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Le monde merveilleux du clip

29/2/2016

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​Cher Lecteur/trice, bon début de lundi à toi. De quoi vais-je te parler aujourd’hui ? Oui, je sais, le suspense serait insoutenable si je ne t’avais pas vendu la mèche dans le titre.
Sache, donc, que j’ai récemment redécouvert à la faveur d’une crève vicieuse m’ayant laissé dans un brouillard rose d’antibiotiques, histoire de fêter mon déménagement, le monde merveilleux du clip vidéo. Tu sais, le clip à paillettes avec de belles images et des filles qui pleurent, qui regardent le ciel d’un air pensif ou qui marchent seules en string dans la neige pour extérioriser leurs émotions.
Et en gros, je peux te dire, après des heures de visionnage intensif d’un coin de neurone shooté, que s’il est une constante dans ces clips, c’est que la femme passe beaucoup de temps à souffrir, mais que ça tombe bien. Puisque dans le monde merveilleux des clips, c’est beau. Et tellement crédible.
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  • Dans un clip, l'héroïne pleure en silence, le regard levé vers le ciel, murmurant d'une douce voix tremblante les paroles d'une ritournelle de son enfance.
  • ​Dans la vraie vie, tu beugles all by myself en mode Bridget Jones, hoquetant et sanglotant comme un buffle allergique au gazon, en essayant de distinguer les touches de ton portable derrière le robinet à morve pour te faire livrer 8 pots de glace aux cookies. Un grand moment de grâce.

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  • Dans un clip, la femme alanguie sur le flanc souffre visiblement, mais c’est pour la bonne cause, parce que tu sens toute la sagesse et la dureté de la vie qui circulent dans ses veines chauffées à blanc.
  • Dans la vraie vie, la vie, elle peut se carrer sa sagesse dans le karma. Tu as un peu mieux à faire que de chercher l'élégance dans la sensation qu'on t'arrache le cœur à la pelleteuse sans anesthésie, genre empêcher ton nez d’exploser et te retenir de sauter du haut du trottoir. Mais qu’est-ce-que c’est beau.

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  • Dans un clip, la femme comprend. Derrières des paupières mi-closes sur la douleur du monde, tu sens bien qu'elle se découvre elle-même, qu'elle accueille la souffrance à bras ouverts en murmurant viens, mère douleur, fais ton œuvre et laboure mes entrailles de tes griffes acérées, je suis prête.
  • Dans la vraie vie, tu fermes très fort tes yeux soudés par 3 litres d'eau salée au mascara pas du tout waterproof, avec un beau doigt d'honneur à la souffrance à qui tu murmures plus ou moins naaaaaann tu pues du cul dégage vieille caaaaaaaaaaarne, en invoquant la déesse licorne et les icônes Bisounours. De la poésie.

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  • Dans un clip, la femme dessine d'un doigt léger sur la vitre embuée derrière laquelle ruisselle la pluie, émue que la planète accorde la météo à sa peine.
  • Dans la vraie vie, tu fourres la tête dans l'halogène pour faire croire à ton cerveau qu'il fait beau, en maudissant météo France et les dix générations suivantes. Et c’est beau, quand ton cuir chevelu prend feu.

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  • ​Dans un clip, lorsqu'arrive enfin la lueur d'espoir redonnant à la femme le goût de vivre, notre romantique égérie relève délicatement la tête et ébauche un sourire hésitant, papillonnant d'un cil humide entre deux coulées de cheveux brillants.
  • Dans la vraie vie, tu peux toujours ébaucher un sourire, tu auras quand même le blanc des yeux injecté de sang, le maquillage en mode panda gothique dégoulinant jusque dans les ridules du cou et le nez en patate entre deux coulées de cheveux imprégnés de morve. Mais oui, c’est beau, bien sûr.

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  • ​Dans un clip, l'héroïne esseulée finit par croiser le regard complice d'un magnifique spécimen masculin qui ne demande qu'à la faire rire en la serrant contre son torse musclé jusqu'à ce qu'elle soit prête à enfiler une nuisette.
  • Dans la vraie vie, tu as le choix entre deux types de spécimens : celui qui veut bien te réconforter tant qu'il y a option naturiste, et celui qui ne veut pas te réconforter, mais qui veut bien l’option naturiste. C’est beau, hein.

PS: Tu noteras que je ne me suis même pas appesantie sur la femme qui pleure toujours en string, avec option nuisette pour les jours de grand froid, puisqu'on sait bien, toi et moi, que la première réaction d'une femme en cas de coup dur est de se déshabiller.

