouge.
Le nœud cache-tétons
Tu as déjà essayé de faire un nœud papillon en moquette, toi ? Viktor s’y est collé, Rolph a tranché, on va leur faire la version Gulliver, au moins la décence est sauve : tu pourrais croiser Georges Clooney en chair et en os que personne ne verrait tes tétons pointer. Seul point faible, si tu croises vraiment Georges, tu ne peux pas non plus lever les bras pour lui tâter les biceps, avec tes 9 kg de moquette sur le torse. Reste l’option de lui tâter l’arrière-train, mais je te rappelle que la copine de Georges est avocate.
Le manteau Mondial Moquette
Ce qui devait arriver est arrivé, Mondial Moquette s’est lancé dans la mode. Récapitulons : 8 mètres de moquette bien épaisse, 9 kilos de cache-tétons bien raide. Température intérieure, 38°C. Conséquence : là-dessous, c’est camp naturiste. Alors je veux bien que ce soit pratique pour kidnapper Georges ou voler des pastèques, mais imagine une soirée entière. Tu ne peux pas lever les bras et encore moins t’assoir, je te laisse visualiser l’expédition pipiroom. Tu finis la moquette maculée d’une variété de substances plus ou moins avouables, et rapport à ton corps en sueur en plein courants d’air sous la carpette, bonjour la méningite croupière.
Les Richelieu moussus
Parce que des talons aiguilles augmenteraient drastiquement tes chances de finir encastrée dans un poteau, les Richelieu se font tout doux, tout moumoute, pour te faire croire que seule une intello bobo oserait tailler la bavette en manteau Mondial Moquette. Laisse-moi te dire, Lecteur/trice, que j’en doute.



EDIT: Elle l'a dit, elle l'a fait, Flo de J'ai voulu tester en Viktor & Rolph version plaid Ikea :D
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10 bonnes raisons…

28/7/2014

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Cher Lecteur/trice, me voici décidée, en ce lundi plein de promesses (notamment, celle de déboucher un jour ou l’autre sur le week-end), à m’attaquer à mon pire ennemi. Si si. Je suis comme ça, je n’ai peur de rien. Vois-tu, le sport et moi, c’est… comment dire… une grande incompréhension mutuelle, pour rester polie. Je me suis donc dit que j’allais m’y frotter, et lister toutes les raisons pour lesquelles je devrais entamer dès maintenant mon entraînement pour le marathon. Inutile de te préciser qu'à la fin de cette liste, je me sentais plus près d'aller me coucher que de lacer mes baskets.

… de faire du sport

1.  Parce que pour faire du sport, tu as le choix : aller courir sur les chemins de campagne bordés de psychopathes, suer en salle avec des blondasses en lycra fluo, ou sauter devant ta TV pour le plus grand bonheur des voisins.
2.       Parce que faire du sport, c’est bon pour le moral. Une fois que tu t’es claqué un muscle et que tous les autres te brûlent comme un lavage oculaire au Tabasco, tu te tapes d’avoir éclaté une jante, perdu ton portable et vexé ton patron. Tu es trop occupée à attendre la mort.
3.  Parce que le sport, il parait que ça te donne une meilleure image de toi. J’en déduis qu’on parle de l’après, une fois que tu palpes ton fessier rebondi d’un doigt émerveillé, plutôt que pendant, quand tu constates dans le miroir l’effet gélatine fouettée des mouvements sur ton cuissot assorti à un look de déchet radioactif.
4.  Parce faire du sport, c’est découvrir ton corps. C’est découvrir, surtout, que ton corps compte plus de 600 muscles différents, et que même le tout petit, là, dans le coin, peut te faire morfler ta p** de r** de sa m*** de b** de m***.
5.  Parce que quand tu fais du sport, tu augmentes ta capacité respiratoire. En gros, tu dis à tes poumons les gars, on va passer du mode amateur au mode survie en dix minutes, c’est marche ou crève. Forcément au bout d’un moment, ils prévoient. Ils déménagent deux ou trois trucs pour faire de la place, la prochaine fois que tu te prendras pour une médaillée olympique.
6. Parce que quand tu commences le sport, tu ne sais pas que tu te lances dans une relation sadomasochiste irréversible. Personne ne te préviens que si tu t’arrêtes quelques mois, ta cellulite is back with a vengeance, et qu’en reprenant tu vas morfler comme si Satan en personne avait décidé de te broyer les noix.
7.  Parce que faire du sport augmente la capacité de concentration. Là encore, j’ai envie de te dire que forcément, quand tu passes une heure à essayer de coordonner tes bras avec tes jambes sans pour autant te prendre les pieds dans ton step, ça entraîne. Le problème après, c’est que tu lèves les bras par réflexe dès que tu montes un escalier.
8.  Parce que faire du sport, c’est bon pour ta santé. C’est la carotte et le bâton, vois-tu. Ton corps finit par comprendre que plus il stockera ses molécules de gras en mode Picsou, plus il se verra infliger de vibrations, ce qui a tendance à déranger le bel ordonnancement de ses réserves. A la longue, il cède : il stocke moins, mais de meilleure qualité, le rat.
9.  Parce que quand tu fais du sport, tu vis plus vieux. Et que quand à 95 ans, tu es encore capable d’aller faire pipi toute seule par le miracle de tes muscles surentrainés, je ne te raconte même pas comme tu emballes à la maison de retraite.
10.  Parce que faire du sport en plein été augmente de 80% tes chances de tourner de l’œil. Si tu as du bol, tu chois élégamment sur ton tapis de yoga et Thor en mini-short te fait du bouche à bouche. Si tu n’en as pas, tu t’ouvres le front en t’affalant sur ton vélo et E.T. en blouse blanche t’offre un massage cardiaque. Pour information, j’appartiens à la seconde catégorie, ce qui explique mon gros problème relationnel avec le sport, à l’inverse de ma relation fusionnelle avec l’apéro.
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Wazzaaaaa...

