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Bobby

30/6/2014

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        Et là tu t’imagines, Lecteur/trice, que je vais te parler de Bobby Kennedy, ou au moins du film éponyme d’Emilio Estevez. Que nenni. Pardon pour la méprise, et avant que tu ne commences à m’énumérer tous les Bobby, laisse-moi t’expliciter un chouïa qui est ce Bobby auquel je fais référence. Bobby, comme dans Bobby Raffin : un drôle de type tout jeune, tout frais sorti de l’école, canadien si je ne m’abuse, dix kilos tout mouillé et les dents en avant. Tu trépignes d’impatience, je le sens, le portrait t’émoustille. Bobby est blogueur mode masculine, et laisse-moi te dire ceci : l’allumette en a dans le sens fashion.
        Si je m’en inspire volontiers, la mode masculine en général m’attire moins que la féminine. Moins facile de se projeter, moins de détails, moins de possibilités, ou alors c’est simplement le fait que les fringues des hommes, je préfère leur enlever que leur mettre. Bref. Le jour où j’ai cliqué sur Bobby, j’en suis restée baba et pardon pour le jeu de mots miteux, mais vraiment, c’était bien la première fois que je zieutais une mode masculine avec l’envie de l’acheter. Pour moi. Je te jure, Lecteur/trice, ce type joue avec les codes sans scrupules, il s’en tape de ce qu’en penseront les gens sages et rien que pour ça, il me plait. La ranjo et la dentelle, les volants et les bretelles, diva ou baroudeur, Bobby ne s’interdit rien et pourtant Bobby est un mec, reste un mec, s’habille en mec. Le mélange est improbable. Parait que Bobby est mannequin. Bon. Il doit faire des haltères avec des Crayola, mais le résultat est là : s’il ne battra certes pas Stallone au bras de fer, il maîtrise l’art de la fripe. >>Va donc te mirer dans le sourire ultra-brite de Bobby<<, Lecteur/trice, et dis-moi si j’ai de la fiente dans les yeux.

Ps : ça, c’est de la fashion week masculine qui démarre sur les chapeaux de roue, hein. Attends de voir mercredi, on va bien rigoler.
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Holiday wisdom

27/6/2014

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        Bon, alors. Cher Lecteur/trice, des fois que tu n'aurais pas noté, ceci n'est pas un Flashpic. Pourquoi? Parce que je suis, comme tu le sais, une incorrigible optimiste. Et que, bien que n’ayant pas eu le temps de préparer mon texte avant de partir (lâchement, oui) en vacances, je ne me suis pas affolée une seconde, ayant planifié un retour en mode geek dès le vendredi 14h. Geek à 14h, flashpic à 15h. Fastoche.
      Malheureusement comme souvent, j’ai un poil oublié de prendre en compte les imprévus, les interactions sociales, le travail rémunéré, les pauses pipi et les pauses pansements (attends, ça vient). Me voici donc pour la seconde fois sur ce blog devant toi, démunie. Enfer et damnation, que faire ? Comment me flageller pour mon inconséquence ? Non, pas la privation d’apéro, faut pas pousser mémé dans le chiendent. Se priver d’apéro un vendredi au retour de vacances, c’est comme se pointer à la Poste avec une casquette UPS. Trop dangereux. 
        Donc pour me faire pardonner, je me suis dit que j’allais te faire partager mon savoir tout frais des vacances, parce que décidément quand on voyage, on apprend des choses. Comme ça au pied levé, sans filet, free-style, saut dans le vide en parapluie, vite fait bien fait pour te donner une idée de mes vacances, et avec un moodboard parce que j'en avais un sous le coude. C'est bon, j'ai droit à l'apéro?

10 perles de sagesse post-vacances

1.   Les sandales, c’est très moyen comme chaussures de marche.
2.   Appliquer un pansement spécial durillon sur une ampoule, c’est bête. Mais qui connait le mot « durillon » dans une autre langue que sa langue maternelle, hein ?
3.   Le soleil, ça brûle. Un coup de soleil sur des pendentifs, ça fait pochoir.
4.   La casquette, ça sauve la vie. Y en a qui ressemblent à Anna Kournikova en casquette, d’autres à Forrest Gump. Devine. Et pourtant elle était rose, la mienne.
5.   Par 35°C, le maquillage fond. Avec la tronche du Joker, tu n’emballes pas des masses.
6.   Dans les musées, y a la clim’. Avec la clim, le maquillage se re-fige. Quand le maquillage se re-fige, tu l’enlèves au Kärscher.
7.   Quand quelqu’un vomit dans l’avion, ça fait 1h15 de retard. 1h15 d’attente à côté d’une colo, c’est long, surtout quand à côté de la colo, il y a les Bidochon en sonotone.
8.   Il y a des gens qui, quand tu leur dis « je ne parle pas votre langue », comprennent « merci de parler encore plus vite ».
9.   Il y a des gens qui, quand tu leur dis « je ne parle pas votre langue », comprennent « je suis un pigeon, plumez-moi ».
10.   Il y a des gens qui méritent qu’on leur écrase les orteils avec une valise à roulettes quatre roues lestée de chocolat, l'air de rien. C'est le karma. 
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Des bonnes manières, tome 1