​PS2: Il fallait quand même que je te dise, j'ai fêté mon anniversaire avec une visite chez le médecin, cette année.  Un médecin qui a suggéré avec beaucoup de tact que je n'étais peut-être pas malade plus souvent parce que j'avais un neveu (autrement dit, un nid à microbes ambulant avec dispersion des germes directement dans ta bouche), mais parce que je vieillissais. Joyeux anniversaire, merci docteur et bonne journée, je ne vous souhaite pas du tout de vous étouffer sur votre stéthoscope, encore moins de vous asseoir sur votre thermomètre, je vais ramener mes 35 ans et leurs rides sous la couette. On attendra la mort en mangeant des Kinder.
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10 bonnes raisons…

22/2/2016

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Cher Lecteur/trice, nous y voilà. Je suis présentement installée dans mon nouveau palais (un hôtel particulier en plein Paris avec laquais, jardin et caniches), et tu serais en droit de te dire, après deux semaines d’une honteuse absence sous prétexte d’emballer et de déballer des cartons, que je t’ai préparé dix-huit articles d’avance, trente-deux moodboards et ving-cinq idées de secours.
Sauf que ça, c’est soit mal me connaître, soit sous-estimer le pouvoir chronophage du déménagement. Dans un cas comme dans l’autre, même résultat : on est dimanche soir et je te prépare ton post à la dernière minute, abreuvée de ma bombonne d’Oasis anti-dépressive. Bref, je te cause, je te cause, mais il est temps d’entamer la seconde partie de l’histoire, après 10 bonnes raisons de faire des cartons. Bienvenue dans le cœur de l’affaire, Lecteur/trice, et dis-moi si ça te rappelle des souvenirs.

​… de déménager

  1. Parce que quand tu déménages, tu rencontres tes voisins. Et qu’il y en a qui trouvent que c’est une bonne idée, de commencer à te raconter leur vie pendant que tu te ruines le vernis à ongles pour essayer d’ouvrir le schmilblick où est planqué le compteur électrique, au téléphone avec la nana d’EDF et à l’exact moment où débarque le technicien de la fibre optique. Tu crois que ça la freine ? Nooooon. Elle enchaîne sur son quatrième mariage et la mauvaise insonorisation du plancher.
  2. Parce que quand tu déménages, il te faut trois jours, mille-huit-cent-quatre-vingt coups de cutters et dix-sept cartons ouverts pour retrouver une casserole. Ensuite, tu peux partir à la recherche de la passoire et envisager de te cuisiner des coquillettes au quinzième jour.
  3. Parce que quand tu déménages, tu redécouvres les joies de l’administration, où le mystère de ces informations que tu communiques une fois, deux fois, trois fois, et pour lesquelles on te rappelle en te disant que tu aurais dû les communiquer. Le pire, c’est que pour éviter de te voir mettre en attente une fois de plus, tu t’excuses platement en bouffant le fil de tes écouteurs.
  4. Parce que parfois, quand tu déménages, tu perds les pieds de ton sommier. Oui, ça arrive. Et que dans ce cas, tu en commandes, pour te rendre compte au moment de les visser que ce ne sont pas les bons. Que du coup, tu les renvoies, puis tu en recommandes d’autres après triple vérification, et que ce ne sont toujours pas les bons. C'est là, seulement, après deux heures de négociations infructueuses entre un sommier et un tournevis, que tu réalises à quel point le côté japonisant du sommier sur le parquet est ultra-tendance.
  5. Parce que parfois, quand tu déménages, tu passes de la baignoire à la cabine de douche. Et que quiconque a déjà essayé de faire une coloration sur des cheveux longs tête en avant dans une cabine de douche, sans rebord de baignoire pour s’appuyer, sait que le dieu lumbago est trop puissant pour recommencer.
  6. Parce que quand tu déménages, tu décides souvent de décorer les murs. Et que bêtement, tu n’as pas pensé plus tôt à vérifier si par hasard, les murs ne seraient pas faits de 5 mm de plâtre sur 50 cm de béton increvable, avant de manquer te crever un œil parce que le clou rebondit sur le mur.
  7. Parce que quand tu déménages, ce ne sont pas les fringues que tu ranges en premier. Et vu que tu as déjà passé deux semaines en jean troué avec le même tee-shirt après avoir fait trop de cartons trop vite, tu peux ajouter deux semaines de plus dans ce même tee-shirt désormais déchiré après avoir croisé un cutter zélé. Autant te dire que ta sexytude fait péter les scores.
  8. Parce que quand tu déménages, tu dois monter des meubles Ikéa. Tu crois que c’est ça, le pire ? Non. C’est quand les autres décident de t’aider et de monter tes meubles Ikéa, persuadés que si le montage d’une étagère leur a posé problème, monter un canapé d’angle convertible est totalement à leur portée.
  9. Parce que quand tu déménages, tu as de drôles de priorités. Tu te retrouves à racheter des ampoules avant l’aspirateur, en te disant naïvement que le balai fera bien l’affaire. Laisse-moi te dire que le balai sur un tapis à poils hauts est un véritable défi pour l’intellect.
  10. Parce que quand tu déménages, la loi de Murphy fonctionne à plein. Et que parfois, tu te retrouves à bosser pendant 10 jours avec la 4G de ton téléphone parce que le technicien internet était trop occupé à te dire que tu ne fais pas ton âge pour faire ses soudures correctement. Et ce, quand tu ne décides pas de nettoyer le filtre de ta machine à laver qui à décidé de se mettre en grève, en laissant naïvement un bol devant la trappe, sans envisager que ton bol est ridiculement petit et va déborder avec beaucoup d’enthousiasme jusqu’à la pile de PQ de réserve. 
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10 bonnes raisons...