25/7/2014

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        Comment te dire, Lecteur/trice. Comment te dire que parfois, je me sidère moi-même. C’est que vois-tu, nous sommes le vendredi 25 juillet, et qu’il est 13h45. En général, j’essaye de me tenir à un post entre 14h et 16h maximum, histoire que tu puisses bouquiner au bureau avant de partir picoler. Et en principe, tu as droit à ton Flashpic, rituel auquel je n’ai dérogé qu’une fois, je crois, pour cause de retour de vacances en mode achevez-moi. Flashpic qui dans une réalité fantasmée, est rédigé 15 jours à l’avance pour éviter les cas de WTF mais qu’est-ce-que j’ai glandé, et qui concrètement, est plus souvent rédigé le mercredi ou jeudi soir en mode WTF mais qu’est-ce-que j’ai glandé. Mais qui l’est, quand même.
        Les faits, donc : il est dorénavant 13h48. J’ai du travail, donc je ne vais certes pas écrire de Flashpic maintenant. Je viens de passer une heure, une heure durant laquelle en revanche, j’aurais pu rédiger ce p** de Flashpic, à surfer sur internet, répondre à tes commentaires, aller voir ton blog, lire des critiques de films, en choisir un à voir plus tard, lire les news, me dire que vraiment les news c’est pourri, passer aux news concernant les fesses de Kim Kardashian, me dire que vraiment les fesses de Kim je m’en tape. Et tout ça, sans l’excuse de la faille temporelle, le regard posé sur l’horloge. En gros, j’ai procrastiné en toute conscience.
        Ce qui me sidère dans tout ça ? Je suis détendue, tu n’imagines même pas. Genre ah tiens, je suis sacrément à la bourre. (pause) Nom d’une pipe en Play-doh. (longue pause) C’est ballot. (très très longue pause) Mon cerveau sait que c’est très vilain ce qu’il est en train de faire, mais alors il s’en tamponne le lobe d’une force, tu n’imagines même pas, là maintenant tout de suite l’intégralité de mes neurones est en train de tendre le majeur à ma raison. Soleil, chaleur, vendredi ? Quelle qu’en soit la cause, j’ai la synapse qui fume.
        Je suis donc très ennuyée, Lecteur/trice, de t’annoncer que le Flashpic d’Augustine la fromagère ne verra pas le jour ce vendredi (oui, je l’avais commencé, tout de même) et que mon cerveau s’en lave les lobes. Je devrais avoir honte. Ce n’est absolument pas le cas, mais ça devrait. Toutes mes excuses au nom de mon cortex irresponsable bloqué en phase wazzaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa (tu te souviens, dis ?). En attendant, si tu es en manque, tu peux toujours te rattraper avec les Flashpics du Cocottes Mag’ (je suis peut-être une sérial procrastineuse mais côté professionnel, je suis consciencieuse). Et vu que j’avais quand même préparé un moodboard à l’avance, l’honneur est sauf, non ? 

Pour me faire pardonner, le wazza cultissime...
... et la version collector de Scary movie.
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Rub me, Frank

23/7/2014

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        Cher Lecteur/trice, sache que j’ai longuement hésité avant de t’écrire ce post. Je ne te parle jamais de produits, ce n’est pas mon propos, et je refuse de faire de la pub à moins qu’il s’agisse d’augmenter le portefeuille de Ryan. En l’occurrence, ce post ne rapporte rien à Ryan et grâce à mon sens du commerce digne de Barbie maraîchère, il n’est même pas sponsorisé. En gros, ce n’est que pur dévouement, parce que ne pas partager avec toi mon extase hebdomadaire me semblait bien égoïste. Va, lis, et juge.
        Remise en contexte. Un jour, je surfe sur internet (autrement dit, je procrastine) quand je tombe sur une news people absolument sans intérêt. Non, n’insiste pas, sans intérêt. Et puisque ça mentionne un produit dont le packaging m’attire l’œil, je clique sur le lien, me disant de toute façon c’est juste pour voir, je n’achète rien. Cinq minutes plus tard, mon ordinateur me remercie pour mon achat et j’en conclus que je suis tombée dans une faille temporelle. Que quoi qui ? Avant de pouvoir me flageller pour mon achat irraisonné, Frank m’envoie un mail de confirmation qui me fait hurler de rire : en substance, Frank me dit qu’il est temps de me mettre à poil. Autant te dire que j’en oublie de suite mon martinet. Deuxième mail, Frank me dit qu’il est prêt à quitter sa garçonnière. Le troisième m’annonce que Frank est dans un bateau, ou un avion, ou peut-être sur un vélo, mais qu’il arrive et que je peux commencer à retirer mes fringues – très, très lentement.
        A ce niveau-là déjà, c’était foutu, puisqu’en ce qui me concerne, jamais proverbe ne fut plus vrai que « femme qui rit à moitié dans ton lit ». Apparemment, ça marche aussi avec les gommages corporels. Parce que vois-tu, Frank est un gommage au café, au vrai café, avec d’autres trucs naturels dans le grain qui t’attaquent les vergetures, la cellulite et tout plein d’autres joyeusetés dans le genre. Et quand je dis gommage au café, je veux dire vrai café moulu en tous petits grains. Genre quand tu te frottes, tu repeins la douche de haut en bas et de long en large. Genre tu sens le café à 3km à la ronde. Genre si tu laisses poser comme Frank te le conseille, tu ressembles à la femme à barbe de trois jours. Mais genre aussi, miracle, merveille, tu te retrouves avec une peau de bébé bien repassé que tu as envie de faire palper même au facteur.
        Conclusion ? Si tu n’aimes pas l’odeur du café, prévois un gel douche post-gommage très parfumé. Si aimes ton carrelage rutilant, prévois 10 bonnes minutes de rinçage de parois. Moi, ça doit être mon côté 6 ans d’âge mental, chaque fois que je rejoins Frank sous la douche, je me marre comme une bossue en voyant le café retapisser les parois. Voilà, Lecteur/trice. Chaque semaine, Frank m’offre une bonne tranche de rigolade, et je t’épargne le joli packaging, le joli site, le prix honnête, l’humour 15ème degré, les ingrédients naturels, et la peau tellement douce que je m’auto-papouille toute la journée. Pour un peu que je chope Frank sous la douche avec Ryan, imagine l’orgie.*

