Cher Lecteur/trice, je ne te ferai pas l'affront de me faufiler par ici l'air de rien sans justification, alors que je n'ai rien publié depuis un mois. Crois-moi, j'aimerais bien, mais ma conscience corsetée m'en empêche. Je résiste déjà vaillamment à la séance de saut dans les ronces que m'imposerait bien mon cortex psychorigide pour me punir de mon peu d'assiduité, je ne vais pas pousser le bouchon trop loin, mon système de valeurs morales risquerait l'asphyxie. Alors bref, sache que si je t'ai lâchement abandonnée(e), c'est pour une nouvelle histoire d'amour. Et oui. Je vis dorénavant une relation fusionnelle avec mon matériel de chantier. Je ne fais qu'une avec la ponceuse, je plonge gaiement dans l'enduit et je manie le pinceau avec la dextérité d'un Picasso (bourré et sous Prozac, mais très enthousiaste). En gros, je suis plongée jusqu'aux derniers replis (de cortex) dans les travaux avant emménagement, et si tu étais déjà là l'année dernière, je te répondrai que oui, encore, mais cette fois c'est la bonne. Jusqu'à temps que Ryan Reynolds ne découvre mon existence et ne m'installe dans une charmante garçonnière de 18 pièces avec piscine et hélipad, s'entend. Du coup, là, tu commences à piger le pourquoi du comment du titre, non ? Parce que je suis aussi calée que Barbie Coiffeuse côté travaux. Parce que je me demande très régulièrement, ces derniers temps, où sont passés mes neurones. Et parce qu'être cruche, c'est parfois une énorme chance quand tu as suffisamment de détachement pour pouvoir en rire. Voilà, Lecteur/trice, je t'ai tout dit, et je ne te promets pas de revenir la semaine prochaine, rapport au chemin qui me reste à parcourir avant de savoir manier la perceuse comme une pro (prochaine étape, apprendre à la mettre en marche). Par contre, je te promets que j'engrange un max de choses à te raconter, dans la série Barbie apprend la vie 10 trucs débiles à ne pas faire quand tu te lances dans le bâtiment
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Mars 2018
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