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Enchaînement fatal

28/3/2016

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Cher Lecteur/trice, c’est aujourd’hui sans moodboard mais en musique, sans honte et avec le dynamisme d’un Curly oublié au soleil que je m’adresse à toi, rapport aux 12 kilos de chocolat irriguant mes veines en ce lundi de Pâques. Mais de quoi vais-je donc te causer dans cet état ? Tu le sais, je ne t’ai jamais caché mon dramatique manque d’adresse, mes deux mains gauches ou mon talent pour les enchaînements improbables. Ceci dit, je te rassure, je peux passer plusieurs jours sans drame, chute ou accident.
Par contre, en général, les périodes de calme prolongé se payent cher, avec des journées particulièrement fastes qui me permettent, pour mon plus grand bonheur, de repousser toujours plus loin les limites du fuck it bucket. La semaine dernière, par exemple. Bienvenue dans une journée faste façon Mamzette.

10h, provision de thé
  • Faire patiemment chauffer de l’eau.
  • La verser avec amour sur un petit sachet dodu dans ton thermos, qui va te permettre de siroter de la théine en faisant semblant d’être efficace jusqu’à ce que tes neurones sortent du lit, vu qu’il est moins de 10 h.
  • Laisser infuser en comptant sur tes doigts, rapport aux neurones encore couchés.
  • Retirer le sachet de ton thermos, refermer le thermos et aller t’assoir à l’ordi, bien aise face au soleil matinal qui te chauffe le crâne par la baie vitrée.
  • Verser du thé dans ta mini tasse de dégustation en lisant tes mails du coin de l’œil, détendue de la synapse.
  • Réaliser, au moment où tes neurones se réveillent en hurlant, que tu as posé le couvercle sur le thermos mais que tu n’as pas vissé, que tu es en train de te verser du thé bouillant sur les doigts, les cuisses, le clavier, l’ordinateur, le bureau, le pied du bureau, le meuble voisin, une pile d’enveloppes et le classeur des impôts.
  • Jurer, éponger, sortir la Biafine, éponger encore. Fermer le thermos et verser ce qui reste dans ta tasse.
  • Réaliser que tu as pris le thermos préféré de ton neveu, celui qu’il adore cogner sur le carrelage. Celui qui coule de travers, donc. Et bis repetita.

11h, recyclage de chewing-gum
  • Mâchonner intelligemment un chewing-gum à micro-cristaux avec l’espoir qu’il déloge les vilaines particules de thé noir précédemment sirotées.
  • Jeter le chewing-gum dans la poubelle, sous le bureau.
  • Te rendre compte que tu as raté la poubelle, mais uniquement après avoir roulé dessus avec ta chaise.

13h, découverte musicale et clic diabolique
  • ​Écouter, aimer, aller voir sur YouTube qui c’est et à quoi ça ressemble. Cliquer sur « live in a volcano », en te disant que c’est sympa, comme nom de salle. Voir des mecs à guitare gravir une montagne au coucher du soleil avant de descendre dans un cratère, comprendre que c’était littéral, le volcano.
  • Apprendre que les jeunots sont islandais, ce qui donne du sens à tout ça, écouter, aimer, et partir en délire total sur le réveil du volcan pendant le concert des jeunots vu que le volcan est endormi et qu’on est quand même en train de lui jouer de la batterie dans la gorge.
  • Conclure qu’il faut absolument que tu partages le live in the volcano, parce que quand même, c’est autre chose que le live en ascenseur.  
  • Continuer à cliquer, histoire de procrastiner encore cinq minutes, et admirer le potentiel érotique de l’islandais pieds nus sur le parquet avec sa guitare, une voix de motard alcoolique, des bagouzes à tous les doigts et un col V jusqu’au nombril. S’il existait un Ken Rock and roll, ce serait lui. Te dire qua finalement, cette journée démarrée sur un mauvais pied a trouvé son rythme de croisière.
  • Continuer à cliquer. Cliquer sur la fenêtre de derrière par erreur, pire, valider par erreur, oui, c’est possible en cliquant trop vite. Fermer le fichier que tu n’avais pas enregistré, en quiche que tu es.
  • Oublier le rockeur islandais et aller chercher ta sauvegarde précédente, en te disant que tu viens de perdre une heure de travail.
  • Réaliser que tu as, le matin même, écrasé ta sauvegarde avec le mauvais fichier. Comprendre que tu n’as pas perdu une heure de travail, mais trois, et que ta journée vient de retrouver son pied gauche.

16h, réassort en thé
  • Décider d’être raisonnable et d’arrêter l’intox au thé noir pour aujourd’hui.
  • Attraper la boîte de thé vert au jasmin, l’ouvrir délicatement.
  • Pas si délicatement, en fait. Repeindre le carrelage et le tapis voisin de toutes petites particules de thé en vrac.
  • Soupirer. Penser aux trois heures de travail à rattraper. Laisser le thé mariner dans les poils du tapis et les recoins du carrelage pour retourner bosser, comme si rien ne s’était passé.

