Mamzette
  • Home
  • Quezaco?
    • Le coin de l'introvertie
    • La bande-son
  • Read me
    • Flashpics
    • Raconte-moi un dicton
    • Les bonnes manières
    • Dépression mammaire >
      • J-45 . H-5
      • J-45 . H-4
      • J-44 . H-22
      • J-30 . H-6
      • J-2 . H-12
      • J-0 . H-3
      • J-0 . H-0
      • J-0 . H 3
      • J 1 . H 8
      • J 2 . H 10
      • J 9 . H 16
      • J 15 . H 15
      • J 16 . H 1
      • J 35 . H 11
      • J 60 . H 22
      • J 90 . H 8
      • J 120 . H 4
      • J 210 . H 0
    • La boucle
  • Moodboards
    • 2017
    • 2016
    • 2015
    • 2014
    • 2013
  • Fashion
  • Goodies
  • Contact
  • Blog

A toi, blogueuse mode

30/4/2014

27 Commentaires

 
        Cher Lecteur/trice, en cette veille de 1er mai ensoleillée (le pouvoir de l'imagination), il est temps pour moi d'aborder les mystères de la vie. Vois-tu, je suis de l’ancienne école, moi. Du genre à se planquer à la vue d’un appareil photo, du genre qui a mis très, très longtemps et des litres de sueur pour arriver à une sorte de statu quo avec son image. Du genre surtout, qui sort de chez elle persuadée de parader en mode Fuck me I'm famous, avant de réaliser au premier reflet dans une vitrine qu'elle est plutôt Kill me I'm hidious.
        Or depuis mon entrée quelque peu hasardeuse sur la blogosphère, voilà que je découvre un monde nouveau, un monde fascinant dans lequel Ryan ne se trouve qu’à quelques portées de clics (laisse-moi mes illusions, je débute) et dans lequel de jolies filles posent devant un objectif. Volontairement. Sans rougir, sans vomir, zéro trac, rien. Mieux, elles sont capables de tourner une vidéo sans tourner de l’œil, même que quand tu regardes, tu crois qu’elles te parlent. Si, je te jure, je leur ai déjà répondu derrière mon écran.
        Alors forcément, tant de naturel face à une caméra, moi qui me transforme en Cactus au premier flash, ça me fascine. Comment fais-tu, blogueuse mode ? Question de génération, de passion, de courage ? Si tu possèdes la recette d’une décoction magique, tu m’intéresses. Si tu as passé des mois à lutter contre toi-même avant de franchir le cap, tu m’intéresses tout autant. Et si tu ne te poses même pas la question et que tout ça est pour toi une évidence, tu m’intéresses encore plus. Et si tu n’es pas blogueuse mode mais que tu as un avis, vas-y raconte. Des mois que je m’interroge, cette fois c'est ton tour, Lecteur/trice de tout bord.

Ps : pour celles qui se poseraient des questions quant à l’évolution de mon ménage à trois avec Ryan et Matt, sache que Ryan a refusé tout net, ce rat. Il refuse de souiller ma chair virginale avec un jeunot sans expérience, fut-il doté d’une voix de d'ange alcoolique et d’un faciès de Jésus lubrique. 
Photo
Photo
Photo
27 Commentaires

10 bonnes raisons…

28/4/2014

14 Commentaires

 
        Cher Lecteur/trice, je t’avais prévu une super intro pour la liste du jour. Sauf que vois-tu, je viens de passer 20 minutes à lutter contre mon clavier d’ordinateur dont les piles ont lâché juste là comme ça au dernier moment. Et que pour changer les piles, il y a une plaque à dévisser (ô génie de la conception qui s’imagine que tout utilisateur de clavier a forcément un tournevis miniature dans sa poche de tailleur, merci), et que forcément je n’avais pas le bon tournevis, et que quand j’ai enfin déniché le bon, je me suis fait tomber les piles de rechange sur les orteils et qu’elles ont roulé sous un meuble. 
        Que là, j’ai dû ramper dans les toiles d’araignée pour les récupérer, et que si je ne suis pas complètement sûre, je crois bien avoir effleuré de l’index le corps velu de Godzilla, l’héroïne du précédent Flashpic. Et que du coup maintenant que mon clavier a enfin repris du service, j’ai complètement oublié ce que je voulais t’écrire. J’ai juste mal aux orteils, de la poussière plein les cheveux et une curieuse envie de faire flamber du Logitech.


EDIT: Sauf que du coup j'ai oublié de te dire, rapport à la liste... que si je me moque, c'est parce que je suis moi-même, entre beaucoup d'autres choses, une montagne de clichés. Ouaip. J'aime le rose et les licornes, j'ai lutté des années pour abandonner les ♥ sur les i et je suis un danger public avec une perceuse. J'assume. 