25/6/2014

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Cher Lecteur/trice, parlons peu mais parlons bien, l'apéro m'attend. Oui, je suis en vacances, je prends l'apéro 24h/24. Je me disais donc, vois-tu, qu'on passe notre enfance à gober des tonnes de règles toutes faites, mais qu'au final, on ne nous explique pas grand-chose. Fais ce que je dis fais pas ce que je fais. Du coup dans mon immense mansuétude, j'ai décidé de me lancer dans une tâche titanesque pour le bien de l'humanité: t'expliquer enfin le pourquoi du comment des bonnes manières, tome 1. Avec rigueur et sérieux, comme toujours.
1. Mettre la main devant sa bouche quand on baille. Parce que ta maman a dû te le dire, on ne montre pas la couleur de sa culotte à des étrangers.
2. Dire merci. Parce que sinon tu finiras dans un endroit très chaud genre Biafine en intraveineuse, avec des gens bizarres pointus de partout qui te cravachent le fessier. C’est ce qu’on m’a dit, en tous cas.
3. Retirer son chapeau en intérieur. Fut une époque où ne pas le faire te faisait passer pour un ruffian. Aujourd’hui, tu passes plutôt pour une quiche tentant de cacher sa coupe foirasse.
4. Ramasser les crottes de son chien. Mais rien n’est dit sur la peau de banane, et si tu as une dent contre l’humanité. Il n’est pas non plus indiqué ce que tu peux ou ne peux pas faire de la crotte une fois ramassée. Sois créatif.
5. Ne pas cracher en public. Chez toi en revanche, tu fais ce que tu veux. Tout à fait conseillé au moment de nettoyer les vitres, économies d’eau + produit de lavage écolo = conscience au repos et double apéro.
6. Eviter les couleurs vives à un enterrement. Parce que sinon tu es assorti aux fleurs et que niveau fashion, c’est la loose.
7. Mâcher son chewing-gum la bouche fermée. Parce que le chewing-gum est un élément volatile qui risque fort de tirer une salve à la première occasion, et que si cracher ne se fait pas, cracher son chewing-gum sur quelqu’un, encore moins.
8. Ne pas flatuler/roter en public. A moins que tu ne contrôles parfaitement le volume et la senteur de tes productions, c’est un coup à flinguer un rencard.
9. S'essuyer les pieds avant d'entrer chez autrui. Parce qu’imagine que ton hôte commence à critiquer ta façon de te garer/te fringuer/vivre/respirer, tu seras bien content(e) de ne pas avoir laissé de preuves, une fois que tu l’auras enterré(e) dans le jardin.
10. Ne pas se curer les dents en public. Pareil pour la main devant la bouche quand tu éternues, ton tartre et ta morve n’appartiennent qu’à toi : tu ne vas pas offrir tes sécrétions durement gagnées  à des inconnus qui ne méritent pas tant d’honneur..
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Bronzette

23/6/2014

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       Cher Lecteur/trice, deux choses. Tout d’abord, sache que mes orteils sont, là maintenant tout de suite, en mode freedom (avec 18 « o », mais ça me semblait un poil indigeste à l’écrit) sous trois couches d’écran total. Oui, autrement dit je suis en vacances pour quelques jours, je te lâche, je t’abandonne, je… ah ben non en fait, je suis toujours là. C’est magique, internet. Alors certes, ta dose sera un tantinet réduite, rapport à faut pas pousser, je vais pas me taper des moodboards en vacances, mais comme je suis une chic fille, je t’ai préparé tes posts. Voui. (et là tu te dis p***, moi qui pensais avoir une semaine de répit).
       A part ça et histoire de te communiquer tout de même une information vitale autre que le moral de mes orteils, je tenais à t’informer d’un fait capital : les précollections d’hiver commencent à sortir. Si si. Est-ce-que comme moi, tu te dis pfiou, sauvée ? Parce que c’est vrai, quoi. Entre la haute-couture, le prêt-à-porter, les capsules et les collectons croisière, j’avais peur de manquer. Me voilà rassurée, mon portefeuille aussi, vu que les marques sortant des précollections ne sont pas de celles que mon banquier m’autorise.
       Je te laisse donc de ce pas, Lecteur/trice, à tes occupations, il est temps pour ma quatrième couche d’écran total, mes orteils commencent à rosir. Je ne voudrais pas gâter mon teint ardemment gagné de fiche Bristol 210 gr (non quadrillé).
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Flashpic - Manal