*Oui, je suis tombée amoureuse d’un gommage mais rassure-toi, Ryan adore que je l’enduise
**Alors, j’ai eu raison de t’en parler, ou pas ?
***Ah, tu veux peut-être le lien, quand même…  >>>Frank<<<
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10 bonnes raisons...

21/7/2014

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        Cher Lecteur/trice, si tu vis dans un périmètre de 650000km2 autour de moi, autrement dit si tu ne vis pas en Alaska, sans doute as-tu toi aussi expérimenté les petits farçons de la météo. Trois jours plus tôt, tu envisageais de te faire greffer un parapluie, et voilà que tu te retrouves subitement à ramper sur le sol poussiéreux à la recherche d’un peu d’ombre. Non ? Seulement moi ? Ok j'avoue, moi, j’aime le froid et la neige et si j’apprécie l’été, c’est à 90% pour l’apéro en terrasse le soir, quand le thermomètre daigne enfin revêtir un chiffre raisonnable. Tout ça parce que mon corps est une saleté d’intégriste qui ne tolère pas la luminosité, préfère brûler plutôt que bronzer, et a tendance à se décomposer passés les 30°C, ce qui complique singulièrement les interactions sociales.
        Alors si certes, les trombes de pluie de la semaine passée m’ont légèrement gonflée parce que tout de même, faudrait pas pousser mémé dans la gentiane, si y a des saisons c’est pas pour enfiler sa moumoute en juillet, je t’avoue que les 35°C de la fin de semaine, je leur aurais volontiers pété les dents à coups de parapluie. Et oui je sais, si tu vis plus au sud, tu as doublement morflé. Sache que je compatis, moi qui ai très sérieusement envisagé de m’auto-dépecer pour survivre.

…d’aimer la canicule

1) Le bodybuilding. Parce que par 35°C après deux heures de marche en ville, tes orteils doublent de volume. Et que le look Knacki Ball sous stéroïdes, c’est quand même le top de la sexytude, avec deuxième effet Kiss Cool pour un peu que tu te sois sanglé la Knacki dans des spartiates.
2) L'ambiance. Parce que les gens, quand ils transpirent, sont toujours de bonne humeur. Toi aussi, d’ailleurs. L’adorable petite vieille qui remonte la file d’attente parce que tu comprends, elle ne peut pas faire la queue debout par cette chaleur, tu n’as pas du tout envie de la ramener au bout en la traînant par le sonotone.
3) Le look. Parce que tu es sexy, et je ne parle pas des Knacki Ball. Cette aura luisante, cet effet dalmatien sur ton top en soie humide de sueur ou ce cheveu plaqué en arrière vu que si tu gardes cette p*** de mèche sur le front une minute de plus tu t’auto-scalpes, c’est torride.
4) Le sexe. Parce que la canicule, c’est aphrodisiaque. Quoi de meilleur que de glisser la main sur un torse dégoulinant de sueur quand tu es toi-même à deux gouttes de la liquéfaction totale ? Ça tombe bien, ta moitié est incapable de résister à ton look motte de beurre abandonnée sur la plaque.
5) Les transports en commun.  Parce que t'accrocher à la barre de métal chaude et huileuse du métro dans une touffeur d'aisselles ruisselantes, c'est dingue ce que ça te rapproche de tes concitoyens. En pleine communion avec la terre nourricière, tu partages sueur, germes, et ADN.
6) La pédicure. Parce qu’après une journée à marteler le bitume poussiéreux en Knacki transpirantes dans tes spartiates, tu finis les pieds enveloppés d'une mixture explosive à base de gaz d’échappements, de fiente de pigeon et de goudron chaud. De quoi dire adieu à tes peaux mortes et à ton sex-appeal.
7) Daredevil(le). Parce que tes sens se sur-développent pour compenser ta rétine cramée par les UV. Les pots d’échappement s’infiltrent dans les moindres recoins de tes poumons, tu t’ébouillantes les flancs en t’appuyant contre un poteau et les klaxons t’emplissent les tympans jusqu’aux trompes d’Eustache, tu es en mode super-héros. 
8) Le soin de peau, si tu as une voiture. L’absence de clim’, ou le sauna sur roues, te fait perdre un litre de sueur par kilomètre et t’englue le cerveau dans les aisselles, mais ton pore est propre comme un lave-vaisselle. La clim’, ou le frigo sur roues, te promet une pneumonie collector et un malaise vagal à la sortie, mais ton pore est tendu comme un string neuf. 
9) La détox. Parce qu’une fois que ton petit top en soie est passé du côté obscur de la Force, à savoir non plus en mode dalmatien mais en mode concours de tee-shirt mouillé, tu élimines les toxines, les protéines, les vitamines, et tous les autres trucs en "ine", ce qui nous amène à la suite: recharger la batterie.
10) Alors voilà. La seule bonne nouvelle. Avec tout ce que tu as éliminé pendant cette p*** de canicule qui t’a vu faire le deuil de ton estime de toi pour te promener en soutif ou violer un carton d’Häagen Dazs, à toi le triple apéro Pina Colada/cacahuètes/Curly. Perso, j’évite les Knacki Ball.