… d’être une fille cliché

1) Le rose croquignolet. Barbie, Bisounours, glace à la fraise ou fraise Tagada, l’effet Prozac du rose bonbon n’est plus à prouver. Et puis ça aide ton prochain à comprendre tout de suite ce que tu es censée être, des fois que tes seins soient trop petits.
2) Les volants tout mignons. On aura beau dire, c’est quand même hyper pratique. Ça t’enjolive la cellulite en deux coups de froufrous, et ce juste en balayant ton capiton. En plus, le moindre coup de vent te permet de montrer ta culotte et on sait toutes qu’on adore ça, nous les filles.
3) Les paillettes choupinettes. Quand ça brille, c’est que ça pétille, et tout ce qui pétille est bon pour la santé. D’autant que tu peux refaire ton maquillage juste en te penchant sur ta jupe, comme quoi on a pensé à tout pour toi, ça t’économise le cerveau. Pfiou, on a eu chaud.
4) Le rouge à lèvres super cute. Non, le lipstick n’est pas un accessoire. C’est une cible très utile pour partenaire myope. Ou pour patron bien intentionné quant à ton avenir professionnel, fais pas ta mijaurée.
5) La minijupe d’amour. Merveilleuse évolution des mœurs, de nos jours, tu peux porter un tube en jersey au ras des melons sans qu’on te questionne sur ton tarif. En revanche on risque fort de te tâter la fraicheur du fruit sans te demander ton avis, en plus de te faire payer 300€ les 10 cm de jersey.
6) Les fleurs trop jolies et les cœurs trop choux ♥♥ Aimer les fleurs t’apprend à aimer la douce beauté du pistil en émoi, c’est pédagogique. Le cœur, lui, t’apprend à être cette douce créature aimante et tolérante qui jamais ne traitera une aînée acariâtre de vieille chouette mal b***.
7) Les poupées mimi cucul. Comment tu saurais à quoi tu dois ressembler si tu n’avais pas joué à la poupée, hein ? A mon époque, Corolle t’expliquait que tu devais être belle, sage et docile. Aujourd’hui, Bratz t’explique que le décolleté parfait ne descend pas plus bas que le nombril. Dans 20 ans, le compromis ?
8) Le cheveu au vent super hot. Parce que Beyoncé, elle reste sexy même quand elle fait un roulé-jeté L’Oréal direct dans le ventilateur en plein concert. Demande à ton mec. Dès qu’il aura fini de rire, il t’expliquera à quel point tu es belle.
9) Le string OMG. Je sais, je me répète, mais je ne me lasse pas de cette brillante invention qui sous peine d’abricots murs sous les volants, te donne l’air d’une méduse ligotée de fil dentaire. Confort ET sensualité, pourquoi s’en priver ?
10) Le fuck off, asshole. Le meilleur avec les clichés, c’est qu’on est en 2014. Tu peux porter un treillis à paillettes, faire du foot avec un maillot rose ou changer un pneu avec un cric à fleurs, quiconque y trouve à redire ne mérite pas de toucher à ton fil dentaire. 
(Tu noteras que je n’ai pas mentionné les bijoux, d’une, parce que j’étais déjà arrivée à 10, de deux, parce que depuis que Mister T est passé par là, c’en est fini du monopole)
Photo
14 Commentaires

Flashpic - Marthe

25/4/2014

16 Commentaires

 
Photo
        On la voit, là, Marthe, et on se dit que c’est romantique, comme image. Qu’elle savoure le coucher de soleil, les reflets mouvants sur la rivière, qu’un bel étalon va passer dans le coin pour l’enlever sur son scooter et qu’elle a bien de la chance de pouvoir se la couler douce en vacances comme ça. Et on de doute bien, aussi, que c’est un chouïa plus compliqué que ça.
        Déjà, Marthe n’est pas en vacances, elle travaille. Ou elle en revient, tout du moins, après avoir rendu visite à un client. Et puis Marthe n’est pas seule, elle est accompagnée du nouveau stagiaire, celui qui ressemble un peu à Thor avec ses pectoraux tellement gonflés qu’on lui voit les tétons à travers la chemise.
        Il faut bien avouer que depuis son arrivée, Marthe n’a plus qu’un but dans sa journée de travail : lui faire tomber la veste. Oui, bon, harcèlement… ça va, hein. Il n’a pas l’air de s’en plaindre. Et s’ils ne travaillaient pas en open space, elle est quasiment sûre qu’ils auraient déjà baptisé la photocopieuse.
        Alors vous vous doutez bien, avec un rendez-vous client en extérieur, seuls dans la voiture, qu’elle a élaboré un plan de génie dès la première minute. Un plan simple et brillant en trois étapes : 1) lui faire oublier la différence d’âge, 2) lui prouver à quel point elle est cool, 3) monopoliser les ressources sanguines ailleurs que dans son cerveau.
        De nos jours les jeunes ne font plus de pause clope, c’est mauvais pour la santé, ils font une pause Coca Zéro ou une pause Twitter. Marthe sait ça. Elle a donc doublé ses chances et glissé ça te dit une pause Coca, j’ai repéré un petit étang trop chou que je posterais bien sur Instagram.
        Il a souri. Téton têtu, here I come! Marthe a garé la voiture dans une flaque de boue (pas fait exprès) et joué les filles trop cool. Genre branchée. Genre pas née à une époque où internet n’existait pas. Genre rien de mieux à faire, après une après-midi sur la route, que de boire un coca sans sucre sans goût sans caféine au bord d’une rivière crado alors que ça commence à cailler et que je n’ai pas de pull.
        Je reviens, a-t-elle susurré en ouvrant la portière, rapport à son alibi. Elle a plongé sa ballerine rose sans broncher dans la flaque de boue, pas un rictus, rien. Elle a défait un bouton, dégainé son portable. Retiré sa veste et roulé ses manches de chemise comme si elle ne rêvait pas Damart et bouillotte, parce qu’avec un poil de tactique, elle pourrait allumer un feu avec les tétons de Thor dans moins de cinq minutes.
        Il n’avait pas besoin de savoir qu’elle n’avait même pas l’appli, le plan était simple : avancer au bout du tronc écroulé en travers de l’étang (bravoure + témérité = jeunesse), tendre son portable (Instagram + smartphone = coolitude), se pencher en avant pour cadrer (postérieur + jupe fendue = ressources sanguines).
        Non, bande de mauvaises langues, elle n’est pas tombée. Elle aurait préféré, Thor serait venu la sauver. Elle s’est avancée cahin-caha dans ses ballerines, la gauche marron et gadouilleuse, la droite sèche et rose, s’est penchée en avant en ignorant les tiraillements de ses cuisses (tiraillements =  muscles tendus = fessier galbé), a prié pour que la fente de sa jupe suggère sans montrer (dentelle, oui, cellulite, non).
        Allez viens ma belle, qu’il a dit depuis la rive. La proie était ferrée, Marthe a fait volte-face. Seul un tronc se dressait encore entre eux. Elle s’est dit toi mon petit, tu vas découvrir le pouvoir de la maturité, on va se rejouer Titanic dans la calèche avec la buée sur les vitres. Fais péter le téton, j’arrive. Et c’est là qu’elle a vu.  
        Une araignée. Mais une araignée, une araignée, quoi. Une araignée Godzilla, une araignée transgénique, un truc immonde d’au moins deux centimètres. Là, bien campée sur ses pattes musclées au beau milieu du tronc.
        Marthe a une peur bleue des araignées. Pire, les araignées, ça lui fige le neurone, tétanie, paralysie, tout ça. Elle s’est laissée tomber sur le tronc, tout au bout, le plus loin possible, plus de mots, plus de forces, attendant que Thor vienne la sauver. Puisque Thor allait bien venir la sauver, avec ses pectoraux géants.
       Et ben non. Que dalle. Tétons qui tue mais empathie limitée, au bout de cinq minutes il a dit je t’attends dans la caisse beauté, vas-y kiffe. Et du bout de son tronc, elle l’a vu se débarrasser de sa chemise et de ses chaussures avant de s’affaler sur la banquette arrière.
        Alors non, Marthe, elle ne kiffe pas. Parce qu’elle est assise au bout d’un gros rondin depuis vingt minutes, les bras ankylosés, des échardes dans les cuisses et les yeux qui pleurent à force de soutenir le regard vicieux de Godzilla. (C’est où les yeux, sur une araignée ?) Et parce que l’autre gros crétin ronfle sur la banquette arrière les tétons à l’air, conscience en paix et pieds sur la vitre propre. Comme quoi la taille du téton n’a vraiment aucun rapport avec la taille du cerveau.