20/6/2014

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        Manal est photographe. C’est cool, hein. Elle non plus, elle ne s’en lasse pas, parce que si on lui avait dit quelques années plus tôt qu’elle serait photographe, une vraie de vraie, elle aurait répondu « et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu ».  Soit ça, soit « et ta licorne, elle aime les macarons ? ».
        Mais voilà. Manal est photographe. Ce qu’elle n’avait pas imaginé, c’est que ça puisse être aussi fatigant. Non qu’elle s’en plaigne, attention, mais tout de même, elle est bien contente d’avoir un Jules prévenant qui lui fait couler un bain après une journée debout. Alors ce soir, elle a plus qu’apprécié l’attention, même si elle dû pour ce faire se dévêtir : ce qui après une journée passée debout et trois kilos de matériel sur le dos, revient à se cogner les 12 travaux d’Astérix sans potion magique et sans Obélix.
        Ceci dit, Jules ayant en plus décidé de préparer le repas, ça ne se refusait pas. De délicieuses odeurs de vin mijotaient dans la cuisine, accompagnées d’une douce senteur de caramel. Voilà ce qu’elle appelle une soirée détente, Manal. Elle en oubliait même les crampes dans ses mains pour avoir tenu son appareil photo six heures d’affilée.  
STOP !! Lecteur/trice, le moment est venu de choisir ta suite. 

Si tu aimes Clarins et que happily ever after, 
ta suite est là
        Tout a commencé quand elle est sortie du bain. Parce que comme d’habitude, Manal a appliqué son huile miracle Clarins, celle qui lui fait la peau douce comme un œuf Kinder, et c’est là que Jules a lancé sur un ton qui se voulait sans doute sensuel mais qui concrètement, sonnait plutôt pervers en goguette : eh, et si tu me prenais en photo ?
        Quoi ? Qu’est-ce ? Manal en est restée baba, son huile miracle dans la main. Jules, qui grogne chaque fois qu’elle tourne son appareil vers lui ? Elle lui a jeté un coup d’œil suspicieux, et a compris le pourquoi du comment du ton de pervers en goguette : les délicieuses odeurs de vin ne venaient pas que de la cuisine, Jules avait tapé dans la recette. Vu son regard égrillard, elle s’est même demandée s’il restait du vin dans la cocotte.
        Mais bon, Manal sait saisir sa chance quand elle se présente et depuis le temps qu’elle voulait mitrailler son Jules, hein… ni une ni deux, elle a posé son huile miracle sur le lavabo et s’est précipitée attraper son appareil photo. Ensuite, tout est allé très, très vite. Parce que prendre des photos avec des crampes, c’est coton. Que prendre des photos avec des crampes et les mains pleines d’huile miracle, encore plus. Et que photographier un Jules pompette avec des crampes et les mains pleines d’huile, c’est carrément suicidaire, ce que Manal n’a pas eu le temps de se dire.
        Jules a tenté une pose à la Rodin sur le bord de la baignoire. Forcément, avec le coq au vin sans le coq dans le corps, il a raté, lancé un bras, lancé une jambe et réussi à se taper Clarins en se redressant. Sachez-le, le son du Clarins qui éclate est déjà vilain, mais le son du Jules qui dérape dans l’huile miracle, c’est pire. En revanche, le son de la photo qui se déclenche tandis que les doigts de Manal glissent sur les boutons, c’est inattendu. Quant au résultat du shooting imprévu, c’est bien simple : c’est dans Vogue. Et ouais. Direct d’Instagram à Vogue, tout ça grâce au coq au vin et à l’huile Clarins que Jules, après quelques points de suture et des bleus digne d’une carte du monde, a fini par remercier une fois installé dans sa villa au bord de l’eau.
Si tu aimes Top Chef et que life is a bitch, 
c’est ici
        Tout a commencé quand elle est sortie du bain. C’est que Jules avait préparé à dîner, qu’il avait prévu non pas une, mais deux bouteilles, et… bon, pour faire court, Manal voyait des libellules. Dans sa cuisine, oui. A onze heures du soir. Quant à Jules, il lui disait qu’elle scintillait, c’est dire. Alors forcément, ça a un poil dérapé, et voilà pourquoi ils ont fini sur le carrelage avec le coq au vin. Torride, le coq au vin, pour ceux qui l’ignorent.
        Le délire éthylique a ça de bon qu’il gomme les inhibitions, et Manal comme Jules se croyaient tous les deux en plein remake de Neuf semaines ½. La glace était au frais, le caramel au chaud, le dessert n’attendait qu’eux. Manal a fait valser le peignoir en mode Kim Basinger. Avec une pointe de Gaston Lagaffe quand ledit peignoir a atterri sur les reste de coq au vin, mais passons les détails techniques. A nous deux, Jules.
        Oui, mais ça, c’est dans les films. Parce que dans la réalité, Manal s’est vite gelé les miches, et que Jules, là, était à deux doigts de se mettre à ronfler sur le carrelage. Trop de liquide. Vite, Manal, trouve quelque chose, une idée torride, une recette glamour, quelque chose ! Elle a scanné la cuisine d’un œil d’aigle, et l’inspiration est revenue : la glace. Le bon vieux coup de la glace. Deux secondes (en tous cas dans sa tête, en réalité plutôt trois minutes) plus tard, Jules se réveillait dans un sursaut, les tétons couronnés de sorbet vanille. Manal se sentait comme Angelina Jolie sur le point de se choper Brad Pitt, elle n’allait pas s’arrêter en si bon chemin.
        Froid, chaud, voilà c’est ça, le coup du chaud froid. Mais elles sont où les bougies, dans cet appart ? Elle renversé deux tiroirs sous le regard vitreux de Jules, cherché dans le four, allez savoir pourquoi, mais pas trace de la queue d'une mèche. Pas de bougies, pas de cire, qu’à cela ne tienne, Manal est créative. Elle a tendu la main pour attraper le caramel. Pour ceux qui l’ignorent, le sucre devient caramel à 150°C. On vous laisse imaginer à quel point Jules a apprécié. Et à quel point Manal a apprécié, quand il a plongé en représailles son appareil photo dans le coq au vin.