1/2/2016

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Cher Lecteur/trice, je promis de t’expliquer la raison de mon surmenage neuronal, nous y voilà : je suis en train de déménager. Ne me demande pas où, Ryan m’a fait jurer de ne pas révéler l’emplacement de sa garçonnière.
Toujours est-il que déménager, quand tu es freelance sans aucune notion d’horaire de bureau ni de weekend, peut s’avérer un poil compliqué, voire totalement suicidaire. Je rêve de clients en carton et je scotche gaiement mes projets, autant te dire que je suis à deux doigts (scotchés) du burn-out de l’emballage.
Je t’annonce donc solennellement que pour éviter de me rouler en boule dans un carton jusqu’à la fin du processus, ce blog sera en pause indéfinie. Nan, je rigole, en pause pour 15 jours, soit deux posts, le temps de monter un lit et de construire un fort. La bonne nouvelle, c’est que toi qui connais mon don pour les cabrioles malencontreuses et autres situations rocambolesques, tu imagines la montagnes d’anecdotes pittoresques que j’aurai à te raconter une fois les cartons déballés.
Mieux, je te retrouve le 22 février, soit la semaine de mon anniversaire, soit en pleine overdose de réjouissances à l’Oasis. Tu as hâte, hein. Moi aussi, presque autant que de faire un feu de joie avec ces p*** de cartons de **** à la ***. À très vite, Lecteur/trice.

10 bonnes raisons de faire des cartons

  1. Parce que faire des cartons te permet de passer maître en scotch. Tu sais, le gros scotch brun qui t'arrache le vernis à ongles et qui n’a qu’une obsession, te momifier vivant(e), avec option scalp quand tu t’obstines à faire des cartons les cheveux détachés. Celui dont le rouleau se termine alors que tu es assis(e) sur un carton pour le scotcher, celui qui coûte un rein à moins d'opter pour le bas de gamme qui colle aux murs, aux doigts, aux cheveux, au tapis, à tout sauf aux cartons.
  2. Parce que pour faire des cartons, il faut protéger les objets fragiles. En principe, tu commences dans les règles de l'art avec un combo papier bulle dehors et papier journal dedans, pour finir avec un vase enveloppé dans une chaussette, rembourré de Tampax et fourré dans un peignoir.
  3. Parce que faire des cartons, c'est comme organiser un coffre de voiture quand tu pars à cinq en Twingo pour trois semaines. Soit tu passes 20 minutes par carton à construire l'espace façon Tetris jusqu’à t’arracher le peu de cheveux que le scotch t’a laissés, soit tu boucles la chose en 5 minutes façon explosion nucléaire dans un souk et tu déménages en semi-remorque.
  4. Parce que quand tu fais des cartons, tu commences par empiler de jolies boîtes clairement étiquetées par pièce et par genre. Alors que le dernier jour, tu obtiens des cartons étiquetés « stylos/prises électriques/fourchettes/thé/PQ/chaussures », en mode WTF sortez-moi de là.
  5. Parce que quand tu fais tes cartons en te croyant super futé(e), tu commences le plus tôt possible. Et que tu passes la dernière semaine avant le déménagement avec le même tee-shirt et sans chaussettes, à quémander une enveloppe et à manger avec les doigts, puisque tout le reste est emballé et triple-scotché.
  6. Parce que parfois quand tu fais des cartons, tu es tellement obsédé(e) par la maîtrise du Tetris que tu en oublies de surveiller ce que tu mets dedans pour combler les vides. Ce qui te pousse à  remplir un grand carton avec une trousse à outils et son marteau, une collection de livres et des plats en céramique, certes parfaitement emboîtés, mais impossibles à soulever sans renoncer à tes vertèbres.
  7. Parce que quand tu fais des cartons, il faut les rassembler. Ce qui peut donner, selon les cas, le meurtre de ficus en espérant naïvement que le carton va sagement glisser dans l'escalier plutôt que de rebondir pour assommer ledit ficus, ou une tour de Pise de cartons avec la vaisselle en bas et les livres par-dessus.
  8. Parce que faire des cartons est un monde merveilleux qui t’oblige à fouiller des tiroirs inexplorés depuis des années, te permettant de retrouver un livre dans ton tiroir à culottes, une brosse à dents dans la boîte à bricolage et la vis manquante depuis deux ans à ton bureau au fond d'une tasse à café. Voire, parfois, ton casque audio Bluetooth perdu depuis le jour où tu l'as tellement bien caché pour le soustraire à la dentition vorace d'un rejeton que tu ne l’as jamais retrouvé. 
  9. Parce que faire des cartons est un acte hautement thérapeutique, coté ménage dans la vie et place dans les placards, à moins de tenir vraiment au déménagement en semi-remorque pour pouvoir relire tes cours de philo du lycée sur le trône.
  10. Parce que faire des cartons est l'activité favorite de tout travailleur le matin avant de se coller à l'ordinateur ou le soir avant le dîner. Quand tu t'écroules sur le canapé avec ton Oasis, les bras en soupe et le dos en purée, tu sais que ce n'est ni un luxe ni de la décadence, mais une élémentaire question de survie.
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