Photo
Photo
Photo
16 Commentaires

La posologie du livre

23/4/2014

12 Commentaires

 
        Cher Lecteur/trice, tu l’as peut-être compris, j’ai dans la vie des drogues plutôt inoffensives. Ryan, l’Oasis, le Kinder et l’Oréo et surtout, la lecture. Oui je sais, je suis nulle, comme rebelle. C’est pour ça que j’ai les cheveux rouges, ça compense. Bref, de mon épopée littéraire, j’ai retenu quelques enseignements utiles pour tirer le meilleur parti d’un livre et puisque je suis une chic fille, je m’en vais de ce pas les partager avec toi. En principe après ça, soit tu te dis que je suis vraiment très créative, soit tu penses nom d’une Chupa Chups, heureusement qu’elle a des vices de Bisounours la pauvre, parce qu’on lui a fumé le cortex à la naissance. 

Je fais quoi avec...

  • La bluette sentimentale, celle où Daisy finit dans les bras de John sur fond de soleil couchant. Préconisé en cas de « nan mais je suis mieux seule de toute façon l’amour ça pue du c** ». Disperser en paillettes sur de l’eau bouillante, laisser infuser 10 minutes. Pas plus, le mot d’amour se dilue vite. 
  • Le roman déjanté, celui où Sven traverse le Kazakhstan en trottinette avec un hamster. Préconisé en cas de « pourquoiiiiii dear god pourquoi moiiiiiiii ». Hacher menu et saupoudrer sur du Nutella. Jamais plus d’un chapitre par repas, la bonne blague moisit vite. 
  • Le mommy porn, celui où Martine finit ligotée au lit avec Bernard et une courgette. Préconisé en cas de « Simone il est 21h et c’est vendredi, fais valser ta gaine ». Plonger en rouleaux dans une carafe d’eau glacée, touiller quelques minutes. Attention, fort pouvoir stimulant, ne pas oublier les glaçons. 
  • La feel good littérature, celle où Julie trouve un job, un mec, un chien, fait des bébés et gagne au loto. Préconisé en cas de « file-moi la hache que je lui redécore la face ». Mélanger avec un peu d’eau tiède et enduire en cataplasme. Temps de pose limité à quinze minutes (sous peine de distribution de free hugs dans le hall de l’immeuble). 
  • Le thriller haletant, celui où Helen finit en string devant une tronçonneuse. Préconisé en cas de « mais pourquoi il se passe jamais rien dans ma viiiiiie ». Rouler une page, bourrer avec le sommaire, allumer. Fumer en douceur pour éviter l’effet placard hanté. 
  • La working girl in the city, celle où Julie finit par piquer la place de son patron pour mieux se taper son assistant. Préconisé en cas de «  c’est foutu chuis trop nulle je retourne bosser au Mac Do ». Rouler en boulettes serrées, savourer avec une sauce légère. Utiliser uniquement la première moitié pour un effet réaliste. 
  • Le drame déchirant, celui où Jim perd sa mère, sa femme, sa fille, son chat et ses clés. Préconisé en cas de « j’ai cassé mon iphone qu’est-ce-qui pourrait bien m’arriver de pire Jésus Marie Joseph l’âne et le bœuf ». Réduire en poudre et sniffer avec précaution sous peine de dépression littéraire.
Photo
Photo
12 Commentaires