Ps : j’ai dit « tu » tout du long. Si, toutefois, ça ne te parle pas du tout et que toi par 35°C, c’est Captain Igloo meets Angelina Jolie, contente-toi donc de rire de mon drame personnel, mais sache que je te déteste. 
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Flashpic - Julienne

18/7/2014

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Cher Lecteur/trice qui ne suit pas tous les posts et à qui je n'en veux même pas, si tu te demandes d'où sort Julienne, la réponse est >>>là<<<. Si tu as déjà tout suivi tout compris, tu as gagné ta place au panthéon Mamzette.
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        Quarante ans de mariage. Non mais vous le croyez, ça ? Après quarante ans de mariage ? Julienne n’en revient toujours pas. Ah si elle tenait le crétin qui a inventé le Viagra, elle lui ferait bouffer ses éprouvettes, au foutriquet. Non mais il a pensé à quoi, le môme ? Pas aux femmes pour qui le coup de mou du sexagénaire représentait un repos bien mérité, en tous cas.
        Attention, ne vous méprenez pas. Julienne n’a jamais rechigné à la bagatelle. En revanche, elle a pitié de ses nerfs, après quarante ans passés à guetter du coin de l’œil la braguette hyperactive de son mari. Et c’est maintenant, après quarante ans, que le rat se décide ! Pendant tout ce temps, Jean-Claude a reluqué sans toucher et croyez-la quand elle vous dit que s’il avait touché, elle l’aurait su. Le détective privé lui coûtait bien assez cher.
        Aussi, quand le pauvre homme a pris une retraite anticipée après un infarctus en pleine course poursuite, Julienne s’est dit à quoi bon, hein. Ce n’était pas maintenant que Jean-Claude allait se redresser la pâte à modeler. Elle aussi, elle allait savourer ses colliers de perles, qu’il reluque tant qu’il voulait, de toute façon sans ses lunettes il ne distinguerait pas un homme d’une femme. C’est ce qu’elle s’était dit, oui. Bêtement.
STOP !! Lecteur/trice, le moment est venu de choisir ta suite. 
Si tu aimes les bonnes manières 
et que happily ever after, ta suite est là
        Parce qu’hier, ils étaient invités chez les Gnoumet. Et qu’à la fin de la soirée, cette adorable jeune femme a demandé à lui parler. Pour dire quoi ? Pour dire qu’une carte de visite était tombée de la veste de Jean-Claude, et qu’en tant que femme elle-même, la demoiselle se sentait tenue par une obligation morale. Elle lui a tendu la carte, et Julienne a failli en perdre sa prothèse de hanche. 
        Candy, escorte vos nuits. Massages complets. Juste à côté, écrit de la main de Jean-Claude (Julienne reconnaîtrait n’importe où son écriture de taupe sous Prozac) : vendredi 18, 15h. Juste au-dessus, la photo d’une belle blonde en nuisette rose et… là, Julienne a chaussé ses lunettes, mais oui. Candy avait la pomme d’Adam sacrément proéminente.
        Julienne a inspiré longuement, une main serrée sur son collier de perles. Vendredi, à 15h, Jean-Claude avait dit avoir rendez-vous chez le dentiste, ce qui renseignait suffisamment sur la nature inavouable des massages de Candy. Son regard est tombé sur le bougeoir en argent des Gnoumet. Julienne a hésité. Elle se serait bien vue faire ravaler l’information à la jeunette à coups de bougeoir, mais ça n’aurait pas été très fair-play. Après tout, la gamine n’était pas obligée de la mettre au courant. Aurait-elle préféré ?
        Non. Julienne a résolument ignoré le bougeoir. Mais parce qu’elle était quand même un poil secouée et qu’elle n’appréciait pas la peau bien tendue de la jeunette, elle a grincé merci pour votre considération, ma petite, maintenant retournez donc astiquer les tatouages du fils des Gnoumet. Mais en tant que femme moi-même, je me sens tenue par une obligation morale : sachez que le jeunot a des morpions.