19h, grésillement impromptu
  • Décider que le grésillement émanant de ton poste de travail est décidément insupportable.
  • Éteindre la chanson qui passe, éteindre l'appli, éteindre les haut-parleurs  pour identifier la source de l'outrage. Sans succès, débrancher les hauts parleurs et tant qu’à faire, débrancher tout le reste, rapport à ton sens inné de l’informatique trop longtemps ignoré.
  • Vu que ça grésille toujours, conclure avec un sens de la déduction hors du commun que le grésillement vient de l’ordinateur. Flanquer une claque à l’ordi, méthode scientifique oblige. Le redémarrer. Le fermer, le rouvrir, lui reflanquer une baffe, fermer toutes les applis, les rouvrir une par une.
  • En désespoir de cause, éteindre l’ordi. Comprendre que le grésillement vient du variateur de la lampe à côté, et pas de l’ordi. Conclure que tu viens de perdre 20 minutes de plus mais que de toute façon, c’est l’heure de l’apéro, et flanquer une baffe à la lampe en l’éteignant.
  • Te rappeler que tu dois d’abord épiler le tapis, rapport aux miettes de thé. Te dire que vivre avec toi-même, parfois, c’est fatigant.
 
Ps : Une grosse pensée belge, que cet article ô combien futile ne traduit pas, mais qui est bel et bien là, et bonne digestion cacaotée.
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Le traumatisme du grain de maïs

21/3/2016

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Cher Lecteur/trice, nous allons aujourd’hui nous pencher sur un véritable traumatisme générationnel. Enfin, j’espère, parce que si je suis la seule, je bois mon Oasis cul-sec.
Te souviens-tu, parmi ces rares pubs intelligentes ayant emmaillé l’histoire de la télévision, de la pub Bonduelle ? De ces gros sanglots désespérés qui te faisaient hurler de rire tout en te brisant le cœur, ce qui n’était quand même pas rien, vu que le coupable était un grain de maïs oublié au fond de sa boîte de conserve ?

Sinon, pour mémoire:
http://www.ina.fr/video/PUB2346272091

Bon. Donc le contexte est posé. Maintenant, dis-moi. Est-ce-que, toi aussi, depuis cette pub, tu es incapable d’abandonner un ingrédient miniature tout seul sur la paillasse ou dans sa boîte ?
Et quand je dis incapable, je veux dire galérer dix minutes pour ramasser une coquillette qui a raté la casserole, gratter la poêle huit fois pour ne pas y oublier un grain de riz (deux, ça va, ils sont en couple et ils peuvent papoter), courir après le petit pois qui roule et finir tes assiettes en mode j’ai-rien-mangé-depuis-deux-mois, plutôt que de laisser traîner une graine de tournesol ou une feuille de mâche.
Oui, j’ai pris conscience avec effroi de ce ridicule travers, figure-toi. Et en m’interrogeant sur le comment du pourquoi du WTF Mamzette, c’est quoi ce délire, explique-moi ce que tu fais à quatre pattes pour ramasser un pois chiche, j’ai entendu résonner dans mon cerveau les pleurs déchirants du grain de maïs. Là, j’ai compris. Merci Bonduelle de m’avoir pourri la vie.

​

 
Ps : Pour la première fois depuis longtemps, j’ai un post d’avance, il fallait que je partage l’évènement avec toi. Je ne serai pas à la bourre lundi prochain. Comme quoi, les journées où tout part en sucette ont au moins un avantage : j’ai des malheurs à te raconter pour te faire rire.

Ps2 : Et juste parce que je suis en retard là-dessus, ci-dessous les liens des artistes de janvier et février... attention, on fait dans le high-tech, clique sur l'image et tu fileras sur le site web de l'artiste. Enfin, en principe.
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Danielle Richard
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Christiane Javaux
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Martin Wehmer
Photo
Mihail Dulu
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HYUNJU KIM
Photo
Lazarus
Photo
Jessica Durrant
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Renee Chio
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C'est quand qu'on est grand ?

14/3/2016

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Cher Lecteur/trice, poursuivons donc aujourd’hui la lignée d’interrogations métaphysiques enclenchée par mon âge canonique. Souviens-toi, je t’expliquais la semaine dernière à quel point le monde s’attend à te voir faire le point en hurlant à la lune, une fois atteint un certain nombre d’années. Alors voilà, offrons donc au monde ce qu’il attend et penchons-nous, aujourd’hui, sur une question qui n’a pas d’âge (jeu de mots hautement douteux, je sais) : c’est quoi, pour toi, l’âge adulte ?