Ménage à trois

21/4/2014

16 Commentaires

 
        Cher Lecteur/trice, le post d’aujourd’hui sera court, j’ai un boulot monstre. Je n’ai pas fini mon Kinder géant et à peine entamé les oreilles du lapin en chocolat. Alors avec ce qui farcit le croupion du lapin (si une blague salace t’envahit le cortex, merci de la purger à voix basse), autant te dire que je vais bien en avoir pour l’après-midi, sans parler de digestion.
        Je vais donc, aujourd’hui, me contenter de te faire partager l’un de mes (innombrables) coups de cœurs. Vois-tu jusqu’à présent dans ma vie, il y avait Ryan. On était bien, Ryan et moi. Et puis Matt est arrivé. Matt comme dans Matt Corby, un chanteur australien découvert dans Australian Idol (il y a six ans, pour te dire à quel point je suis à la ramasse). Donc Matt, pour résumer un peu au cas où tu serais comme moi (à la ramasse), quand tu l’entends pour la première fois, tu te dis que tu viens juste de communier avec la planète mère. Et puis quand tu ouvres les yeux et que tu détailles un peu le spécimen, tu te dis que tu serais plutôt partante pour une fouille au corps.
        Alors vois-tu, Lecteur/trice, je suis très ennuyée, parce que Matt est trop jeune pour moi. Et en même temps, je ne suis pas certaine que Ryan accepte le ménage à trois. Oh, monde cruel. Je vais donc de ce pas me noyer dans le Kinder et en attendant, écoute le troubadour au regard de husky, histoire de me dire si je dois virer cougar ou rester fidèle à Ryan.

Ps : J’ai une vie imaginaire très dense, pour le cas où tu n’aurais pas compris. Mais dans la réalité, la voix de Matt Corby c’est quand même de la dynamite en stick. Et ça va bien avec le Kinder.
Photo
Photo
16 Commentaires