Edit: à celles qui me demandent d'où me viennent mes idées biscornues: l'article de Manal découvrant l'huile Clarins m'a fait gambader les neurones, et j'ai eu la brillante idée, avant ça, de goûter du caramel bouillant avec le doigt. No comment.
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Raconte-moi la mode - 18/06

18/6/2014

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Le cheveu soyeux
Des fois que tu n’aurais pas noté, Lecteur/trice, sache que 90% des récentes collections proposent un cheveu lisse, mou et plat avec une raie bien sage, option huile d’olive pour les rebelles. Sauf qu’en principe, quand on te propose la version propre, c’est qu’on t’a collé du rebelle ailleurs, méfie-toi.
La robe climatisée
Et voilà. Tu t’es méfiée, tu as cherché, tu as trouvé : chez Vionnet, tu as peut-être le cheveu propre mais tu as la coquille à l’air. Ouais. Non que ce voile transparent ne soit pas sexy. D’ailleurs la découpe empêchant le soutien-gorge, passe encore. Mais la bande sur le côté t’interdisant la culotte, là j’avoue que je m’interroge, puisque même si tu te la joues shorty fluo en mode j’assume, il n’en reste pas moins que toute l’attention sera focalisée sur ton c**. Avec un seul questionnement général : string invisible ou aération intégrale ?
L’imprimé végétal
Ben oui, parce que tu peux très bien avoir le c** à l’air et aimer gambader dans les champs couverts de rosée, ça n’a rien d’incompatible. Au contraire, j’ai envie de dire, puisqu’il semblerait que le Vionnet soit naturiste. D’où l’imprimé libellule fécondée par une tige, allant de pair avec ce fameux voile qui t’aère la raie. Ils sont cohérents, au moins.
La claquette de soirée
Cet hiver, on t’a fait péter la basket de running avec ta robe de soirée. Tu te demandais, du coup, ce que tu allais pouvoir mettre avec ta mousseline au bal des pompiers cet été, vu que les baskets, ça tient chaud. Chez Vionnet, on a trouvé : la claquette. Si si, cette fameuse claquette qu’on voit partout, tout à fait appropriée pour une valse dans les bras de Gégé le beau pompier. Tu t’en tapes, ton entorse sera fashion.

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La femme invisible
Donc Giambattista Valli a décidé, apparemment, que la femme qui part en croisière en 2015, c’est Jeanne Bond. Et je suis désolée mais ça n’a rien de discret, on lui voit tout l’accessoire, à l’espionne. Et puis le zéro make-up, tu vois très bien qu’il a fallu deux heures et 18 teintes pour arriver à ce résultat aimable et avenant. Tu te dis que personne ne sortirait volontairement comme ça ? Moi aussi. Preuve n°1. 
La chemise Superman
Ça sert à quoi, la cape de Superman, sinon à se faire la malle quand la mission tourne court ? Je te parie qu’elle planque un parachute, là-dessous. Parce qu’autrement, soyons lucides, le premier courant d’air t’expose la lingerie jusqu’à la bretelle. Et pour un peu que le courant d’air soit froid le soir sur ton yacht (ou dans ton Zodiac), tu passes le reste de la croisière (ou de la promenade) roulée en boule dans ta suite (ou contre le boudin de ton Zodiac). Giambattista ne ferait jamais ça. Preuve n°2.
Le sac espion
Tu le vois, Lecteur/trice, non ? Ce gros œillet métallique en plein milieu du sac, là ? Sur du rouge, comme par hasard, pour faire oublier l’œilleton. Je te le dis, moi, c’est une caméra espion, ce truc. Preuve n°3. Un conseil au passage : si jamais tu investis dans le sac de Jeanne Bond, pense à bien orienter la chose quand tu vas te soulager la vessie.
Le pied sous couverture
Déjà le blanc virginal genre moi pure vierge et innocente, c’est gros comme une maison. Ensuite, le pantalon qui cache le pied ? Ruse grossière ! Si l’orteil se planque, c’est parce qu’il abrite une lame tranchante au bout de la sandalette. Penses-tu, personne n’irait te proposer un pantalon blanc rasant le sol poussiéreux en été, Giambattista est plus futé que ça. Preuve n°4.