Parce que personnellement, j’ai toujours un calendrier de l’avant à Noël et des Kinder géants à Pâques, j’adorerais me nourrir uniquement de Nutella et d’Oasis avec option coquillettes au jambon les grands jours, j’aime les lampes champignon et les coussins lapinou, ce qui ne m’empêche pas d’avoir un avis sur le monde, les clés d’un appartement et des rapports avec l’administration beaucoup trop fréquents à mon goût. Pire, de me bloquer le dos comme une nonagénaire et de parler, parfois, comme Yoda.

Je lance donc aujourd’hui un chantier de grande envergure : je te demande, à toi, ce qu’est vraiment être adulte. Propositions à l’appui, liberté d’expression encouragée dans les commentaires puisque  vraiment, ça m'intrigue: explique-moi si pour toi, le terme « adulte » veut encore dire quelque chose, ou si nos générations ont simplement décidé que le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière, c’était bien aussi. Après tout, pourquoi choisir entre les merveilles de l’enfance et la sagesse de l’adulte ? Multitâches, et ouais. Allez, vote et raconte-moi.
​
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Ces petits riens qui rendent vieux

7/3/2016

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Cher Lecteur/trice, comme tu le sais, j’ai atteint depuis peu l’âge canonique de 35 ans. Bon. Moi, je suis très en paix avec ça, vu que chaque année qui passe, je me trouve un peu moins bête et un peu plus sympa, autant te dire que vieillir, c’est chouette.
Ceci étant dit, le monde a ses règles. Et le monde s’attend apparemment à ce qu’à 35 ans, tu te lances dans une vaste réévaluation de ta vie et de ses priorités, en pleurant dans un pot de glace parce que ça ne ressemble pas à ce que tu imaginais quand tu jouais à la poupée avec un diadème et une dinette.
Ce qui rend d’autant plus visibles tous ces petits signes t’indiquant que tu es désormais has been, bienvenue chez les vieux, ce que tu auras beau très bien vivre, n’en sera pas moins vrai. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a de quoi t’offrir de bons fou-rires en solo. La mauvaise, c’est que quand quelqu’un te voit piquer un fou-rire en solo, tu perds en crédibilité. 
  • Quand un client te dit « on se fait un call avec la BU » et que tu penses téléphone et bibliothèque universitaire. En vrai, c’est visioconférence et Business Unit.
  • Quand pendant le call en question, personne ne t’entend, et que tu es obligée de te coller à l’écran pour parler en exposant tes points noirs à la Business Unit, vu que tu ne sais pas où se situe le micro sur ton ordi, ni où tu as rangé tes p*** d’écouteurs avec haut-parleur.
  • Quand la nana de Séphora te demande si tu veux des échantillons et remplit ton sac de crèmes antirides.
  • Quand tu es assis(e) à côté d’un groupe d’ados et que tu ne comprends pas la moitié de ce qu’ils disent.
  • Quand tu es obligé(e) de te mettre une alarme pour penser à poster des trucs sur Instagram, Twitter et consorts.
  • Quand tu découvres une poussière de mascara sous ton œil, et qu’en galérant pour l’enlever, tu réalises que c’est parce qu’elle est coincée dans une ridule.
  • Quand on t’appelle madame, alors que tu as mis tes baskets roses, et que tu demandes, d’un coup comme ça, si tu n’aurais pas l’air d’une vieille qui essaye de faire jeune.
  • Quand tu n’as jamais utilisé Siri sur ton iPhone.
  • Quand tu es assise à côté d’un groupe d’ados et que tu te demandes pourquoi ils gloussent au lieu de parler.
  • Quand tu utilises l’un de ces nouveaux sèche-mains ultra-puissants et que tu vois ta peau gondoler comme la flaque d’eau à l’approche du tyrannosaure dans Jurassic Park.
  • Quand tu réalises que ta peluche préférée a 33 ans, et qu’elle va mourir un jour.
  • Quand tes yeux sensibles deviennent tellement sensibles qu’au premier vent frais, tu te mets à pleurer comme un vieux chien, et que les gens dans la rue te dévisagent d’un air désolé en pensant que tu viens de te faire larguer.
  • Quand tu es assise à côté d’un groupe d’ados et qu’ils ont déjà tapé trois textos le temps que tu déverrouilles ton téléphone, toi qui pensais tenir une forme du pouce décente.
  • Quand le médecin te dit que tu es vieille. Je te l’ai déjà raconté la semaine dernière, je ne vais pas élaborer, sache simplement que je pèse mes options de vengeance entre lettre anonyme et peau de banane.
  • Quand tu écris un mini édito pour tes Lecteurs/trices adorés, et que tu réalises en tapant « quand tu jouais à la poupée avec un diadème et une dinette » que tu appartiens à une époque durant laquelle dans les catalogues de jouet, les filles faisaient encore la cuisine pendant que les garçons faisaient rouler des voitures.
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