Flashpic - Lucie

18/4/2014

18 Commentaires

 
Photo
        Lucie est fatiguée. Très fatiguée. Ils ne se rendent pas compte du travail que ça représente, vraiment, entre les enfants qui tentent de lui ronger les œufs et un mari qui ne pense qu’aux enfants. A en faire d’autres, s’entend. Elle, elle trime comme une folle et tout ça pour quoi ? Pour une utopie à laquelle personne ne croit.
        Mais c’est comme ça, c’est sa nature, c’est son travail, Lucie est une lapine sans histoires. On lui demande d’emballer huit cent œufs, elle emballe huit cent œufs, même si elle vous assure que ce n’est pas une partie de plaisir. Vous avez déjà essayé d’emballer un œuf avec des pattes, vous ? Elle a beau avoir pris le coup de griffe avec les années, ça lui a coûté un paquet de ratages. Et encore, aujourd’hui on lui envoie des œufs en chocolat, sa grand-mère devait empaqueter des vrais œufs ! Un cauchemar. On dit qu’à cette époque, le terrier était couvert de blanc d’œuf.
        Mais bref, Lucie est donc une lapine disciplinée et elle a emballé ses œufs. Sagement. Sauf que cette année, allez savoir pourquoi, la crise de la quarantaine ? Elle a éprouvé un besoin nouveau. Celui d’assister au déballage. Ça ne se fait pas, normalement. Trop de courants contradictoires dans les légendes de Pâques, voir une lapine assise à côté des œufs pourrait causer des dommages irréversibles à un bambin croyant aux cloches de Pâques. Des décennies, déjà, que les préparateurs n’assistent plus à la découverte.
        Alors pourquoi l’a-t-elle fait ? Elle ne pourrait vous répondre. C’était ce genre d’envie irrépressible, sans raison ni logique, auxquelles on succombe avant de le regretter. Sa mère lui avait pourtant bien dit, action en hâte te coûte la patte. Il parait qu’on ne porte plus bonheur, après un truc pareil. Mais très franchement, Lucie n’est pas si crédule, et assister à la collecte planquée dans les fougères ne semblait pas un crime de lèse-humain. Comment pouvait-elle prévoir ? Chez elle, les lapines sont futées, elles ne se laissent jamais surprendre. Il est un seul et unique paramètre qui les perd parfois : les lapins.
        Elle est donc partie de bon matin, l’oreille altière et la patte sûre, le jardin n’était pas loin, une vingtaine de bonds tout au plus. Dès potron-minet, elle faisait le pied de grue entre les pâquerettes. Lucie n’est pas bien grande, aucune chance qu’on la repère. Mais pour plus de sûreté, elle était aplatie entre les tiges et c’est de là qu’elle les as vus débarquer. Trois. Ils n’étaient que trois. Elle s’est franchement demandé ce que c’était que cette famille ridicule. Son terrier compte trente-deux enfants, et elle n’en a pas fini. D’ailleurs elle se dit parfois que si elle souhaite un jour calmer les ardeurs de Jeannot, il lui faudra se faire ligaturer les trompes.
        Les petits se sont égaillés dans le jardin, la fête a commencé, rires et cris, Lucie était fière, c’étaient ses œufs à elle, que les gamins déposaient dans le petit panier en osier. Elle le savait bien, elle est la seule à plier le papier d’alu en mode origami. Et c’est l’œil humide qu’elle a vu se remplir le panier posé au milieu de la pelouse, juste là, à quelques bonds de sa cachette. Oh, qu’elle était fière. Si elle n’avait pas été en planque, elle en aurait dressé les deux oreilles. Jusqu’à…
        Jusqu’à ce qu’elle le repère. Posé au sommet de la pile, dans le panier. Il rebiquait. Le joli papier d’alu tout rose, son magnifique pliage en origami qui dessine un oiseau sur l’œuf en chocolat, rebiquait. Et du coup, l’oiseau avait une tête de canard.
        Lucie a trépigné entre deux pâquerettes, la conscience professionnelle en lutte avec sa raison. De toute façon, ils les déballent. Les enfants allaient lui ruiner le pliage, alors un peu plus ou un peu moins… oui mais en attendant, son œuf rose était là, tout seul, avec une tête de canard. Lucie est petite, elle bondit vite, limite ninja. Elle s’est dit qu’elle avait bien le temps de réparer l’affront, non ?
        Trois bonds, un coup de patte, trois bonds, ni vu ni cuit. Elle n’allait pas laisser pareil outrage en l’état, c’était décidé, elle y allait, et c’est là que sa patte lui a fait faux bond. Zéro chance. Maman avait raison, ignorer les règles, ça porte la poisse.
        A cet instant-là pourtant, elle y croyait toujours et les trois premiers bonds se sont passés sans encombre. Elle a atterri au sommet du panier avec délicatesse, plaqué ses oreilles en signe de concentration et recollé le papier rose d’un coup de patte adroit. Voilà. Là, ça ressemblait à quelque chose. A un oiseau, en l’occurrence, l’honneur était sauf, demi-tour. Demi-tour qu’elle n’a jamais pu mettre en œuvre.
        Jeannot s’était réveillé seul, apparemment, or Jeannot a horreur de se réveiller seul. Et que fait le mâle livré à lui-même ? Il cherche sa femelle. Jeannot avait donc affûté son odorat, lissé ses moustaches et s’était lancé sur la piste de sa dame. Lucie. Lucie qui comme toutes les lapines, avait oublié à quel point son lapin était gentil, dévoué, prévenant, amoureux mais surtout très basique, puisque lorsque Jeannot a aperçu sa lapine perchée au sommet d’une pile d’œufs colorés, la testostérone lui a gonflé les moustaches. Tiens, et si on faisait des bébés, qu’il s’est dit.
        Lucie n’est pas bien grande. Jeannot, si. Il est simplet, mais il est fort, on ne peut pas tout avoir dans la vie, c’est ce que s’est dit Lucie quand Jeannot l’a attrapée avant qu’elle ait pu quitter le panier. Au moins leurs rejetons sont costauds comme papa. Sauf qu’elle se demande, là maintenant tout de suite, comment elle va expliquer à ses supérieurs qu’elle s’est fait surprendre par les destinataires de ses œufs de Pâques en train de féconder lesdits œufs de Pâques. Il existe une légende, pour ça ?

Photo
Photo
Et un petit moodboard spécial chocolat, pour te souhaiter un bon week-end prolongé, Lecteur/trice, des kilos de chocolat et une grasse matinée de fou furieux lundi matin (les meilleures, celles du lundi matin...)
Photo
18 Commentaires

Normcore & Frumpterable

16/4/2014

18 Commentaires

 
        Cher Lecteur/trice, il est temps pour moi de partager ma dernière découverte « duh ». Tu sais, cet article que tu lis et dans lequel tu cherches le poisson d’avril. Et quand tu ne le trouves pas, tu te demandes où va le monde, juste avant de te sentir très vieille. Et puis comme tu es d’une nature très positive, tu te dis que si tu ne comprends pas, c’est parce qu’il n’y a rien à comprendre.
        De quoi je te parle ? Du « normcore » et du « frumpterable ». Alors. Le normcore, tu en as sans doute entendu parler, ça fait les gros titres : c’est une contraction de « normal » et « hardcore ». Et le hardcore du normal, c’est quoi ? C’est que plus tu es banal(e), plus tu es branché(e). Ouais. Moi aussi, je me demandais ce qu’ils allaient nous pondre après les bobos, les geeks et les hipsters. Et ben voilà, enfile un vieux jean droit, un t-shirt blanc sans marque sans dessin sans décolleté comme dans les années 90 où tu sentais au top de ta sexytude avec un col rond gagné chez Auchan, chausse tes Birkenstock et bam, tu es fashion.
        Mais ça, ce n’est que la partie émergée du cookie. Le « frumpterable », maintenant. Ça vient de « frumpy », qui signifie littéralement « mal habillé ». Là on passe au stade du dessus, celui où les chaussettes dans les claquettes de piscine font de toi un sex-symbol. Mais si tu sais, le giga-oversize, l’imprimé Tati, la moustache de ta grand-mère et les bretelles de Tonton Jacques.
        Alors moi je te demande où va le monde, Lecteur/trice. Parce que le confort c’est cool, comprenons-nous bien, je suis 100% pour l’idée que chacun porte ce qui lui plait. De là à faire du poncho en polaire la nouvelle robe de soirée, je te le dis : je me sens vieille. Ne me reste plus que le plan B : noyer ma ringardise dans l’Oasis.  