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Liebster what ??

16/6/2014

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        Cher Lecteur/trice, demoiselle Fleur d’artichaut, du blog Langueur, et demoiselle Cyan, du blog Du côté de chez Cyan, m’ont récemment taggée pour le Liebster Award. Merci, les filles.
        Ceci dit, ma réaction fut primaire: WTF ?? J’ai beau avoir vu passer la chose ailleurs, pas la moindre idée de quoi causait ce truc, d’ailleurs je me suis même demandée un instant si un mormon sous couverture n’essayait pas de me recruter. Soit ça, soit c'était l’une de ces chaînes qui te promettent le malheur éternel si tu ne recopies pas le texte 23 fois en 23 couleurs pendant 23 jours avant de l’envoyer à 23 personnes le 23ème jour du mois. Tu vois de quoi je parle.
        Et pourtant, le pitch en était proche : répondre à 11 questions, faire 11 confidences et en poser 11 autres à 11 blogueuses. Pourquoi ? Pour donner un coup de pouces aux blogs de moins de 200 abonnées sur Hellocoton. Ce qui ressemblait tout de même bigrement à une chaîne, or moi qui ai horreur des chaînes, je ne pouvais pas risquer le malheur éternel sans me renseigner d'abord. Je me suis donc lancée dans de fastidieuses recherches pour tenter de comprendre l'origine de ce truc. Résultat, Lecteur/trice, pas trace de mormon, mais il s'agit bien d'une chaîne: une qui ne promet pas le malheur éternel, avec pour but de faire connaître de jeunes blogs. Personne ne sait qui l'a lancée, bien que circule la rumeur d'un blogueur allemand en 2010 (liebster, c'est allemand), quant au règles, selon les époques et les pays, le nombre d'abonnés maximum est passé de 3000 à 200, le nombre de blogs à tagger de 3 à 11, le nombre de questions de 5 à 11. Il n'y a ni juge ni jurés ni récompense, et le schmilblick n'a rien à voir avec Hellocoton, le nombre d'abonnés pouvant être mesuré par Facebook, Twitter et consorts. Non mais.
       Autant le dire, donc, la rebelle enfouie sous mon lobe gauche n’avait qu’une envie : enterrer la chose. Ouais. Sauf que dans l’autre lobe, miss Bisounours lui a dit que rapport à la gentillesse de celles qui ont pensé à elle, la moindre des politesses était de donner suite. Et puis j’ai beau prétendre le contraire, je suis une fille polie. Et reconnaissante. Donc je dis merci et je m’y colle sans ironie aucune tu me connais, avec mes règles: je tagge les blogs que j'aime et peu importe leur présence sur Hellocoton. D'ailleurs onze c'est pas rond, c'est moche, fuck it.


Ps: Sache tout de même que le coup des confidences s’apparente à 12 kilomètres de footing en échasses, pour moi qui plante comme un vieux PC dès qu’on me demande de parler de moi.