        Alors bon. En toute honnêteté, Julienne s’apprêtait à aller pendre Jean-Claude par ses quelques poils restants. Elle se voyait bien lui faire fumer son Viagra, bouffer sa cravate et sniffer les cendres de la carte de Candy. Elle était même prête à le laisser aller au rendez-vous suivi d’un détective, autant pour obtenir un divorce lucratif que pour voir la tronche de Jean-Claude découvrant la pomme d’Adam de Candy. 
        Sauf qu’elle n’en a pas vraiment eu le temps. A peine a-t-elle pénétré dans le salon que son benêt de mari, avisant dans sa main la carte de visite, s’est tâté les poches la mine paniquée, a blanchi, reculé, rougi, reculé, évalué d’un regard la porte de sortie, avancé. Et s’est pris les pieds dans ses lacets.
        On sort rarement gagnant d’un coup de boule à une cheminée d’époque. Mais Julienne en est certaine à présent, Jean-Claude est au paradis de Candy, tandis que Victor, le charmant neurochirurgien qui n’a pas pu sauver son défunt mari et qui lui tend à présent son sixième bouquet de roses de la semaine, a décidément de très belles mains. 
Si tu aimes les pavés 
et que life is a bitch, c’est ici
        Parce qu’hier, ils étaient invités chez les Gnoumet. Et qu’à la fin du repas, Julienne a bien vu la jeunette entraîner Jean-Claude dans la pièce voisine, et que s’est-elle dit, cette bonne poire de Julienne ? Que la gamine allait tenter de lui emballer son Jean-Claude. Elle a donc suivi sur la pointe des mocassins, prête à assommer l’impudente d’un bon coup de collier 18 carats.
        La jeunette a tendu une carte à Jean-Claude, soi-disant tombée de sa veste. Et lui a dit vous faites ce que vous voulez de votre matériel, mais je tiens à vous informer que la call-girl avec qui vous avez rendez-vous vendredi, aussi charmante soit-elle, présente des attributs inhabituels pour une femme. Que quoi qu’est-ce comment qui où hein, fut plus ou moins la réaction d’un Jean-Claude subitement pâlichon.
        Là, Julienne a senti ses anticoagulants se mettre à bouillir. Elle, traîtresse à sa propre cause avec ses petits seins bien hauts, elle était bonne pour un lifting avant l’âge. Quant à lui, cette fois la coupe était pleine. La castration ne serait pas chimique. Julienne a résolument empoigné le bougeoir en argent des Gnoumet, les veines en mode napalm.
        Le bougeoir a traversé la pièce sous le regard médusé de la jeunette, atteignant Jean-Claude en plein front. Apparemment, ce truc était en toc. Pas de sang, pas de mort sur le coup, même pas une petite plaie, tout juste si Jean-Claude a vacillé, ce qui suffit parfois à vous coller la poisse. Ou alors, l’esprit vengeur de Candy flottait dans la pièce. Parce qu’en vacillant, Jean-Claude a marché sur les longs voilages de mousseline des Gnoumet, artistiquement drapés que le parquet. Devant la fenêtre. Ouverte.
        Oui, Jean-Claude a basculé. Mais avant ça, il s’est empêtré dans les voilages, et la jeunette, sans doute un brin coupable de sa révélation à effets secondaires, s’est enfin souvenue des bonnes manières : elle s’est précipitée pour aider le vieux fou saucissonné de mousseline. C’est là qu’il a basculé, non sans agripper le soutien-gorge de la petiote dans un dernier réflexe - survie ou Viagra, allez savoir - comme quoi ces machins en dentelle pour petits seins arrogants, c’est vraiment de la camelote. Une bonne gaine à armatures n’aurait jamais craqué, s’est dit Julienne lorsque la jeunette s’est libérée.
        La conscience diluée dans les anticoagulants, elle s’est approchée au pas de charge pour propulser la traîtresse à la suite de Jean-Claude, qu’on entendait déjà repeindre discrètement les pavés huit étages plus bas. Malheureusement, la jeunette n’était pas d’accord. Et si elle a fini par suivre Jean-Claude, ce fut avec le collier de perles de Julienne dans une main et son brushing dans l’autre, Julienne toujours accrochée au bout. Inutile de dire que les pavés se souviennent de ces trois-là. Candy, elle, a trouvé très cavalier le lapin bas de gamme posé par ce Mr Jean-Claude.
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Raconte-moi la mode - 16/07