Ps : je te l’ai dit, je suis très optimiste. Je me dis donc que finalement « frumpterable », ça signifie tout et n’importe quoi, que c’est juste pour nous forcer à prononcer un mot imprononçable et que si ça se trouve, ce n’est pas moi qui suis has-been, c’est Roger, qui avait oublié de réfléchir à une idée pour remplacer les hipsters et qui en réunion avec son boss le dieu de la tendance débile, a sorti la première connerie qui lui est passée par la tête. Ouf, sauvée. Apéro quand même.
Photo
Photo
18 Commentaires

10 bonnes raisons…

14/4/2014

16 Commentaires

 
        Le moment est venu de trancher, Lecteur/trice. Suite à ce fascinant débat de la semaine dernière, tu as majoritairement voté pour l’annihilation de ma vie sociale. J’ai donc immédiatement annulé tous mes engagements, renié ma famille et cloué mes portes. Ceci dit, parce que j'aime bien me faire croire que je suis une rebelle totalement insensible aux regards du monde extérieur, j'ai décidé d'être un poil moins psycho-rigide avec moi-même: si exceptionnellement je ne peux t'écrire que deux fois/si ce sont des posts courts/si ça me prend de poster autre chose qu'une flashpic le vendredi/si je fugue en Patagonie sans connexion internet, je ne me flagellerai pas à coups de brocolis pendant dix jours pour t'avoir déçu(e). Deux suffiront. 

Ps2: Si tu t'appelles Ryan et que tu as un accent, tu peux jouer le rôle du brocoli.

… d’être adulte

         1) Etre adulte, c’est gérer tes comptes. C’est savoir calculer qu’1 loyer en retard + 2 paires de ballerines + 1 pull en coton bio + 1 robe H&M + 1 sac Dreyfuss + 30 jambon/coquillettes + 27 apéros à la menthe à l’eau + 8 supplications éplorées au banquier voire photos cochonnes en dernier recours = comptes équilibrés. 
         2) Etre adulte, c’est être maître de ton régime alimentaire. Chocapic au dîner, raclette au petit déjeuner et Vodka fraise au goûter. Fuck it.
      3) Etre adulte, c’est imposer tes goûts et tes couleurs. Si chéri n’apprécie pas l’imprimé zèbre sur les murs des WC, va falloir qu’il mûrisse un peu. Et quoi le Kiki dans la chambre ? C’est vintage, c’est fashion, et puis d’abord il s’est bien regardé, avec son caleçon Superman ?
        4) Etre adulte, c’est pouvoir enfin créer ta propre mode sans restrictions. Adieu jupettes plissées, babies vernies ou serre-têtes fleuris. A toi chaussettes dans les sandalettes, bermuda et headband à pois. Nan. Rien à voir. Parce que cette fois, tu as des seins.
         5) Etre adulte, c’est déclarer tes impôts comme une grande. Malheureusement si tu n’as pas bac +18 ou une déclaration de base sans feuillet complémentaire, le jour où tu maîtriseras le Trésor Public sur le bout des doigts, tu seras à la retraite. En attendant tu pleures, mais tu es grande.
      6) Etre adulte, c’est choisir ta maison comme Barbie et son camping-car. Même que tu vas la payer comme une grande aussi, ta maison, et que t’endetter sur 25 ans, ça va te faire grandir d’un coup. Voire, très très peur. Voire, prendre tes jambes à ton cou et te planquer sous ta couette parce que tu es adulte et que si tu veux, tu peux.
       7) Etre adulte, c’est faire des enfants ou adopter un chien. Je ne te cache pas que l’un des deux te forcera à te lever aux aurores pour préparer un biberon qu’il finira par te vomir sur la nuisette, mais je te laisse le bonheur de découvrir lequel.  
        8) Etre adulte, c’est montrer que tu te moques de l’avis des autres. Tu es au-delà de ça. Si tu veux te peindre les ongles en bleu, les paupières en jaune et les cheveux en violet, tu tends le majeur au reste du monde. Ou tu colles ton chewing-gum dans le brushing de la vieille qui fait la moue devant ton décolleté.
        9) Etre adulte, c’est partir au bout du monde, mais en hôtel 4 étoiles. Parce que faut pas déconner, arrive un âge où les toilettes communes et la douche extérieure, ça a tendance à te mettre de très mauvaise humeur. 
        10) Etre adulte, c’est comprendre que tu ne finiras jamais vraiment de devenir adulte et lâcher prise une bonne fois pour toutes un soir à l’apéro en beuglant dans ta grenadine. Parce qu’après avoir bien réfléchi pendant trente ans, tu te rends compte qu’être adulte, c’est pas fait pour toi, que tu aimes trop dire des horreurs avec tes copines sur les pouffes à la télé et faire des câlins à ton singe en peluche les nuits d’orage. Et d’ailleurs tu te dis qu’être adulte, c’est peut-être arrêter de vouloir l’être, finalement.
Photo
16 Commentaires