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1.              Je ne m’appelle pas vraiment Mamzette. Chut.
2.       A côté de moi, Severus Rogue dans Harry Potter est un grand extraverti et les Bisounours d’incorrigibles pessimistes.
3.       J’ai longtemps cru que les sandales du monde entier étaient mal fichues. En fait, c’est mes pieds.
4.       Mets-moi face à plus de trois inconnus et observe : rouge, blanc, syncope.
5.       J’ai un gros, gros problème avec le matin. Si tu me rencontres au réveil, tu me hais.
6.       Je heurte, je glisse et je casse inlassablement.
7.       J’ai peur de l’orage. Quand ça tonne trop fort, je l’insulte.
8.       Mastique dans mon tympan et regarde-moi sortir une tronçonneuse de mon sac à main.
9.       Je suis une vraie gentille, une fausse méchante, une vraie cynique et une fausse midinette.
10.     Je peux te pondre une histoire de fiction en dix minutes. Et je viens d’en passer 40 sur ces p*** de confidences. Oui, 40.
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1.   Quel est le premier livre que vous vous souvenez avoir lu?
Fifi Brindacier ? Fantômette ? Le Club des 5, La comtesse de Ségur, ou toute la Bibliothèque Rose ? Ou alors les contes de Perrault, sans doute avant…
2.   Quel livre vous a le plus effrayé?
Aucune idée du titre. J’avais 12 ans, plus rien à lire, j’ai piqué le bouquin de mon frère qui traînait. Double amputation des jambes à la tronçonneuse sur deux pages, trois semaines de cauchemars.
3.   Quel personnage ne voudriez-vous pas rencontrer dans une ruelle sombre?
Le clown de « It », de Stephen King. Traumatisme absolu.
4.   Dans quel roman aimeriez-vous aller faire un tour? Qu’est-ce que vous y feriez?
Alors franchement je cherche depuis des jours et fichtre, diantre, inspiration en rade. Joker?
5.   Quel livre aimeriez-vous relire à nouveau pour la première fois? (mettons que vous deveniez amnésique)
Oui, bon. Ok. Mais j’ai une âme de midinette, hein. Alors la plus belle histoire d’amour de tous les temps pour ma matière rose : Un café pour deux, de Deborah Smith.
6.   Avez-vous déjà lu un livre auquel vous n’avez rien (ou pas tout) compris?
Le Prince de Machiavel. Comment dire que mon cerveau n’a même pas tenté le coup.
7.   Y a-t-il un auteur dont vous achetez tous les bouquins?
Ouh là, pas qu’un. Quand j’aime, j’oublie de compter. Pas mon banquier. Agnes Ledig, Kate Morton, Gilles Legardinier, JM Erre, Camilla Läckberg, Emmanuel Carrère, Julia Glass, Barbara Constantine...
8.   Quel personnage généralement apprécié détestez-vous de tout votre cœur?
L’héroïne de l’acclamé Opération Sweet Tooth, de Ian McEwan, m’a récemment donné envie de me lancer dans le voudou.
9.   Quels sont les 3 livres que vous conseillez le plus souvent autour de vous?
Trois définitions de l’amour, de Caroline Bongrand, Avant d’aller dormir, de S.J. Watson, Et puis Paulette, de Barbara Constantine. N’en choisir que trois vient de me fracturer le myocarde.
10.   Quelle est votre série préférée et pourquoi?
Friends. Parce que c’est plus qu’une série, c’est une génération.
11.   Est-ce que vous parlez aux personnages de vos livres/séries?
De série, oui, mais ces couillons sont sourds comme des pots. De livre, non, pas le temps de parler, je veux savoir ce qui se passe, je suis du genre lectrice compulsive.
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1.       Comment vous est venue l'idée de tenir un blog ?
Surchauffe du cortex. Fallait que ça sorte.
2.       Quelle est votre plus grande passion ?
Gérer mes placements boursiers. Nan, je déconne. Rêver déraisonnablement.
3.       Votre couleur fétiche ?
Celle qui est dans la vitrine, jamais dans mon placard. Le drame de ma vie.
4.       Votre qualité principale ?
Je suis petite, ça prend moins de place.
5.       Quel bouquin est sur votre table de chevet ?
Comment choper Ryan Reynolds en 10 leçons.
6.       Le travail c'est .... 
… la santé, rien faire c'est la conserver, les prisonniers du boulot, n'font pas de vieux os. Henri Salvador, 1965. J’ai gagné quoi ?
7.       Thé ou café ?
Théinomane le jour, Oasisomane le soir, Ryanomane la nuit.
8.       Ville ou campagne ? 
Les deux. Donc un petit hôtel particulier sympatoche avec jardin sauvage en plein cœur de Paris. 
9.    Votre plat préféré ?
L’apéro. Avec plein de sucre.
10.       Votre dernier voyage ?
Le lobe gauche de mon cerveau. Equivalent à 10 jours au beau milieu de la forêt équatoriale de nuit et sans boussole.
11.   Que pensez vous de Facebook ?
Face quoi ?
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1.       Le truc qui te fait passer en mode Hulk, c’est quoi ?
2.       Plutôt verre à moitié vide ou à moitié plein ?
3.       Rose ou bleu ?

4.       Ton blog, thérapie ou terrain de jeu ?
5.       Un rêve ou 10 000 ?

6.       Pour ou contre les posts sponsorisés ? (oui, je peux aussi poser de vraies questions)
7.       Film ou livre ?

8.       La mode, jeu ou prise de tête ?
9.       Le truc qui te fait vibrer, c’est quoi ?

10.   Allez, balance. Ton pire défaut.
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Line Hogsark
Fy s'habille
J'ai voulu tester
Elsa Pioupiou
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Les secrets de Mary