16/7/2014

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La coupe Yorshire sur l’autoroute
Que ce soit bien clair, Lecteur/trice : j’ai adoré le défilé. Mais, parce que rien n’est drôle dans la vie sans « mais », c’est trop facile de se moquer, je n’allais donc pas m’en (t’en ?) priver. Or quand mon œil de vipère est tombé sur cette adorable coupe, je n’ai vu qu’une chose : le yorkshire en décapotable sur l’autoroute, langue au vent et poil battant. Si ça t’intéresse, évite de reproduire la chose en sortant la tête par la fenêtre du métro.
La dentelle siliconée
Parce que la dentelle, c’est so 2013, Karl s’est demandé ce qu’il pourrait bien en tirer. Après avoir tenté la Javel, le béton et l’huile d’olive, le roi Karl accouché de son génie : siliconons donc cette dentelle par trop banale, histoire de lui coller une carrure digne de Mélanie Griffith dans Working girl. L’avantage ? Si ton mec s’ennuie, il pourra toujours viser ton encolure béante avec des cacahuètes, ça devrait l’occuper un certain temps. (Conseil d’amie : si tu te décides à te siliconer la dentelle, évite de le faire sur tes culottes.)
Le tweed bilook
Si tu n’as pas de culotte de cheval, ne t’en fais pas, Karl a pensé à toi : la jupette en tweed te crée du volume partout où tu révais de ne pas en avoir. Et puisque vu l’épaisseur du matériau (tu visualises un parapluie qui se retourne ? Pareil.), tu risques fort de te retrouver les lobes exposés à la première chute, il t’a mitonné un petit bermuda en dentelle siliconée de derrière les fagots, tu lui en diras des nouvelles. Tu es belle, tu es sexy, tu es… bon, non, mais tu es fashion.
La sandale SM
Attention, le clou du spectacle. La sandale polyvalente a ça de bon que les rubans sont amovibles. Le jour où tu te retrouves en rade de cravate pour ligoter Robert à la tête de lit, pas d’inquiétude, tu peux d’une, récupérer les rubans de tes sandalettes, de deux, fesser ton esclave du plat de la semelle.
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Le turban anaconda
Autant te prévenir tout de suite, chez Schiaparelli la femme couture est aussi tueuse en série. D’où le turban inversé, entonnoir dressé vers le ciel et très pratique pour passer les portes, qui te permet au passage d’y planquer tes grenades ou d’accueillir un couple de pigeons, voire les deux, si les pigeons couvent les grenades. Mieux ? Le coup de l’anaconda. Tu penches la tête corrida style, tu vises, tu charges. Asphyxie longue et douloureuse du péquin coincé à l’intérieur.
La lunette tueuse
Retiens bien son nom : Marco Zanini. C’est le mec qui a décidé que le « flower power, fuck it, on va leur coller des lunettes de soleil de ouf, personne n’oubliera jamais la femme Schiaparelli. » Tu m’étonnes. Avec des lunettes pareilles, tu crèves un œil à chaque fois que tu fais la bise, c’est difficile à oublier.
Le blouson brochette
Chez Marco, la psychopathe a l’épaulette vénéneuse. Ce qui est parfait pour toi, travailleuse fréquentant le métro aux heures de pointe : avec ça, il te suffit de te tenir bien droite pour que la populace envahissante s’empale sur tes épaulettes en cuir. Et si on te cherche encore des noises, tu peux toujours envisager voire le coup de lunette bien placé (dans la jugulaire, par exemple). A ton avis les gants, c’est fait pourquoi ? Les empreintes, parbleu.
La jupe Hitchcock
Parce que voilà. On peut être psychopathe ET fleur bleue. Pourquoi une mante religieuse n’aurait-elle pas le droit, elle aussi, de se faire ensemencer la verdure une fois de temps en temps ? D’où le jupon romantique qui dit mais non, je ne suis pas si vilaine, viens donc voir sous ma fleurette. Sauf que de près, ce ne sont pas des fleurettes mais des têtes d’oiseaux sans corps et que quand le pauvre mâle s’en rend compte, c’est déjà trop tard.
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7 bonnes raisons...

14/7/2014

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        Cher Lecteur/trice, des fois que tu serais passée à côté de cet évènement incontournable, je tiens à t’informer qu’aujourd’hui, c’est le 14 juillet. Donc la fête nationale française, la prise de la Bastille en 1789, la fin de la monarchie et les débuts de notre glorieuse démocratie, incarnée de nos jours par un président charismatique et une économie dynamique. De quoi être fier, hein. Lecteur/trice, c’était la seconde politique de Mamzette (plus fugitif tu meurs). Sur ce, célébrons donc comme il se doit cette belle culture française avec une liste qui s’arrête à 7, parce que je fus, hier, victime d’un blocage total/crise de confiance subite/traumatisme absolu, genre mais tu fais quoi là c’est pas drôle c’est nul c’est mal écrit va plutôt chercher le pot de Nutella et enfile-toi toute la saison 2 d’American horror story en une soirée. Voilà, tu sais tout, Lecteur/trice, et tu imagines, après 13 épisodes de 40 minutes terrifiants, que je n’étais pas en mesure de surmonter ledit traumatisme ce matin. On verra ça mercredi.

… d’être français (e)

1. L’élégance naturelle. Tu peux sortir de chez toi sans brushing/sans brossage/le cheveu sale, tu auras toujours ce je ne sais quoi de chic naturel que t’envient les femmes du monde entier. Ce qu’elles ignorent, c’est qu’elles t’envient surtout la gueule de bois monumentale qui te fait oublier de te coiffer et t’en tamponner le coquillard.
2.  La baguette. Parce que quiconque n’a pas tenté la baguette chaude sur le palais de bon matin (non, ceci n’est pas une métaphore, vil Lecteur/trice) ne peut pas comprendre pourquoi même quand on réalise on s’en tamponne toujours le coquillard, d’avoir un troupeau de gnous sur les neurones et une coupe de footballeur des années 80.
3.  Chanel. Ou l’idée pour le reste du monde que toutes les françaises vont chercher leur baguette en tweed et it-bag, un camélia à l’oreille. Imagine la déception du touriste qui te croise le dimanche matin à la boulangerie avec le pyjama rentré dans les Ugg, la trace de l’oreiller sur la joue et pas même trace d’un C sur ton tote bag.
4. La grève. Ah, la beauté de la France. Envie d’une grasse mat’ avec croissant, mais pas de croiser les autres flemmards du dimanche à la boulangerie ? Deux solutions s’offrent à toi : la grève ou l’arrêt maladie, deux spécialités olympiques du coin.  
5.  Le sexe. Ben oui. Faudrait pas oublier que pour les autres pays, la France c’est Strauss Kahn et Hollande, de la marchandise défraîchie qui s’envoie tout ce qui bouge, d’accord ou pas, marié ou pas, beau ou pas. Ce qui explique que quand tu dis, partout ailleurs, « française », les gens entendent « chaudasse ».
6. L’apéro. Parce que jouer les libertines sans complexes, ça ne se fait pas tout seul, non plus. Discipline nationale, l’apéro est au français ce que le yoga est à Gisèle Bundchen : un moment de méditation, de paix de l’âme, de bonheur du corps. Le premier qui parle triglycérides est privé de dîner.
7. La cuisine. Pour celles qui souhaitent éviter la fameuse élégance française du cheveu sauvage précédemment mentionné, mieux vaut peupler l’apéro de deux ou trois trucs solides. Coq au vin, blanquette de veau, gratin Dauphinois, choucroute, bœuf Bourguignon… en verrine avec le champagne, ça cartonne.
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Flashpic - Nanette