Flashpic - Titine

11/4/2014

2 Commentaires

 
Photo
        Oui, elle s’appelle vraiment Titine. Non, elle ne le vit pas bien. Oui, elle blâme ses parents. Très fort et très souvent. Malheureusement, leur bonne foi –et leur déception manifeste face au manque d’enthousiasme de leur fille– a tendance à doucher la hargne de Titine. Ils sont fans absolus de Tintin. Bon. Ça arrive. Ils voulaient appeler leurs fils Tintin, ils ont eu une fille, ils se sont dit que Titine, c’était bien, et c’est qu’ils le pensaient vraiment. Pire, qu’ils le pensent toujours.
        Sauf qu’ils auraient pu faire l’effort de se projeter un peu et se demander ce que donnerait l’adolescence de Titine, qui plus est rouquine à taches de rousseur. Mais justement, qu’ils répondent à chaque fois, ça te va comme un gant. Titine a presque lâché prise, avec le temps. Elle se dit qu’au moins, ils ne lui ont jamais infligé de houppette. Ou de pantalon bouffant. D’ailleurs sa sœur s’appelle Casta en hommage à la Castafiore, elle n’est pas gâtée non plus.
        Le problème, c’est que toute sa vie, Titine a cherché à gommer Tintin de son physique. Et elle a lutté, croyez-la. Entre quinze et vingt-cinq ans, elle est passée par toutes les couleurs de cheveux, a testé tous les maquillages et tous les looks. Rien à faire. Dès qu’elle se présente, Titine perd toute crédibilité, c’est comme ça. Elle a bien envisagé de changer de prénom mais quand elle en a parlé, sa mère a menacé d’incendier sa collection de figurines Tintin. Ce qui revient, pour elle, à incendier son âme, Titine en a malheureusement conscience.
        Du coup ces dernières années, notre rouquine s’est lancée dans l’acceptation. Le lâcher-prise. La résignation, pour être honnête. Elle a laissé revenir sa couleur naturelle, a même poussé le vice jusqu’à oser les tresses, et elle aime bien, Titine, parce que les gens qui ne connaissent pas son prénom la comparent à Fifi Brindacier. On est encore loin de Rita Hayworth, mais ça change du reporter maigrichon. Et depuis six mois, elle a entamé la deuxième phase de son grand changement : l’amélioration de son moi. Elle, mais en mieux. La première étape fut la paire de lunettes. Le petit côté intello lui sied bien, ça casse un peu Fifi Brindacier, et Tintin n’a pas de lunettes. Un point pour Titine. En plus, elle voit mieux. 
        Deuxième étape, les dents. Titine avait un petit souci côté dentition du bas, sa canine gauche tentait désespérément de rouler une pelle à l’incisive voisine, ses parents trouvaient ça charmant. Titine, non. Elle n’a donc pas mégoté dans son cheminement de rencontre avec elle-même et a investi son PEL dans un appareil dentaire. En bas, ça se voit à peine, d’autant qu’aujourd’hui on fait de très jolies bagues dentaires presque invisibles, attendez un peu, dans un an c’est une Titine nouvelle qui fera oublier son prénom. Ou pas.
        Parce que sa seule mauvaise idée, c’est aujourd’hui qu’elle l’a eue. Elle s’est dit qu’elle devait apprivoiser son image de plus près, être une fille moderne, chevaucher le selfie sans appréhension et c’est en conquérante qu’elle a sorti son appareil photo. Elle s’est shooté les taches de rousseur et les points noirs sans remords, en mode j’assume, coincée entre la porte et le miroir de la salle de bain parce que comment on fait sans miroir, pour voir ce qu’on shoote ?
        Oui elle sait, qu’en principe on fait ça avec un smartphone. Mais là, elle a un peu douté. Elle a pensé que l’appareil photo, le vrai, serait plus avantageux. Peut-être a-t-elle eu tort. Ou peut-être aurait-elle dû tenter le coup sans le miroir. Peut-être simplement dans sa chambre, ou encore plus simplement chez elle, et pas en week-end chez ses parents. Mais c’est qu’après 48h dans le temple de Tintin, elle avait bien besoin de se réapproprier elle-même. Alors elle l’a fait chez ses parents, dans la salle de bains, et elle s’en mord les bagues, au sens propre.
        Si elle avait attendu d’être chez elle, sa mère n’aurait pas décidé de monter chercher un pansement pour Casta qui avait marché sur une figurine du capitaine Haddock. Elle n’aurait pas ouvert la porte à la volée, en propriétaire, et surtout, cette saleté de porte ne se serait pas ouverte vers l’intérieur, propulsant Titine contre le miroir, par-dessus le lavabo. Note : envisager la possibilité d’attaquer les constructeurs de la maison. C’est particulièrement mal pensé, cette porte. Note bis : laisser tomber, ses parents ont tout fait eux-mêmes, pas étonnant que le sens d’ouverture de la porte défie la logique la plus élémentaire.
        Si elle avait attendu, Titine n’aurait pas été en train de se mitrailler les lunettes quand la porte l’a propulsée dans le miroir. Autrement dit, l’appareil photo ne se serait pas interposé entre elle et le miroir et très honnêtement, elle aurait de loin préféré s’ouvrir le front. C’est glorieux, une cicatrice frontale. On peut lier la conversation et faire oublier un prénom, avec un truc pareil, d’ailleurs Tintin n’a pas de cicatrice frontale, il est lisse comme une fesse. Alors oui, ça lui aurait plus, à Titine.
        Les jours comme celui-ci, Titine se dit que dans une autre vie, ses parents auraient été fans de Betty Boop. Parce que là vraiment, s’éclater la lèvre inférieure sur l’appareil photo et se coincer la babine dans l’appareil dentaire, c’est tout sauf glorieux, voire carrément minable. Sans compter que ça fait un mal de chien et que son père est parti exhumer ses tenailles pour lui libérer la lippe, ce qui ne lui dit rien qui vaille. Titine a les glandes. Betty Boop n’aurait jamais fait ça. Tintin non plus, ceci dit.