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Flashpic - Victorine

13/6/2014

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        Les vacances c’est bien, la lecture c’est mieux. Alors lire en vacances, Victorine vous laisse imaginer ce que ça représente pour elle. Orgasme tantrique, Nutella en barres, Mojito sans gueule de bois. Mais elle vous voit venir, là. Vous imaginez la nerd à lunettes enduite d’écran total sous un bob. Elle ne vous mentira pas, ça lui est arrivé. Mais Victorine a grandi et découvert 1) le pouvoir de la crème solaire, 2) le pouvoir des lentilles, 3) que lire comment John a chopé Rita dans l’écurie les pieds dans l’eau, c’est encore plus jouissif.
        Depuis quelques années, donc, Victorine peaufine son art. En piscine, c’est bikini fluo, chapeau de paille et rouge à lèvres corail, parce que les reflets du chlore ont tendance à la faire virer Walking dead. La pose : assise de biais sur les marches, jambes étendues dans l’eau, un bras sur le rebord et le livre dans une main. A ne pas tenter sans expérience, ça lui a pris un sacré bout de temps, à Victorine, pour maîtriser la chose sans dévaler le carrelage sur le tendre de la fesse.
        En mer, c’est ode à la nature : glamour rétro, bustier volanté, rouge framboise et bonnet de bain à froufrous, rapport au fait qu’avec l’eau de mer, le brushing de Victorine a tendance à virer caniche sous électrodes. La pose : mine concentrée, épaule arrogante, dos cambré et livre à deux mains. A deux mains, important. Une vague est si vite arrivée.
        Et la voilà donc en plein break post filez-moi-des-vacances-ou-je-fais-péter-les-bureaux, plongée dans les tribulations d’un flic au Groënland, au beau milieu d’un kidnapping canin, se demandant ce que c’est que ce bouquin pourri, guettant d’un œil aguerri le sosie d’Hemingway (jeune) qui se bronze le téton sur le ponton voisin.
STOP !! Lecteur/trice, le moment est venu de choisir ta suite. Parce que ça m’éclate, le flashpic sur mesure.
Si tu aimes Bridget Jones 
et que happily ever after, ta suite est là
        Elle était là, elle était bien, et puis le flic s’est fait enlever par des moines. Victorine a trouvé ça bizarre, mais autant vous le dire, ça l’a quand même intriguée. Soit elle avait affaire à une œuvre de la littérature bien déguisée, soit l’auteur avait fumé sa mère avant d’écrire, voilà le genre de mystères que Victorine ne dédaigne jamais. Elle s’est donc concentrée, et a cessé de surveiller Hemingway.
        Qui sans doute vexé de voir ignoré, a mis au point une tactique d’approche éprouvée : la collision inattendue. Tandis que Victorine savourait d’un œil perplexe la colonie de moines au Groënland, Hemingway a enfilé masque et tuba, chaussé les palmes et plongé dans l’eau d’un mouvement félin. Dans sa tête, tout du moins. Et le voilà en pleine approche. Le tuba en avant, sa proie était là. Quand arriva la vague scélérate.
        Propulsé en avant, Hemingway ne maîtrisait plus grand-chose, et certainement pas la direction de son tuba. Qui a foncé droit sur le glamour rétro. Le tuba ne s’est pas contenté de piquer, il est remonté sous l’élastique de la hanche, embarquant Victorine et les moines du Groënland sous la vague. A noter: d'une, Victorine était ornée d'un maillot de bain sans bretelles, de deux, elle n'a jamais su retenir sa respiration sous l'eau sans se boucher le nez.
        Et voyez-vous, ça brise la glace, un truc pareil. Quand on se retrouve le maillot embroché sur un tuba, luttant pour préserver sa dignité en sachant que franchement, c’est foutu, rapport au nez morveux et au téton fugueur, on est content de constater que l’agresseur est encore plus ridicule. Quand il propose piteusement une glace réparatrice, on commence par lui coller une mandale à lui décrocher les palmes, et quand il propose de prêter son exemplaire du livre parce qu’il a le même, on révise son opinion. On se demande s’il n’y aurait pas une écurie, dans le coin.
Si tu aimes Les oiseaux 
et que life is a bitch, lis plutôt ça
        Elle était là, elle était bien, et puis le flic a retrouvé les chiens disparus dans un igloo abandonné. Victorine s’est dit qu’elle venait de perdre 300 pages de sa vie, et elle a balancé le bouquin dans les airs parce que ça ne se fait pas, de flouer ses lecteurs.
        Malheureusement pour elle, le livre était lourd. Il a rencontré la route de Monique, une innocente mouette sur le chemin du retour. Monique a chu comme une buse, droit dans l’eau. Victorine s’est précipitée. C’est qu’un bouquin pourri d’accord, mais elle ne voulait tuer personne d’autre que l’auteur, encore moins Monique. 
        Monique n’était qu’assommée, coup de bol, mais Monique n’a pas compris, pas de bol. Lorsqu’elle a ouvert les yeux sur ce drôle d’humain à tête d’œuf volanté, elle a pris peur, collé un vigoureux coup de bec à la main qui l’accueillait et repris son envol avec le peu de dignité qui lui restait.
        Là, Victorine a contemplé la petite entaille dans sa main. Ça valait bien la peine d’aimer les bêtes, tiens. Autant se concentrer sur Hemingway qui lui au moins, ne devrait pas lui coller de coup de bec. Elle s’est donc détournée pour admirer le spécimen, qui, ma foi, semblait plus que coopératif. Debout sur le ponton, les yeux rivés sur elle, il lui adressait de grands signes.
        Dans la poche, Victorine. Il essaye de communiquer, ce soir tu rejoues Le vieil homme et la mer version censurée dans la baignoire. Avec délicatesse, histoire d’éviter le coup du caniche sous électrodes, elle a dégagé ses oreilles du bonnet de bain qui bien que sexy, avait l’inconvénient de lui offrir une audition de centenaire. Et là, elle a entendu. Et puis elle a vu, surtout. Elle a vu Monique et ses copines piquant droit sur elle pour lui apprendre à balancer 300 pages sur une mouette innocente. Par souci de la censure, on vous laisse imaginer la suite. Mais disons qu'il a morflé, le glamour de Victorine.
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Who is it – mai 014