11/7/2014

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        Nanette est une chic fille. Vous savez, la fille sympa, toujours prête à rendre service, la bonne copine qui ne dit jamais non parce qu’elle n’ose pas. Celle qui dit mais oui bien sûr pas de problème alors qu’elle pense va te faire épiler en enfer sale garce. Celle qui se laisse appeler Nanette (fille de Fernande et Raymond, haut potentiel rétro) au lieu de Nine (fille d’Inès de la Fressange, haut potentiel fashion), et qui se retrouve à jouer la troisième roue du VTT avec le Prince Lu pour encourager les plans de conquête de la Moule Bivalve.
        Attendez, laissez-la s’expliquer. Le Prince Lu, on l’appelle comme ça parce qu’il lui ressemble, pas parce qu’il se prend pour un superman moyenâgeux. La Moule Bivalve, c’est rapport au QI visqueux et aux deux valves surgonflées. Et oui, la Moule sait que Nanette en pince pour le Prince. Résumé : la Moule est une garce, Nanette une faible et le Prince un idiot. Ou pas ? Nanette hésite entre idiot et aveugle. Elle ne le connait que de vue, après tout, elle n’a jamais dépassé la couronne.
        Votre question étant donc « mais pourquoi tu as dit oui pauvre quiche ?? », Nanette vous répondra que c’est un réflexe. La Moule lui a fait miroiter une promenade en barque, et tu comprends j’ai le biceps fragile, j’ai besoin de toi, je veux profiter de lui, hein dis que tu comprends et tu ferais ça pour moi ? Ladite Moule ayant omis de mentionner l’identité du « lui », Nanette a pensé va te faire cuire les tétons et a dit oui bien sûr pas de problème. D’où la barcasse sur les flots, la Moule Bivalve en pleine parade nuptiale, le Prince Lu assis au fond et la Nanette piteuse à l’avant, qui rame la tête dans les ballons destinés au son et lumière prévu par la Moule, rapport à l’emballage du Prince.
STOP !! Lecteur/trice, le moment est venu de choisir ta suite. 
Si tu aimes les paillettes 
et que happily ever after, ta suite est là
        Sauf que là, la rame à bout de bras, Nanette sentait bien qu’elle touchait le fond. Littéralement. Si elle n’y prenait garde, elle risquait de coller un sévère à-coup à leur palace flottant. Elle a donc pivoté, planté sa rame, poussé, tourné… et c’est là. Dans les romans, les révélations fusent dans un éclair de lumière, le regard posé sur un soleil de feu baignant une nature sauvage. Chez Nanette, la révélation fusa dans une gerbe d’eau croupie, le regard posé sur le string de la Moule Bivalve.
        Un string à paillettes ? Non mais franchement, un string à paillettes ? Elle nous faisait quoi la moule trop cuite, à se liquéfier sur le Prince Lu avec un string à paillettes ? Vous avez déjà vu un Prince Lu arôme orné d’une moule à paillettes, vous ? Parce que laissez-la vous dire, Nanette, que ça jure comme du cambouis sur un Vuitton. Et que le string fut la paillette de trop dans un vase déjà très, très plein.
        Le ras-le-bol lui est monté au nez en deux centièmes de secondes, et ce n’est qu’après, sous le regard ahuri du Prince Lu, qu’elle a réalisé. Ah ben oui, alors. Ce son creux, c’était bien celui de la rame sur l’inutile boîte crânienne de la Moule. Ça alors, elle venait d'abattre un mollusque. Elle a tapoté du bout du pied, pour voir, puis a fait claquer le string un bon coup. Ça bougeait. Bon. Bonne nouvelle, la Moule n’avait pas tourné, Nanette éviterait probablement la prison. Restait à convaincre le témoin princier qu’il s’agissait d’un accident et que… 
        Et que nom d’une valve, qu’est-ce-qu’elle s’en cognait les principes, de ce qu’il croyait ! S’il était prêt à se compromettre les bijoux de la couronne pour un string à paillettes, il ne méritait pas les honneurs de Nanette. Sauf qu’il a fini par éclater de rire en gloussant merci, juste au moment où la barcasse sans gouvernail atteignait les fonds plats et que l’à-coup propulsait Nanette droit sur les attributs royaux. Bah. Le destin, hein.
Si tu aimes les parachutes
et que life is a bitch, c’est ici
        Sauf que là, la rame à bout de bras, Nanette désespérait de la nature humaine. Vingt minutes qu’elle rêvait égorgements, pendaisons, crémations ou empalements. Vingt minutes que la Moule lui ordonnait de se calmer la rame, mais que voulez-vous, la vapeur doit bien sortir d’une façon ou d’une autre, et Nanette moulinait comme un fouet hystérique dans le blanc d’œuf. Conséquence directe : la barcasse fendait les flots, Nanette était en nage et le bouquet de ballons lui collait à la tronche. 
        C’est comme ça qu’elle a compris le pourquoi du comment des ballons. La Moule Bivalve, du fond de son vide cérébral, avait eu une brillante idée, vu que la longueur de sa jupe laissait peu d’endroits pour planquer les parachutes nécessaires à tout acte de reproduction sans volonté de production : elle avait glissé les capotes dans les ballons. 10 ballons, dix capotes, soit elle prenait le Prince Lu pour le roi du Viagra, soit elle les utilisait par trois pour plus de précautions. 
        Nanette leur a jeté un coup d’œil abattu, notant au passage que le brushing du Prince Lu avait perdu beaucoup de sa superbe sous les assauts de la Moule. Que faire ? Percer tous les ballons pour les empêcher de copuler? Ils étaient bien capable de s’y coller sans parachute, et s’il était pire idée que de les imaginer ensemble, c’était de leur imaginer une descendance. Pourquoi ? Parce qu’après une heure à ramer devant lui, Nanette avait dépassé la couronne. Conclusion, malheureuse mais bien réelle : le Prince avait le neurone aussi rare qu’une courgette dans les Lu. 
        Quand l’avait-elle compris ? Peut-être dès le début, quand il avait confondu la lune avec un lampadaire. Ou sinon, quand elle avait réalisé que oui, il était prêt à se laisser gober par une moule, dans une barque et devant Nanette. Qui, plongeant derechef dans l’eau vaseuse pour éviter les ébats d’une moule avec le fantôme de son fantasme, se disait que son aveuglement avait été à hauteur de la punition.
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Les bonnes manières - tome 2

