Cher Lecteur/trice, vu que je pars en vacances demain, j'ai eu envie de te pondre un petit quelque chose avant de partir, histoire de te dire que je ne t'oublie pas. Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. Si tu as suivi mon post précédent, sache tout de même que je suis toujours en vie, et que ce post n'est pas posthume. Mais que mon pauvre petit corps déficitaire en muscles envisage les vacances loin du pinceau comme un monde peuplé de Ryan Reynolds sans femme et sans enfants: un éden paradisiaque à l'indécente décadence (même si en vrai, c'est plutôt livres, dodo et apéro). Donc bref, pour fêter l'arrivée des vacances, me voici revenue à l'une de mes marottes préférées, le verre à moitié plein : la pensée positive, ou comment mettre toutes les chances de ton côté en cumulant les méthodes de la win quand la vie pue du bec. Genre, dans un monde où Trump serait président des États-Unis. Méthodes testées et pas toujours approuvées, mais éprouvées, juré. La technique de l'autruche, étape 1 La question est universelle et la réponse tout autant: que faire lorsque la vie décide de repeindre ton quotidien façon apocalypse post-zombie? Regarder ailleurs, pardi! Cher Lecteur/trice, quand le monde sent le fromage, ne cherche pas plus loin que le bout de ta couette. Tu te souviens, quand ton neurone embryonnaire intimait à ton petit corps terrifié par les monstres sous ton lit de se rouler en boule sous la couette en attendant que ça passe, puisque pas vu pas pris, c'est bien connu que les monstres ne regardent jamais sous les couettes? Voilà, tu as compris. La technique de l'autruche s'inspire de ce si brillant volatile qui ne sait pas voler, et consiste à planter la tête dans le sable pour ne pas voir ce qui se passe, une technique éprouvée et, c'est là encore bien connu, particulièrement efficace sur le long terme, quand le sable commence à te remonter dans les sinus. Sinon les dix premières secondes, c'est top. La technique des lunettes roses, étape 2 Le problème de l'autruche, c'est qu'elle est mignonne mais un peu cruche: la plupart du temps, elle plonge sans tuba. Pas le choix, donc, il faut bien sortir la tête de temps en temps pour inspirer vite fait, d'autant que le sable, ça fouette quand même un peu de la particule, rappelons que les fourmis y copulent gaiement les soirs de pleine lune. Que faire, pour ne pas ployer sous le choc de la réalité une fois la narine à l'air? Lunettes roses, pardi. Fais confiance aux cerveaux sous acide du flower power, Lecteur/trice, et enfile joyeusement tes lunettes de mouche surdimensionnées aux verres couleur fesses de babouin. Est-ce-qu'il n'a pas l'air plus amical en rose, ce charmant monsieur qui t'explique que ton boulot vaut bien celui du cafard écrasé derrière la photocopieuse? Est-ce-que la demoiselle qui s'envoie en l'air avec ton chéri sur la table de la cuisine de belle-maman n'aurait pas l'air sacrément plus sympathique teintée de magenta? Non? Pas de panique, on passe au plan C. La technique Émile Coué de La Châtaigneraie, étape 3 Je t'ai déjà pondu tout un article sur l'incontournable méthode Coué, je ne vais pas en rajouter une couche. Ou juste une petiote, alors, pour te dire que le n°1 des ventes de livres en développement personnel (et non, ce post n'est pas sponsorisé, mais j'aime bien que tu comprennes de quoi je te cause) n'est ni plus ni moins qu'une version poussée de ladite méthode. Autrement dit, explique à ton cerveau que tu peux tout faire, répète-le, mets-le en action et conseille-lui d'aller se faire pousser des synapses s'il y trouve à redire. Etre milliardaire, c'est aussi simple que ça. Emile, si tu nous entends, dors en paix : grâce à toi, deux coachs-psychologues australiens vont enfin pouvoir ajouter une extension à leur piscine à débordement. La technique du lego, étape 4 Et par technique du Lego, Lecteur/trice, je n'entends pas de marcher dessus pieds nus au réveil pour mieux prendre la mesure de la réalité. Je n'encourage personnellement pas les thérapies masochistes, la vie aime suffisamment les murs-dans-ta-face-avec-élan pour ne pas en rajouter une couche. Non, je veux dire que quand même Emile te lâche et que le dollar se fait attendre, brique après brique le cœur retrouve la trique. Et que quoi que tu fasses, quoi que tu traverses, si tu poses une brique après l'autre, tu finis par construire quelque chose. Si si, forcément, même en partant avec une caisse de Lego fêlés, dépareillés et en vrac. Même si tu construis une tour bancale. Alors d'accord, mieux vaut construire un bon gros socle avant d'entamer la tour, mais ça, c'est une autre histoire. La conclusion demeure, une brique après l'autre, tout se fait, et sur ces belles paroles, Mamzette va empaqueter l'écran solaire. Un flacon après l'autre.
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Mars 2018
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