11/6/2014

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Et voilà, on est en juin (non, tu n'es pas obligé(e) de souligner quel jour exactement et que je suis carrément à la ramasse question réactivité, merci). Ça t’en bouche un coin, hein. Moi aussi, j’ai bien vérifié mon calendrier avant de t’annoncer la nouvelle, rapport à la météo hystérique, mais si. Ce soir, c’est apéro en terrasse option parapluie, fuck it. Et puisque quand même ça se réchauffe au point de ranger les Damart, voici venu le temps des artistes du mois dernier ET du dicton de juin (c'est magique, y a qu'à cliquer). Bam. Double dose, ne dis pas que je ne te chouchoute pas.
>>>"Qui pêche en juin, pêche fretin"<<<
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Jenny Stout
jennystoutdesign.com
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Dualberi
etsy.com/shop/DUEALBERI
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Picasso
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Sara Ligari
saraligari.it

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Meghan Howland
meghanhowland.com
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Francoise Nielly
francoise-nielly.com
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The Joy of Color
etsy.com/shop/TheJoyofColor
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Norman Rockwell
fr.wikipedia.org
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Tiny Kiwi Prints
etsy.com/shop/tinykiwiprints
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Esteves De Cooman
saatchiart.com/estevesdecooman
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António Soares
antoniosoares.tumblr.com
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Inge Jacobson
ingejacobsen.com
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10 bonnes raisons...

9/6/2014

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On m’a lancé un défi, Lecteur/trice. Défi, ou requête, mon cerveau les traite de la même façon : c’est plus fort que moi, je m’exécute, on me réclame une liste, je la fais. Oui, si tu me demandes un moodboard Mère Térésa, tu l’auras. Donc Flo, voilà, je t’avais bien dit de ne pas me lancer sur La Poste, hein.


…de ne pas aller à la Poste.

1.       Parce que la récente réorganisation « gain de temps » t’oblige à faire la queue pour récupérer ton recommandé derrière mamie Paulette et ses cliquetis de dentier, Kevin et ses écouteurs plus proches des haut-parleurs que des écouteurs et Bernard qui réclame un rapport détaillé sur les différences de coût entre 18 modèles de timbres. Pendant ce temps-là, le mec du guichet Pros se cure les ongles.
2.       Parce qu’à La Poste, ils ont des machines à affranchir pour gagner du temps. Et que si tu as du bol, tu tombes sur l’un des 232 jours sur 365 durant lesquels la machine est en panne, ce qui t’oblige à faire la queue derrière Paulette, Kevin et Bernard.
3.       Parce qu’on sous-estime énormément le quota sympathie du pigeon voyageur. Quand il te regarde, tu n’as pas l’impression que réclamer un bon pour recommandé s’apparente à demander au charmant guichetier de faire 9865 pompes sur l’auriculaire.
4.       Parce qu’à La Poste, quand vas récupérer un colis et que tu te demandes pourquoi ce même charmant monsieur laisse le colis derrière le comptoir jusqu’à ce que tu aies signé, c’est parce que le colis est ouvert et qu’il n’a pas envie de se taper un formulaire pour le signaler, encore moins de ramener le colis dans la réserve.
5.       Parce que la pub qui passe en boucle sur les écrans pour divertir tes 38 minutes d’attente t’explique comment réussir ton paquet cadeau ou ta blanquette avant de te vanter les mérites du Limousin. Et qu’après pareil lavage de cerveau, tu te retrouves à emballer ta blanquette pour l’expédier dans le Limousin. 26€.
6.       Parce qu’à La Poste, ils te vendent des enveloppes prétimbrées. Ce que tu oublies à chaque fois que tu envoies un courrier, quand tu colles machinalement un timbre sur ton enveloppe.
7.       Parce que La Poste, c’est aussi une banque. Et que quand tu as besoin d’aller au guichet de ta banque, tu te retrouves avec Paulette, Kevin et Bernard, devant des images de paquet cadeau, de blanquette et de Limousin.
8.       Parce qu’à La Poste, après tes 38 minutes de queue, on t’annonce qu’on ne retrouve pas ton colis, qu’il n’arrivera sans doute que demain. Ou qu’il est peut-être dans une autre Poste, et qu’il faut que tu reviennes demain pour savoir si tu dois aller dans une autre Poste.
9.       Parce que tu peux préparer ton envoi en ligne et déposer ton paquet au guichet sans faire la queue. C’est en général à ce moment-là que Paulette te chope par derrière pour te maintenir pendant que Kevin te fouette à coups d’écouteurs sous les encouragements de Bernard, eux qui en sont à leur 36ème minute de queue.
10.   Parce qu’à La Poste, tu es exposé(e) à un tel niveau d’efficacité, d’amabilité et de rentabilité que quand tu rentres chez toi, tu te roules en boule sur ton canapé avec un pot de glace à l’Oréo après avoir coupé tout moyen de communication avec le monde extérieur. Mais tu écris une liste. Question de priorités.


Ps : si tu travailles à la Poste, sache que ça n’a rien de personnel.
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