9/7/2014

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Cher Lecteur/trice, prenons donc à nouveau quelques minutes pour se pencher sur les bonnes manières. Tu sais, celles qui te font sourire au serveur patibulaire plutôt que de lui tailler le rictus du Joker à coups de paille? Voilà. Tome 2, je poursuis pour toi mon décryptage philosophique de la chose. Et parce qu'on n'est pas là pour plaisanter, je t'ai préparé un cas pratique à la fin, histoire de voir si tu as tout bien suivi, ou si tu as survolé la chose à la recherche de mots clé comme apéro, Mojito, Oasis, Ryan ou Kinder. Tiens, ça fait longtemps que je ne t'ai pas causé de Ryan, non?  Fais-moi penser à te raconter notre promenade en yacht dans le marais Poitevin, la prochaine fois.
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  • Ne pas montrer du doigt. Le risque de te faire casser le doigt n’en vaut franchement pas la chandelle.
  • Ne pas se curer le nez en public, parce qu’on ne sait jamais ce que tu pourrais dénicher. Imagine une seconde que tu y dégotes des paillettes d’or ou autres choses utiles et/ou rentables, pas la peine d’avertir la populace de ta richesse future.
  • Regarder dans les yeux quand on serre la main d'autrui, parce que c’est le meilleur moyen pour lui faire les poches au passage. Tu accroches son regard, tu chopes sa main droite, et pendant qu’il se noie dans les profondeurs de tes mirettes de Chat Potté, ta main gauche se rend utile pour sponsoriser le dîner trois étoiles de ce soir.
  • Frapper ou sonner avant d'entrer, si tu es poli. Attendre la réponse avant d’entrer, si tu es poli ET bien élevé, ce qui t’évitera également de choper beau-papa en train d’inspecter le plumeau de sa femme de ménage.
  • Attendre son tour quand on fait la queue, histoire d’éviter un lynchage public. Les gens sont étrangement susceptibles.
  • Prévenir quand on annule un rendez-vous. Parce que bizarrement, poser un lapin ne fait pas partie des bonnes manières, même si tu poses un angora bien peigné avec un collier 4 carats dans un trois étoiles au Michelin. Bien peigné ou pas, Pinpin a des besoins naturels qui risquent de finir sur le coussin de chaise en satin.
  • Ne pas parler de sexe avec des inconnus. Il n’est pas précisé si le terme fait référence à ton propre matériel uniquement ou à la chose dans son ensemble, mais je suppose que des métaphores bien choisies peuvent faire passer la pilule, comme dans « ma chère Simone, hier soir Philou m’a retourné l’ourlet façon haute couture, imaginez donc, j’en ai l’argenterie toute ternie ».
  • Ne pas faire trop de bruit entre 21H et 6H. Par contre à 6h02, tu peux passer la tondeuse sur ton balcon ou découper tes tartines au marteau-piqueur, personne n’appellera les flics. Il y a des chances, en revanche, que la fête des voisins te soit dédiée.
Exemple pratique
J’ai réussi à piquer le portefeuille de Jean-Claude en lui serrant la main, malheureusement, en explorant son contenu, j’y découvre la carte de visite d’une call-girl avec un lieu et une heure de rendez-vous.              >>>>>>>>>>>>>>>>>>


a) Julienne pète les plombs et t’achève à coups de chandelier.
b) Le choc est trop rude, Jean-Claude te claque entre les pattes.  
c) La call-girl te trouve poli, elle te propose de jouer le rôle du lapin.
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