Cher Lecteur/trice, c’est aujourd’hui sans moodboard mais en musique, sans honte et avec le dynamisme d’un Curly oublié au soleil que je m’adresse à toi, rapport aux 12 kilos de chocolat irriguant mes veines en ce lundi de Pâques. Mais de quoi vais-je donc te causer dans cet état ? Tu le sais, je ne t’ai jamais caché mon dramatique manque d’adresse, mes deux mains gauches ou mon talent pour les enchaînements improbables. Ceci dit, je te rassure, je peux passer plusieurs jours sans drame, chute ou accident. Par contre, en général, les périodes de calme prolongé se payent cher, avec des journées particulièrement fastes qui me permettent, pour mon plus grand bonheur, de repousser toujours plus loin les limites du fuck it bucket. La semaine dernière, par exemple. Bienvenue dans une journée faste façon Mamzette. 10h, provision de thé
11h, recyclage de chewing-gum
13h, découverte musicale et clic diabolique
16h, réassort en thé
19h, grésillement impromptu
Ps : Une grosse pensée belge, que cet article ô combien futile ne traduit pas, mais qui est bel et bien là, et bonne digestion cacaotée.
16 Commentaires
Cher Lecteur/trice, nous allons aujourd’hui nous pencher sur un véritable traumatisme générationnel. Enfin, j’espère, parce que si je suis la seule, je bois mon Oasis cul-sec. Te souviens-tu, parmi ces rares pubs intelligentes ayant emmaillé l’histoire de la télévision, de la pub Bonduelle ? De ces gros sanglots désespérés qui te faisaient hurler de rire tout en te brisant le cœur, ce qui n’était quand même pas rien, vu que le coupable était un grain de maïs oublié au fond de sa boîte de conserve ? Sinon, pour mémoire: http://www.ina.fr/video/PUB2346272091 Bon. Donc le contexte est posé. Maintenant, dis-moi. Est-ce-que, toi aussi, depuis cette pub, tu es incapable d’abandonner un ingrédient miniature tout seul sur la paillasse ou dans sa boîte ? Et quand je dis incapable, je veux dire galérer dix minutes pour ramasser une coquillette qui a raté la casserole, gratter la poêle huit fois pour ne pas y oublier un grain de riz (deux, ça va, ils sont en couple et ils peuvent papoter), courir après le petit pois qui roule et finir tes assiettes en mode j’ai-rien-mangé-depuis-deux-mois, plutôt que de laisser traîner une graine de tournesol ou une feuille de mâche. Oui, j’ai pris conscience avec effroi de ce ridicule travers, figure-toi. Et en m’interrogeant sur le comment du pourquoi du WTF Mamzette, c’est quoi ce délire, explique-moi ce que tu fais à quatre pattes pour ramasser un pois chiche, j’ai entendu résonner dans mon cerveau les pleurs déchirants du grain de maïs. Là, j’ai compris. Merci Bonduelle de m’avoir pourri la vie. Ps : Pour la première fois depuis longtemps, j’ai un post d’avance, il fallait que je partage l’évènement avec toi. Je ne serai pas à la bourre lundi prochain. Comme quoi, les journées où tout part en sucette ont au moins un avantage : j’ai des malheurs à te raconter pour te faire rire. Ps2 : Et juste parce que je suis en retard là-dessus, ci-dessous les liens des artistes de janvier et février... attention, on fait dans le high-tech, clique sur l'image et tu fileras sur le site web de l'artiste. Enfin, en principe. Cher Lecteur/trice, poursuivons donc aujourd’hui la lignée d’interrogations métaphysiques enclenchée par mon âge canonique. Souviens-toi, je t’expliquais la semaine dernière à quel point le monde s’attend à te voir faire le point en hurlant à la lune, une fois atteint un certain nombre d’années. Alors voilà, offrons donc au monde ce qu’il attend et penchons-nous, aujourd’hui, sur une question qui n’a pas d’âge (jeu de mots hautement douteux, je sais) : c’est quoi, pour toi, l’âge adulte ? Parce que personnellement, j’ai toujours un calendrier de l’avant à Noël et des Kinder géants à Pâques, j’adorerais me nourrir uniquement de Nutella et d’Oasis avec option coquillettes au jambon les grands jours, j’aime les lampes champignon et les coussins lapinou, ce qui ne m’empêche pas d’avoir un avis sur le monde, les clés d’un appartement et des rapports avec l’administration beaucoup trop fréquents à mon goût. Pire, de me bloquer le dos comme une nonagénaire et de parler, parfois, comme Yoda. Je lance donc aujourd’hui un chantier de grande envergure : je te demande, à toi, ce qu’est vraiment être adulte. Propositions à l’appui, liberté d’expression encouragée dans les commentaires puisque vraiment, ça m'intrigue: explique-moi si pour toi, le terme « adulte » veut encore dire quelque chose, ou si nos générations ont simplement décidé que le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière, c’était bien aussi. Après tout, pourquoi choisir entre les merveilles de l’enfance et la sagesse de l’adulte ? Multitâches, et ouais. Allez, vote et raconte-moi. Cher Lecteur/trice, comme tu le sais, j’ai atteint depuis peu l’âge canonique de 35 ans. Bon. Moi, je suis très en paix avec ça, vu que chaque année qui passe, je me trouve un peu moins bête et un peu plus sympa, autant te dire que vieillir, c’est chouette. Ceci étant dit, le monde a ses règles. Et le monde s’attend apparemment à ce qu’à 35 ans, tu te lances dans une vaste réévaluation de ta vie et de ses priorités, en pleurant dans un pot de glace parce que ça ne ressemble pas à ce que tu imaginais quand tu jouais à la poupée avec un diadème et une dinette. Ce qui rend d’autant plus visibles tous ces petits signes t’indiquant que tu es désormais has been, bienvenue chez les vieux, ce que tu auras beau très bien vivre, n’en sera pas moins vrai. La bonne nouvelle, c’est qu’il y a de quoi t’offrir de bons fou-rires en solo. La mauvaise, c’est que quand quelqu’un te voit piquer un fou-rire en solo, tu perds en crédibilité.
|
Archives
Mars 2018
Categories
Tout
|