Photo
Photo
Photo
2 Commentaires

Raconte-moi la mode

9/4/2014

6 Commentaires

 
Photo
1) La chevelure de Raiponce
Tellement dépassée, la tignasse blonde et rutilante. D’ailleurs en 2014 pas moyen pour Raiponce de dégoter une tour digne de ce nom en ville, sa geôlière a dû se rabattre sur un studio en rez-de-chaussée. Du coup pour compenser, elle a fait installer des barreaux, d’où le crâne rasé. Ça glisse mieux entre les barreaux.
2) La boucle d’oreille de Quasimodo
Quasimodo a son charme, non ? Vaudrait mieux, en tous cas, puisqu’avec une seule boucle d’oreille de dix kilos, la scoliose n’attendra pas la retraite pour frapper. Bossu, oui, mais fashion. Faut savoir ce qu’on veut.
3) La robe de la Belle au bois dormant
La belle au bois dormant n’a pas de temps à perdre, on est d’accord. Déjà si elle se réveille, le prince aura du bol, alors pour un peu qu’elle remette le doigt sur son rouet, cette quiche, il doit pouvoir faire vite. D’où le zip multiple stratégiquement placé, aussi utile pour allaiter la royale descendance que pour se faire honorer vite fait bien fait. On lui a même retiré une manche pour faciliter l’intraveineuse, des fois qu’elle oublie de se réveiller.
4) L’escarpin de Cendrillon
En 2014, Cendrillon est une warrior. Histoire de coller une raclée à ses sœurs les grognasses, il lui fallait bien repenser un poil l’escarpin. Voici donc la version « mon pied dans ton fessier, mégère », particulièrement efficace dans les tibias de la marâtre. Un peu plus compliqué pour ce pauvre prince, en revanche, qui risque fort de se retrouver avec Roger le mercenaire lors de l’essayage réglementaire de la pantoufle.


Ps: pour celles qui n'en ont jamais assez, y en a un autre >>ici<<. Admire mon sens du compromis.
Photo
Photo
6 Commentaires
<<Précédent
    Photo
    Photo
    RSS
    Hellocoton
    Feedly
    Facebook
    Twitter
    Google +
    Instagram
    Behance
    Photo
    Photo
    Photo

    Archives

    Mars 2018
    Octobre 2017
    Août 2017
    Juin 2017
    Mai 2017
    Mars 2017
    Février 2017
    Décembre 2016
    Novembre 2016
    Septembre 2016
    Juin 2016
    Mai 2016
    Avril 2016
    Mars 2016
    Février 2016
    Janvier 2016
    Décembre 2015
    Novembre 2015
    Octobre 2015
    Septembre 2015
    Août 2015
    Juillet 2015
    Juin 2015
    Mai 2015
    Avril 2015
    Mars 2015
    Février 2015
    Janvier 2015
    Décembre 2014
    Novembre 2014
    Octobre 2014
    Septembre 2014
    Août 2014
    Juillet 2014
    Juin 2014
    Mai 2014
    Avril 2014
    Mars 2014
    Février 2014
    Janvier 2014
    Décembre 2013
    Novembre 2013
    Octobre 2013
    Septembre 2013

    Photo

    Categories

    Tout
    10 Bonnes Raisons De...
    90
    Art
    Art De Vivre
    Barbie
    Beauté
    Bonne Manieres
    Bonne Manieres
    Business
    Depression Mammaire
    Dictons
    En Vrac
    Fetes
    Fetes
    Flashpics
    Fuck
    Goodies
    Hair
    Happy
    Inspirations
    Joyeux Boxon
    La Boucle
    La Vie En Rose
    La Vie En Rose
    Lecture
    Les 10...
    Liebster Awards
    Litterature
    Love Etc
    Mamzette
    Mode
    Moodboard
    No Post
    Places
    Quand Le Clavier Dérape
    Raconte Moi La Mode
    Robert Le Neurone
    Saison
    Vidéo
    Zik

    Photo
Photo
  • Home
  • Quezaco?
    • Le coin de l'introvertie
    • La bande-son
  • Read me
    • Flashpics
    • Raconte-moi un dicton
    • Les bonnes manières
    • Dépression mammaire >
      • J-45 . H-5
      • J-45 . H-4
      • J-44 . H-22
      • J-30 . H-6
      • J-2 . H-12
      • J-0 . H-3
      • J-0 . H-0
      • J-0 . H 3
      • J 1 . H 8
      • J 2 . H 10
      • J 9 . H 16
      • J 15 . H 15
      • J 16 . H 1
      • J 35 . H 11
      • J 60 . H 22
      • J 90 . H 8
      • J 120 . H 4
      • J 210 . H 0
    • La boucle
  • Moodboards
    • 2017
    • 2016
    • 2015
    • 2014
    • 2013
  • Fashion
  • Goodies
  • Contact
  • Blog